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Le congrès se tiendra à l’université d’Aix-Marseille, campus Schuman, Pôle multimédia, du mercredi 15 au samedi 18 décembre 2021. Les langues du colloque sont le français et l’anglais.
Conférenciers invités
Danielle Cohen-Lévinas (Paris-Sorbonne), Joanny Moulin (Aix-Marseille), Alexis Nuselovici (Aix-Marseille), Charles Ramond (Paris 8), Francesco Vitale (Salerne)
Comité d’organisation
Absa d’Agaro (gestion du colloque), Francesca Manzari et Stéphane Lojkine (responsables scientifiques)
Appel à communication
La parution aux Éditions Galilée en 2008 du séminaire La Bête et le souverain a permis de porter à l’attention de la communauté des spécialistes de Jacques Derrida la célèbre séance du 20 mars 2002, dans laquelle le philosophe propose une lecture serrée des thèses développées par Agamben dans Homo sacer (1995) au sujet d’un avènement contemporain de la biopolitique. Il en va d’un certain héritage de Michel Foucault, et des travaux développés à partir de 1977 dans son cours au collège de France. Le dialogue biaisé et différé qui s’instaure entre Derrida et Agamben propose une critique de cet héritage : là où Foucault décrivait une transformation progressive des techniques de gouvernement depuis le XVIIIe siècle, Agamben établit une rupture contemporaine, marquée par les camps et l’expérience totalitaire. Derrida diffère d’Agamben dans la lecture de la Politique d’Aristote : la distinction établie entre bios, la vie dans la cité, et zoè, la vie nue, n’existerait pas en tant que telle, à la lettre, dans le texte original d’Aristote. Dès lors, l’indifférenciation contemporaine des deux notions ne constituerait nullement un événement, un seuil épistémologique à partir duquel penser une mutation contemporaine du politique. Si le bio-pouvoir connaît un développement et des transformations inouïes aujourd’hui, ce bio-pouvoir, pour Derrida, aura toujours déjà été là.
Derrida propose une lecture-écriture d’Agamben lisant Foucault. La machine textuelle du séminaire est ici complexifiée par ce double mouvement de lecture-commentaire qui nous fait lire Foucault avec les interprétations que son œuvre aura permises. D’une part la réflexion sur la biopolitique comme marque distinctive de l’exercice et des systèmes politiques contemporains ne fait jamais, chez Foucault, référence à Heidegger, d’où elle provient pourtant. D’autre part et surtout, l’annonce apocalyptique de l’avènement du biopolitique n’est pas partagée par Derrida, comme si elle faisait pendant à l’évangile de la fin de l’histoire par Fukuyama, qu’il avait dénoncé à juste titre dans Spectres de Marx.
Vingt ans plus tard, alors qu’une pandémie frappe aujourd’hui mondialement les corps, que l’urgence climatique menace la survie des espèces, que les frontières s’ouvrent et se ferment au gré de conjonctures de plus en plus fluctuantes, le moment est venu de rouvrir le débat biopolitique :
- Comment faut-il comprendre la biopolitique selon Foucault ? Cette nouvelle construction du politique est-elle susceptible de déconstruction ? Peut-on dire qu’elle touche à un désaccord peut-être insurmontable entre les deux philosophes ?
- Il s’agira de travailler à la comparaison entre Derrida et Agamben. Au-delà de l’opposition frontale qui se manifeste dans La Bête et le souverain, il n’en reste pas moins qu’ils sont les deux principaux héritiers de la pensée de Heidegger dans la philosophie continentale.
- Comment Derrida travaille-t-il le bios de la vie, du bio-logique au bio-graphique dans La Vie la mort (1975) jusqu’à l’époque du séminaire sur La peine de mort (1999) ?
- Un autre axe de réflexion sera celui de la vie et du politique, à partir des enjeux millénaires du sacrifice, de l’hospitalité, du pardon. Comment comprendre ce geste d’apparente retenue, face aux bouleversements politiques de la mondialisation ?
- Une attention particulière sera portée à la place de la littérature dans l’écriture de Derrida, qui convoque La Fontaine et Rousseau, puis Defoe dans La Bête et le souverain, Baudelaire dans Donner la mort, Shakespeare dans Spectres de Marx et La Peine de mort, Ponge dans Signéponge, Joyce dans Ulysse gramophone, etc. ?
- Depuis vingt ans, la pensée du biopolitique s’est considérablement développée, de nouveaux modèles théoriques sont apparus. Quel rapport avec la déconstruction ?
Envoi des propositions jusqu’au 30 septembre : mode d’emploi
Communications individuelles : dans un document Word, fournir
- un résumé de 350 mots pour une communication de 20 minutes,
- une bio-biblio (pas plus de 200 mots), dans laquelle vous préciserez
- votre université ou institution de rattachement, vos coordonnées (adresse postale où envoyer la revue, courriel, téléphone portable).
Sessions : une session se compose de 3 communications de 20 minutes, suivies chacune d’une discussion de 10 minutes. Dans un document Word, fournir
- présentation générale de la session en 350 mots
- Trois résumés de 300 mots chacun,
- bio-biblio et coordonnées de chacun des participants : téléphone, courriel, adresse postale, université ou institution de rattachement.
Date limite d’envoi des projets: 30 septembre 2021 Envoi des propositions de communication et de session à Francesca Manzari et à Stéphane Lojkine, toute demande d’information pratique à Absa d’Agaro.
NB: On trouvera plus d’information sur le congrès, l’inscription des participants, les conférenciers invités et la revue sur le site du colloque : https://derrida.sciencesconf.org
Call for papers
The Conference will be held in Aix-Marseille University from Wednesday December 15th to Saturday 18th. Lectures and papers may be spoken in French or in English.
Keynote speakers
Danielle Cohen-Lévinas (Paris-Sorbonne), Charles Ramond (Paris 8), Francesco Vittale (Salerne)
Organizing Committee
Francesca Manzari and Stéphane Lojkine (Scientific Committee), Absa d’Agaro (Conference Administrator)
Schedule
- CV and abstracts are to be sent to Francesca Manzari and Stéphane Lojkine before September 30th
- Letters of acceptance will be sent before October 31st
Argument
When the seminar The Beast and the Sovereign (La bête et le souverain, Galilée) came out in 2008, it drew the attention of the community of Derrida specialists to the famous seance of 20 March 2002, in which the philosopher looked closely into the theses propounded by Giorgio Agamben in Homo Sacer (1995), on the recent advent of biopolitics. This is related to a certain heritage of Michel Foucault, and the themes developed since 1977 in his lectures at the Collège de France. The indirect, postponed dialogue this inaugurates between Derrida and Agamben offers a criticism of this inheritance: whereas Foucault described a gradual transformation of the techniques of government since the 18th century, Agamben notes a recent rupture, signalled by the camps and the experience of totalitarianism. Derrida disagrees with Agamben on the reading of Aristotle’s Politics: the distinction between bios, or life in the city, and zoe, or naked life, says Derrida, does not exist as such, literally, in Aristotle’s original text. Hence, the present undifferentiation of the two notions would not at all be an event, or an epistemological threshold from which to think a modern mutation of the political. If bio-power is undergoing unheard-of developments and transformations today, this bio-power, for Derrida, will always already have been there.
Derrida proposes to read-write Agamben reading Foucault. The textual machine of the seminar is here complexified by this double reading-commentary movement that makes us read Foucault in the light of the interpretations his own works have enabled. On the one hand, Foucault’s reflection on biopolitics as a distinctive mark of contemporary political exercise and systems never alludes to Heidegger, from whose work it nevertheless derives. On the other hand, and most importantly, Derrida does not validate the apocalyptical announcement of the biopolitical, as if coterminous with Fukuyama’s Gospel of the end of history, which he had denounced in Specters of Marx.
Twenty years later, as a pandemic strikes the bodies worldwide, as the climatic emergency threatens the survival of species, as borders open up and close down according to more and more fluctuating contingencies, the time has come to reopen the debate of biopolitics.
- How should we understand Foucault’s biopolitics? Can this new construction of the political be deconstructed? Can it be said to result in a perhaps insurmountable disagreement between the two philosophers?
- The point is to work on the comparison between Derrida and Agamben. Notwithstanding the frontal opposition that manifests itself in The Beast and the Sovereign, Derrida and Agamben are nevertheless the two main intellectual heirs of Heidegger’s thought in continental philosophy.
- How does Derrida work on the bios of life, from the bio-logical to the bio-graphical, in La vie la mort (1975) until the time of the seminar on The Death Penalty (1999)?
- Another angle of reflection will be the question of life and the political, from the age-old stakes of sacrifice, hospitality, and forgiveness. How should we understand this apparent reserve respecting the political upheavals of globalization?
- Particular attention will be paid to the place of literature in Derrida’s writing, convoking La Fontaine and Rousseau in The Beast and the Sovereign, Baudelaire in The Gift of Death, Shakespeare in Specters of Marx and The Death Penalty, Ponge in Signéponge, Joyce in Ulysses gramophone, etc.?
- In twenty years’ time, thinking on the biopolitical has undergone considerable developments, and new theoretical models have appeared. What has it got to do with deconstruction?
How to prepare and send your proposal
Individual Participants: in one file provide a title, a 350 word abstract for a 20 minute paper, and a personal bio (no more than 200 words. Don’t forget to mention your university affiliation and contact details (email address, and mobile or contact phone number).
Panel Proposals: Panels will consist of 3 papers of 20 minutes delivery and 10 minutes discussion time each. Panel organizers should submit a file containing an overall panel presentation of 350 words, 3 individual abstracts and 3 personal bios, with contact details of each member: phone, email, affiliation.
Send your proposal to Francesca Manzari and to Stéphane Lojkine
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Avec “Rivivere Dante : Dante Gabriel Rossetti” Francesca Manzari, Maître de conférences en littératures comparées au CIELAM, Aix-Marseille Université, participe au projet “5 minuti con Dante”, organisé par l’Università degli Studi di Bergamo et la Società Dante Alighieri, Comitato di Bergamo.
Programme de la journée :
- Matinée : 10h-12h30. Présidence : Crystel Pinçonnat
– 10h : Clara Daniel (CIELAM) : « Plaute : de la traduction de jeu au jeu de traduction »
– 10h50 : Francesca Manzari (CIELAM) : « Traduire une traduction : “A” 9 de Louis Zukofsky en français »
– 11h40 : Santa Vanessa Cavallari (CIELAM) : « Auto-traduction ou comment traducere son translinguisme »
- Après-midi : 14h-16h. Présidence : Francesca Manzari
14h00 : Mélisande Labrande (CIELAM) : « ‘Un cristal dans un liquide sursaturé’ : Zangwill en français, enjeux de la traduction d’un humour anglo-ashkénaze, d’un siècle à l’autre (1904-2012) »
14h50 : Alexandra Ivars (CIELAM) : « Entre traduction et transmission, la réflexion sur l’identité au prisme de la langue dans Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi »
Lien Zoom pour participer à la manifestation :
Sujet : JE « La traduction aujourd’hui : enjeux et défis »
Heure : 25 mai 2021 10:00 AM Paris
Participer à la réunion Zoom
https://univ-amu-fr.zoom.us/j/98256382705?pwd=T1AyMFI1bHBTMGFldnRDR21QbGJmUT09
ID de réunion : 982 5638 2705
Code secret : 278936
]]>Astarte edizioni lancia una nuova collana con interessanti riflessioni sulla teoria della biografia.
Astarte edizioni launches a new book series with promising reflections on biography theory.
Le comité scientifique de la collection est composé de Jean Bessière, Apostolos Lampropoulos, Nina Morgan, Joanny Moulin, Patrizia Spallino, Francesco Vitale.
Interferenze è una collana di teoria della letteratura e di filosofia. I testi che la compongono deterritorializzano la letteratura in filosofia e mantengono vivo l’esercizio necessario e impossibile del loro definirsi. Interferenza è qui da intendersi come luogo testuale e teorico dell’incontro diacronico e sincronico tra discipline umanistiche, scuole di pensiero, lingue e culture, in trasposizioni e traduzioni.
Interferenze is a book series in literary theory and philosophy. It publishes works that deterritorialize literature into philosophy and keep alive the necessary if impossible exercise of their definition. Interference is understood here as the textual and theoretical space of the diachronic and synchronic encounter between disciplines of the humanities, schools of thinking, languages and cultures, in transpositions and translations.
Interferenze est une collection de théorie de la littérature et de philosophie. Les textes qui la composent déterritorialisent la littérature en philosophie et gardent vivant l’exercice nécessaire autant qu’impossible de les définir. Interférence doit être compris comme l’espace textuel et théorique de la rencontre diachronique et synchronique entre diverses disciplines des humanités, écoles de pensées, langues et cultures en transpositions et traductions.
Au programme 2021-2022 :
Joanny Moulin, Saggi sulla biografia
Jean Bessière, Che cos’è la teoria?
Francesco Vitale, La vita, la morte, la differenza. Saggi di Biodecostruzione
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Les jeudi 27 et vendredi 28 mai 2021 auront lieu des Rencontres sur le thème :
« Opéra d’hier, opéra de demain face au monde d’aujourd’hui», en relation avec le programme du Festival 2021.
Les Amis du Festival, en partenariat avec le Festival d’Art Lyrique d’Aix et l’Université d’Aix Marseille, organisent des Rencontres sur le thème « Opéra d’hier, opéra de demain face au monde d’aujourd’hui » en relation avec le programme du Festival 2021, dans une démarche de collaboration entre, d’une part, le spectacle vivant et, d’autre part, la vie associative aixoise, en liaison avec la réflexion universitaire. Les intervenants viennent du monde universitaire (AMU, Universités de Lyon, de Rennes, de Toulouse) et du Festival d’Art Lyrique.
Le thème choisi par les Amis du Festival en collaboration avec Timothée Picard, dramaturge du Festival, est lié à la situation contemporaine de l’Opéra dans le monde multiculturel d’aujourd’hui, et aux moyens de traiter le répertoire d’une autre façon par la mise en scène.
Il s’agira de réfléchir sur les thèmes, les formes et les langages de l’Opéra dans le monde culturel aujourd’hui. De grandes œuvres du répertoire, Les Noces de Figaro, Tristan et Isolde, Falstaff, Le Coq d’Or, traversées par la problématique du désir et relues à la lumière du monde moderne, seront données à voir au public. Mais aussi des créations contemporaines, œuvres qui laissent néanmoins espérer qu’un dialogue entre les cultures est possible, via les langues et les styles musicaux convoqués – savants et populaires, occidentaux ou non :
Innocence, de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho, expose le mal-être du monde occidental privé de sens et fait entendre un melting-pot de langues européennes et mêle musiques savante et folklorique,
Apocalypse arabe, oratorio moderne du compositeur d’origine israélo-palestinienne Samir Odeh-Tamimi, traite du cataclysme sans fin du Moyen-Orient et tente une synthèse des différentes traditions gréco-levantines.
Résolument en prise avec les grands enjeux du monde contemporain, avec l’Histoire d’aujourd’hui, ces œuvres ne se bornent pas à en livrer un reflet inquiétant :
elles laissent entendre qu’un dialogue entre les cultures, ferment d’un monde meilleur, est possible et sont un hymne à la résilience.
Ainsi, les Rencontres permettront une véritable confrontation des participants avec les sujets les plus actuels autour de l’Opéra, du monde contemporain, de son public, de son avenir.
Elisabeth Rallo Ditche
Le Comité scientifique des Rencontres :
AMU : Elisabeth Rallo Ditche, Eric Lecler, Aude Locatelli
Amis du Festival : Olivier Braux, Marcel Ditche
Festival d’Art Lyrique : Timothée Picard
L’image de couverture est issue de l’opéra “Woman at point zero”, de la compositrice libanaise Bushra El-Turk, qui sera présenté au Festival d’Aix-en-Provence.
Programme des rencontres : 27 et 28 mai 2021
Les liens straming sont communiqués en bas de cette page.
Festival 2021 : Opéra d’hier, opéra de demain face au monde d’aujourd’hui
27 mai
10h30-12h30
Intervenant : Hervé Lacombe, Professeur de Musicologie, Université Rennes 2
D’aujourd’hui à demain :
quel opéra pour le XXIe siècle?
Déjeuner
14h-16h
Intervenant : Marcel Ditche, Professeur de Première Supérieure, Littérature et langues anciennes, Amis du Festival
Opéra d’hier : Le désir amoureux dans tous ses états (Festival 2021)
16h-17h
Table ronde : L’opéra face aux grands enjeux du monde contemporain : réflexions autour du Festival d’Aix-en-Provence 2021, depuis l’intérieur de l’Institution
Intervenants : Timothée Picard, Dramaturge du Festival d’Aix-en-Provence et Julien Benhamou, Conseiller artistique responsable du casting du Festival d’Aix-en-Provence
Débat animé par Louis Geisler, Dramaturge
__________________
28 mai
9h30-11h
Intervenante : Céline Frigau Manning, Professeur d’Etudes Italiennes, Université Lyon 3
Verdi, auteur populaire ?
11h à 13h
Table ronde : Enjeux de la dramaturgie et de la mise en scène aujourd’hui
Intervenants :
Marius Muller, Doctorant, Université Rennes 2 :
Le renouvellement de la dramaturgie lyrique sur les scènes contemporaines
Antonio Cuenca Ruiz, Dramaturge de Combattimento, La Théorie du cygne noir:
Dramaturgie et archéologie
Louis Geisler, Dramaturge
Portraits scéniques : Barrie Kosky, Simon Stone, Silvia Costa
Déjeuner
14h30-15h30
Intervenant : Frédéric Sounac, Maître de Conférence HDR en Littérature Comparée, Université Toulouse – Jean Jaurès
Le rayonnement de l’opéra entre culture savante et culture populaire : l’introduction des problématiques multiculturelles et de l’Histoire contemporaine dans l’opéra
15h30- 16h30
Table ronde
L’opéra aujourd’hui : Se reconstruire après un traumatisme (Innocence, Apocalypse arabe)
Intervenants :
Eric Lecler, Maître de Conférences en Littérature Comparée, Aix-Marseille Université
Elisabeth Rallo Ditche, Professeur émérite en Littérature Comparée, Aix-Marseille Université
Clôture des Rencontres
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Les Journées-Rencontres auront lieu au Petit Duc à Aix-en-Provence mais en raison de la crise sanitaire, il ne sera pas possible de les ouvrir au public, elles seront retransmises en direct sur le site du Petit Duc via la Chaîne PETIT DUC Web ; l’accès est gratuit.
Tous les renseignements seront donnés sur le site du Petit Duc
Droit d’exil — Pour une politisation de la question migratoire – précédé de Covidexil
Les Presses du réel, février 2021
Un manifeste pour le droit d’exil : l’étranger est l’avenir du citoyen.
Le migrant n’est pas qu’une victime, il est, par sa nature et par son nombre, un sujet politique, c’est-à-dire une figure au prisme duquel se lit l’ensemble des questions sociétales.
Pour que de nouvelles orientations en matière de migration soient mises en œuvre, il importe de réimaginer le politique à cet égard et admettre la condition exilique comme modulation de la condition humaine. Le droit d’asile retrouvera sa force s’il se redéfinit en droit d’exil, revenant au sujet en migration dans un imaginaire politique déterritorialisé.
L’extrême-droite n’hésite pas à faire sa politique et de la politique sur le migrant. N’est-il pas temps, pour l’ensemble des opinions publiques européennes encore démocrates, de répondre en faisant aussi de la migration une question politique, un enjeu de société majeur, au-delà de l’humanitaire ? D’autant que la montée des conflits et les désastres environnementaux vont inévitablement intensifier les mouvements migratoires.
L’étranger est l’avenir du citoyen : en politisant la migration, on fait migrer le politique.
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• 10h Martine Chalvet (AMU), « La forêt, miroir social et politique en Europe (XIXe-XXe siècles)”
• 11h Lise Wajeman (AMU), « En finir avec les fins ? »
• 12h Jean-Paul Engélibert (Université Bordeaux Montaigne), « Fictions de l’anthropocène, 1805-2018 »
Visuel : Avalanche by Wind, 1944, Alexandre Hogue University of Arizona Museum , Tucson © Olivia Hogue Mariño & Amalia Mariño
]]>(Organisation : Cécile Chapon, Marine Cellier)
Vendredi 25 & Samedi 26 mai 2018
Aix-Marseille Université, Aix en Provence – 29, avenue Robert Schuman
(salle 2.08, bât. T1 Multimédia)
Programme
Vendredi 25 mai 2018
9h15 : Accueil des participants
9h30 : Présentation et ouverture de la journée (Marine Cellier & Cécile Chapon)
10h – 11h
Diasporas des Caraïbes, Caraïbes diasporiques
[modératrice : Catherine Mazauric]
10h-10h20 : Fély Catan (Université de Miami et Sorbonne Université)
« Les récits des Kala pani dans la littérature indo-caribéenne : une comparaison transnationale. »
10h20-10h40 : Marjolaine Unter Ecker (Aix-Marseille Université)
« Circulations caribéennes et afrodiasporiques dans l’oeuvre de Fabienne Kanor. »
11h-12h00
Écritures caraïbes au féminin : voix et identité
[Modération : Crystel Pinçonnat]
11h00-11h20 : Natacha d’Orlando (Université Paris 8)
« L’Alléluia des « femmes-jardins » : Poétiques écoféministes dans quelques œuvres de Jamaica Kincaid, Edwidge Danticat, et Maryse Condé. »
11h20-11h40 : Pauline Amy de la Bretèque (Sorbonne Université)
« Voix féminines de la créolisation dans Fleur de Barbarie de Gisèle Pineau et Arrival of the Snake Woman d’Olive Senior. »
12h00- 14h00 : Déjeuner.
14h00-15h
Quête de mémoire et récit d’enfance
[modératrice : Cécile Chapon]
14h00-14h20 : Martha Asunción Alonso (Université Complutense, Madrid)
« À la recherche du tan perdu : les cas des écrivaines antillaises Simone Schwarz-Bart, Gisèle Pineau et Michèle Maillet. »
14h20-14h40 : Célia Clermont (Université Jean Monnet, Saint-Etienne),
« Enfances caribéennes : l’exemple de Zoé Valdés et Patrick Chamoiseau. »
15h-17h : Assemblée Générale de l’Association Caracol (https://caracol.hypotheses.org/)
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Samedi 26 mai 2018
9h-30- 10h : Accueil des participants
10h- 11h
Archives et réécritures de l’histoire de l’esclavage
[modératrice : Nelly Rajaonarivelo]
10h-10h20 : Loisa Landragin (Aix-Marseille Université)
« L’archive féminine comme hantologique dans Zong ! de Nourbese Philip et Feeding the Ghosts de Fred D’Aguiar. »
10h20-10h40 : Rocío Munguia Aguilar (Université de Strasbourg)
« De l’archive à la fiction : (ré)écritures de l’histoire au féminin dans les nouveaux récits d’esclaves francophones et hispanophones. »
11h-11h20 : Pause café
11h20-12h45
Poétique, intertextualité et imaginaire caribéen
[modératrice : Cécile Chapon]
11h20-11h40 : Marion Labourey (Sorbonne Université)
« Le réalisme magique, esthétique structurante d’un possible champ littéraire caribéen au XXe siècle ? »
11h40-12h00 : Marco Doudin (Sorbonne Université)
« Comment parler d’intertextualité dans la Caraïbe ? Le cas de Derek Walcott. »
12h00-12h20 : Hélène Davoine (Université Paris-Nanterre)
« Imaginaire caribéen, imaginaire américain : comment penser un élargissement des perspectives comparatistes ? Ébauche de pistes à partir des essais d’Édouard Glissant. »
12h45 : Cocktail de clôture des journées.
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Dans le cadre de la Fédération CRISIS et à l’occasion de la journée d’étude jeunes chercheurs “Migrations et altérités, esquisses théoriques”, huit membres du collectif “Migrations et altérités” issus de trois laboratoires de la Maison de la recherche d’Aix-en-Provence (CAER, CIELAM, LPS) ont présenté une partie des cadres théoriques dans lesquels ils inscrivent leurs recherches. L’objectif était d’établir un cadre discursif commun autour des notions de “migrations” et “d’altérité”. Vous pouvez retrouver dans les pages qui suivent les présentations et les vidéos de leurs interventions :
- Camylla Lima de Medeiros (CIELAM) et Cécile Duquenne (CIELAM) : « Au-delà de la migration : la condition exilique » (page 2) ;
- Vanessa Perdu (CAER) : « Autour du concept théorique de “marge” » (page 3) ;
- Armelle Girinon (CAER) : « Orientalisme(s) et orientaliste(s), divergences et mises au point » (page 4) ;
- Dimitrios Lampropoulos (LPS) : « Stigmatisation de l’autre “schizophrene” et protection du groupe et de l’ordre social » (page 5) ;
- Anouchka Stevellia Moussavou Nyama (CIELAM) : « L’inénarrable de la migration » (page 6) ;
- Laura Balaguer (CAER) : « Le concept de mémoire chez Elizabeth Jelin » (page 7) ;
- Erika Riberi (CIELAM) : « Littérature et espace : la géocritique de Bertrand Westphal » (page 8) ;
- Daniela Vitagliano, (CAER) « De l’Être à l’Autre : dialogisme et altérité au XXe siècle » (page 9).
Présentation :
Le terme « humanisme » est ambigu : il peut désigner le grand mouvement de pensée qui a fédéré les intellectuels de la Renaissance européenne, de Pic de la Mirandole à Erasme, Rabelais et Montaigne. Il peut également désigner une position éthique, qui donnerait à l’homme une valeur privilégiée. Il cesse alors d’être d’une époque ou d’un pays pour interroger l’ensemble de notre histoire et de notre civilisation. L’enjeu de cette émission est de tenter d’articuler ces deux acceptions de l’humanisme.
On s’interrogera d’abord sur ce qui a constitué l’un des éléments caractéristiques de l’humanisme de la Renaissance, le rapport au langage : les humanistes ont cultivé les langues, et d’abord les trois langues de culture que constituaient le latin, le grec et l’hébreu. Il s’agissait, par cette culture, de renouer avec une approche directe et personnelle des textes (à la fois les textes sacrés et la littérature grecque et romaine), de se former soi même un jugement, de revendiquer une position critique. Cette approche devenait possible avec l’invention de l’imprimerie, qui permettait la diffusion des livres. Nous connaissons aujourd’hui une révolution technologique peut-être plus considérable encore, qui nous introduit aux humanités numériques : face à cette révolution, par laquelle jamais autant de livres n’ont été aussi facilement accessibles, et en même temps jamais la littérature, la lecture ne se sont senties aussi fragiles, démunies et menacées, quelle pourrait être la position humaniste ?
Accès :
ESPE
2 Avenue Jules Isaac
13626 Aix en Provence Cedex 01
Héritiers d’une solide tradition théorique issue d’un nouveau regard porté sur la littérature par les critiques tout au long du XXe siècle, la pratique de la recherche en littérature, telle qu’elle se présente au jeune chercheur contemporain, ne peut exister sans un cheminement épistémologique parallèle. Ainsi, dans la continuité des précédents thèmes de ce séminaire des jeunes chercheurs de l’équipe Transpositions, consacrés en 2014 et 2015 aux différents enjeux et espaces de la discipline (« Positions et Transpositions : qu’est-ce que la littérature comparée aujourd’hui ? », « Espaces de la littérature comparée »), puis à la question des langues dans la pratique comparatiste en 2016, (« Le comparatisme à l’épreuve de Babel »), nous aimerions aborder un nouvel aspect de la pratique de la littérature comparée en réfléchissant à la place qu’occupe la ou les théories, qu’elle(s) soie(nt) spécifiquement littéraire(s) ou non, dans nos pratiques.
Calendrier des séances :
Les séances auront lieu aux dates suivantes de 16h30 à 18h30 en salle 2.41 de la Maison de la Recherche d’Aix-en-Provence (29 avenue Robert Schuman, Aix-en-Provence) :
- 18 octobre : présentation et établissement du programme du séminaire
- 1er décembre : Théories et comparatismes à l’épreuve du temps et de l’espace
- 14 décembre : La terre et la mer : approches géocritiques de la Méditerranée
- 18 janvier : Traduction : théorie et pratique
- 8 février : Autour de Hans Blumenberg (invités : Andrea Allerkamp et Pablo Valdivia Orosko de l’Université de Viadrina)
- 1er mars : Théorisons ! (invités : Sophie Rabau et Florian Pennanech, auteurs de l’ouvrage Exercices de théorie littéraire, 2016, Presses de la Sorbonne Nouvelle) Cette séance aura exceptionnellement lieu de 15h à 17h en salle B113 du bâtiment Egger (campus Schuman à Aix-en-Provence).
- 29 mars : “Faut-il être postcolonial ?”
- 12 avril : De la “correspondance des arts” à l’interdisciplinarité
- 10 mai : Récits exiliques
- 14 juin : Relire l’antiquité
Présentation du séminaire :
La théorie : quelle place, quelle fonction, quel positionnement ?
La littérature comparée, parce qu’elle cherche dans son fondement et dans son principe mêmes à dépasser les frontières nationales et disciplinaires, semble s’imposer comme un lieu privilégié pour une réflexion plus globale sur ce qu’est ou peut être la littérature, sur ses enjeux, ses spécificités ou encore ses fonctions. Ainsi, si la section CNU relative à notre discipline a récemment été renommée « littératures comparées », donnant à saisir de prime abord le fait littéraire dans sa multiplicité, la description de la section continue de spécifier, conformément à l’appellation traditionnelle de la discipline, que l’un de ses objectifs peut être « la meilleure compréhension de phénomènes littéraires généraux (littérature générale) »[1], ce qui la rapproche naturellement de la théorie de la littérature. Dans cette perspective, nous pourrons ainsi nous interroger dans un premier temps sur la place de celle-ci dans la pratique actuelle de la littérature comparée, en nous demandant notamment quel espace elle occupe dans nos pratiques respectives, quels en sont les enjeux, comment elle s’articule, dans l’élaboration de la pensée, avec les œuvres proposées à l’étude, et quels écueils peut représenter la « séduction de la théorie » [2] évoquée par Antoine Compagnon dans Le Démon de la théorie.
On cherchera également à évaluer la place tenue par la théorie provenant d’autres champs des sciences humaines et sociales dans l’élaboration de la recherche. En effet, dans la continuité de la réflexion qui avait été proposée en 2014 lors de l’Université d’été d’Aix-en-Provence « La théorie aujourd’hui », il est possible de se demander si, face aux bouleversements idéologiques et épistémologiques qu’ont connus les sciences humaines depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous n’assistons pas aujourd’hui à l’apparition d’« une histoire mondialisée des sciences humaines » qui pourrait préluder à « une vaste recomposition, mondiale et multipolaire, des modélisations théoriques »[3]. Or la littérature comparée, par son caractère interdisciplinaire, exige souvent du chercheur un voyage dans les univers théoriques des autres disciplines, et semble donc être particulièrement concernée par ce type de questionnement. En effet, une telle démarche, qui participe d’abord à l’enrichissement de la pensée en permettant ainsi de multiplier les approches d’un même objet, peut également s’avérer périlleuse pour le jeune chercheur, dès lors que ce dernier tente d’intégrer une théorie provenant d’une autre discipline à sa pratique comparatiste. On peut dès lors s’interroger sur le danger de la perte de la spécificité de la discipline, à la fois éclairée par un socle théorique hybride, mais courant également le risque de se perdre dans cette transdisciplinarité. On pourra également s’interroger sur la démarche inverse, qui consisterait à restreindre dans un champ particulier une théorie transdisciplinaire[4]. Cette démarche peut également être celle d’un auteur, qui adapterait lui-même une théorie née dans un contexte ou une discipline étrangère : quelle difficulté présente dès lors cette double approche de la théorie et de sa transposition ? Face à des littératures non-européennes, la question d’un possible eurocentrisme de la théorie littéraire peut d’autre part mener le jeune chercheur à une négociation entre l’héritage théorique issu de l’université française et les cadres nouveaux par lesquels de telles littératures revendiquent d’autres modes d’interprétation.
Que ce soit dans le cadre de la pratique du jeune chercheur, ou dans celle des auteurs qui composent son corpus, on pourra ainsi réfléchir aux problématiques particulières que posent la circulation et l’appropriation de la théorie.
D’un point de vue méthodologique, il nous semble également intéressant d’interroger nos propres positionnements à l’intérieur du champ de la théorie littéraire : par quelles démarches le jeune chercheur parvient-il à définir sa propre posture? Comment s’articule l’élaboration d’une pensée critique qui soit à la fois stable et cohérente, mais qui respecte cette « position juste » face à la théorie que recommande Antoine Compagnon, « dans l’hésitation, dans la perplexité, dans la disponibilité, dans l’ouverture »[5] ?
La fabrique de la théorie : la littérature comparée comme laboratoire ?
Peut-on apprendre à faire de la théorie littéraire ? C’est la proposition originale et quelque peu subversive que font S. Rabau et F. Pennanech, auteurs de l’ouvrage Exercices de théorie littéraire, paru en 2016 aux Presses de la Sorbonne Nouvelle, qui invitent le lecteur à « se donner les moyens de produire des inventions théoriques » pour « devenir théoricien à son tour », « c’est-à-dire [à] forger des concepts, inventer des systèmes, produire des lois »[6].
Le deuxième volet de ce séminaire s’intéressera à cette possibilité pour le jeune chercheur de produire à son tour de la théorie. Que cette démarche aboutisse à une torsion de la théorie existante et à sa reformulation, ou, pourquoi pas, à l’élaboration d’un nouveau concept, nous aimerions pouvoir échanger autour de la question de la création théorique dans le cadre de la recherche. Pour la présenter, en exposer les limites ou la mettre à l’épreuve, nous invitons les participants de ce séminaire à oser proposer à leur tour leur propre théorie et à exposer, dans le mouvement de l’élaboration de la pensée, les différentes étapes de ce cheminement intérieur par lequel le jeune chercheur peut (parfois) passer de la manipulation de la théorie à sa production.
Forts de ces premiers questionnements, les buts et les enjeux de cette nouvelle édition du séminaire jeunes chercheurs du groupe Transpositions restent les mêmes que ceux des années précédentes : permettre aux jeunes chercheurs de réfléchir sur leur propre pratique de la discipline tout en la confrontant à celle des autres participants, afin de leur permettre de circonscrire de manière plus claire leur propre espace de travail et d’accentuer le champ de visibilité de leurs travaux, tout en maintenant un esprit général de partage et de soutien. Le séminaire pourra accueillir des étudiants doctorants ou des jeunes chercheurs ayant soutenu leur thèse depuis moins de quatre ans, principalement dans la discipline de la littérature comparée, mais provenant également d’espaces transversaux, en particulier dans les domaines des arts et des sciences humaines.
Contact :
- Marine Cellier : marine.cellier@univ-amu.fr
- Erika Riberi : erika.riberi@univ-amu.fr
[1] https://www.cpcnu.fr/web/section-10
[2] Entretien avec Antoine Compagnon, professeur de littérature française à la Sorbonne (Paris IV) et à Columbia University (NewYork), en ligne : https://vox-poetica.org/entretiens/intCompagnon.html.
[3] https://cielam.univ-amu.fr/renewingtheory
[4] On pense notamment au courant des théories postcoloniales, qui part de la littérature pour s’étendre à toutes sciences sociales.
[5] Entretien avec Antoine Compagnon, op.cit.
[6] Citations extraites de la présentation du livre sur la page internet Fabula : https://www.fabula.org/actualites/s-rabau-f-pennanech-exercices-de-theorie-litteraire_74808.php.
]]>Cet essai est la première étude comparative consacrée aux productions des héritiers de l’immigration en France et aux États-Unis. Retissant une histoire familiale brisée par l’immigration, le personnage s’invente à travers un récit, une figure d’alliance avec le pays d’accueil auquel il est adressé.
This book is the first comparative study devoted to the works of both Chicano writers in the United States and the heirs of Algerian immigrants to France. Weaving their family histories broken by immigration, characters invent themselves, forging narrative alliances with and within the host country.
Lundi 21 mars 2016 à 18h aura lieu à l’espace LECLERE à Marseille une conférence de Lise Wajeman intitulée “L’amour de l’art, érotique de l’artiste et du spectateur au XVIe siècle”.
« L’amour de l’art » à la Renaissance, loin de concerner les seuls traités d’arts, intéresse aussi la théologie, la médecine ou les fictions, qui l’abordent souvent de façon concrète, comme une circulation désirante entre l’artiste, l’image et le spectateur. L’art qui s’invente au XVIe siècle vise à atteindre le spectateur, dans sa subjectivité propre, en le charmant : la beauté n’est plus celle d’un idéal de vérité objective, elle cherche à flatter les affects et fait de son pouvoir érotique un critère de vérité sensible. Les effets de séduction deviennent constitutifs de la définition de l’art et l’objet de cette étude est d’en comprendre les modalités et conséquences. L’enjeu est d’observer la naissance d’un sentiment pour l’art, au moment même où s’invente l’art moderne : l’instauration de nouveaux codes de représentation, qui sont encore les nôtres aujourd’hui, est liée à une nouvelle érotique.
Lise Wajeman est maître de conférences en littérature comparée à l’Université d’Aix-Marseille. Son ouvrage est paru aux éditions de la Librairie Droz chez qui elle a déjà publié en 2007 « La parole d’Adam, le corps d’Eve. Le péché originel au XVIe siècle ».
Présentation Jean-Noël Bret
Proposition AEPHAE association euroméditerranéenne
pour l’histoire de l’art et l’esthétique acc.marseille@free.fr
et Librairie L’Attrape Mots, 212 rue Paradis 13006 Marseille
Informations pratiques :
Entrée libre
LECLERE
Maison de vente aux enchères
5, rue Vincent Courdouan 13006 Marseille
à hauteur du 132 rue Paradis, métro Estrangin
Parking : impasse Montevidéo, 129 rue Breteuil
04 91 50 00 00
www.leclere-mdv.com



