Programme détaillé du colloque avec les résumés des communications à télécharger  download

Inscription gratuite : prim.recherche[at]gmail.com 

Jeudi 9 novembre

8h30-9h : Ouverture du colloque.

9h30 : Conférence inaugurale : Laurence Allard (Ircav Université Paris 3/Université Lille 3, en résidence au Carrefour numérique/Cité des sciences, Paris), « Youtubeurs, youtubeuses, l’âge du talent ? ».

Discussion : Anne Cordier (Espaces et sociétés, CNRS ; Université de Rouen Normandie).

Les Youtubeurs, rouages d’un système ?

Nicolas Simoncini (Université de technologie de Belfort-Montbéliard, Femto ST-Recits) et Marie Janot-Caminade (Université Paris-Ouest, ISP) : « Les youtubeurs professionnels en France. Trajectoires, pratiques et structure de l’espace social ».

Christian Pradié, Giulia Battaglia, Gérôme Guibert, Alan Ouakrat, Franck Rebillard (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Irmeccen) : « Entre créateurs, annonceurs et publics, le rôle des multi-channel networks (mcn) dans la stratégie de Youtube ».

Les Youtubeurs entre livres, art et savoirs

Bastien Louessard (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, École des médias et du numérique de la Sorbonne) : « La figure du·de la youtubeur·se au cœur des mondes de l’art. Le cas des youtubeur·se·s de fiction francophone ».

Lorraine Feugère (Université Toulouse 3 Paul Sabatier, Lerass) : « Comment les ‘‘booktubeurs’’ construisent-ils leur reconnaissance auprès des professionnels du livre ? Quand la médiatisation de la passion devient un support de réalisation professionnelle ».

Sandrine Philippe, Brigitte Simonnot (Université de Lorraine, Crem) : « Les adolescents et Youtube, des loisirs aux savoirs. Quelle figure des youtubeurs dans l’évaluation de l’information en ligne ? ».

Youtubeurs et jeu vidéo

Esteban Giner (Université de Lorraine, Crem) : « Entre médiation des savoirs et militantisme vidéoludique : le cas des vulgarisateur×ice×s francophones sur le jeu vidéo ».

Michael Perret (Haute École de gestion Arc, Neuchâtel, Suisse) : « ‘‘Retrouvez-moi sur Twitch !’’ : quand Youtube sert à rediriger les fans sur Twitch.tv ».

17h30 : Intermèdes : « Résurrection d’Enjoy Phoenix ! » (Prim) & Youtube Mix.

Vendredi 10 novembre

Comment les youtubeurs changent le regard

Virginie Spies (Université d’Avignon, Centre Norbert Elias) : « Youtube comme lieu d’expression du chercheur, l’expérience de Des médias presque parfaits et la question de la vulgarisation scientifique ».

Laurie Schmitt (Université Grenoble Alpes, Gresec) : « Les youtubeurs, ces témoins ordinaires d’évènements extraordinaires ».

Jean Châteauvert (Université du Québec à Chicoutimi, Canada), « Le facteur temps ou le présent du youtubeur ».

Youtubeuses, expressions genrées

Béatrice Guillier (Ehess, Iiac) : « Grandir avec les tutoriels DIY : la youtubeuse comme initiatrice au savoir-être féminin ».

Maya Paltineau (Université catholique de Louvain, Cridis, Belgique) : « Être une meilleure mère grâce à Youtube, le cas des vidéos sur la valise de maternité ».

Laure Bolka-Tabary (Université de Lille 3, Geriico) et Marie Després-Lonnet (Université Lumière Lyon 2, Elico) : « Youtube, un espace d’expression techno-genré? 
Médiatisation des compétences et énonciation de la légitimité à travers des vidéos de tests et déballages de smartphones ».

Youtubeurs en politique

Thierry Devars (Celsa, Université Paris-Sorbonne, Gripic) : « Quand les youtubeurs s’engagent dans le débat public : médiations et médiatisations numériques du politique ».

Christine Chevret-Castellani (Université Paris 13, Labsic) : « Les clips de campagnes électorales sur Youtube du Parti pirate français ».

Anaïs Théviot (Université catholique de l’Ouest Angers, Arènes) : « Faire campagne sur Youtube : une nouvelle ‘‘grammaire’’ pour contrôler sa communication et interagir avec les électeurs ? Le cas de la chaîne Youtube de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle française de 2017 ».

16h30 : Vidéo conférence d’Anthony D’Angelo (University of Southern California, School of Cinematic Arts ; https://www.youtube.com/channel/UCaYuAirih8a1Etht7KMuDaA).

 

Table-ronde avec les youtubeurs et youtubeuses :

Nota Bene (https://www.youtube.com/user/notabenemovies)

Calie (Calidoscope, Les Topovaures ; https://www.youtube.com/channel/UCToaRM06haIUw4uxvaGQCnA)

AnneSoFruits (https://www.youtube.com/user/GOGOODGirlsFIIT)

Le journaliste Vincent Manilève (NoTube, https://soundcloud.com/notube-binge-audio/)

Marie Camier-Théron (membre de www.lesinternettes.com )

Animation : Pascal Ricaud

Biographie des invités :

Marie Camier-Théron, fondatrice et trésorière « Les Internettes »
Marie Camier Theron est la fondatrice de l’association Les Internettes qui valorise et encourage la création vidéo féminine sur le web. Aujourd’hui cheffe de projets, elle est diplômée d’éducation aux médias et s’intéresse particulièrement à la prise de parole des publics jeunes et féminins dans les espaces numériques.
La présentation de l’association « Les Internettes » :
*Citez 5 chaînes YouTube réalisées par des femmes qui parlent de 5 thématiques différentes. Chaud hein ? Et pourtant, les femmes créent des vidéos passionnantes sur internet ! Depuis avril 2016, le collectif Les Internettes réunit, valorise et encourage les créatrices de vidéos sur le web, notamment sur YouTube. Il accompagne les créatrices via un cycle de masterclass, met à leur disposition un espace d’échanges en ligne, intervient dans l’espace public autour des questions de création féminine et fait découvrir au grand public une vidéo d’une “Youtubeuse” tous les jours sur sa page Facebook.
Calie Brillaud, Les Topovaures/ Calidoscope
Calie Brillaud, créatrice de la chaîne Les Topovaures, aujourd’hui Calidoscope. Après une formation universitaire en Arts et Culture, elle choisit de s’orienter dans la communication web. Elle était loin de se douter qu’elle se retrouverait quelques mois après sur Youtube ! « C’est un métier complexe que j’apprends encore chaque jour, et surtout que j’augmente en créant de nouvelles choses dès que je peux, comme par exemple le festival que j’organise pour la 4ème édition : Les Historiques ».
AnneSoFruits, Anne-Sophie Lek
« A 30 ans, je sévis avec passion et affectueuse fermeté sur les réseaux sociaux depuis mes 24 ans ». Elle est pour le rétablissement de la santé de l’humanité et de notre planète, et le bien-être animal ! (Vaste programme) A 25 ans, elle ouvre un groupe de transition vers le véganisme afin de donner les clefs aux gens pour devenir vegan et devenir la personne la plus saine qu’ils connaissent. A 26 ans, elle ouvre sa chaîne youtube et se lance dans l’utilisation des ressorts de youtube afin de diffuser un message « aussi impopulaire que le véganisme », mais qu’elle juge nécessaire et vrai.
Nota Bene, Benjamin Brillaud
Après 7 ans dans les métiers de l’audiovisuel, Benjamin Brillaud lance en 2014 sa chaîne Youtube « Nota Bene ». Dédié à l’Histoire, elle rencontre rapidement un succès que l’auteur n’avait pas prévu, ce qu’il lui permet d’en faire son activité à temps plein. Depuis, Benjamin a réalisé plus d’une centaine de programmes disponibles gratuitement en ligne. Nota Bene, c’est avant tout une autre façon de partager l’Histoire et de transmettre cette passion au public. Les formats sont nombreux et adaptés aux différents âges et usages, des vidéos de 3min pour les enfants au quasi-documentaire de 30min pour les plus mordus des internautes. Le succès de la chaîne n’a pas échappé aux institutions avec lesquelles Benjamin collabore de plus en plus, toujours dans l’optique de promouvoir la médiation culturelle, le rapprochement des milieux universitaires et des musées avec le public, et la vulgarisation sur le web. . En 2016, Benjamin Brillaud publie son premier ouvrage « Les pires batailles de l’Histoire » aux éditions Robert Laffont.
Vincent Manilève, journaliste spécialiste de YouTube
Il a un Master de journalisme web, obtenu en 2014 à l’université de Cergy Pontoise. Il a commencé stagiaire chez Slate en octobre 2014, puis est devenu journaliste titulaire au sein de la rédaction en mars 2015. Il a très vite commencé à travailler sur la culture web et la culture populaire, et donc sur les Youtubeurs. Il a quitté la rédaction de Slate fin octobre, et depuis est free-lance et présente en parallèle NoTube, podcast de Binge audio consacré aux Youtubeurs. Son objectif est d’apporter un regard différent, détaché du traitement médiatique habituel.