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du protectorat à l’indépendance (1881-1956)
Coordinatrice axe Judaïsmes Contemporains
Groupe Sociétés Religions Laïcités (UMR 8582)
L’entité organisatrice est le Centre français du judaïsme tunisien (président:Jean-Marcel Nataf) en partenariat avec les institutions universitaires suivantes:
– le Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC) de l’Université de Nice
-le Groupe Sociétés, Religions, Laïcité (GSRL) CNRS-Ecole Pratique des Hautes Études
-le Centre de Théorie et Analyse du droit (CTAD) CNRS-Université de Paris-Nanterre
Les propositions sont à adresser au plus tard le 15 juillet 2021 à l’adresse e-mail suivante spécialement ouverte pour la réception des propositions:
Joëlle Allouche Benayoun
https://www.gsrl.cnrs.fr/
CNRS, Groupe Sociologies, Religions, Laïcité
Miroir fidèle des tropismes de notre époque, la recherche scientifique semble inscrire l’histoire et le droit de plus en plus ouvertement dans une perspective mondiale et universelle, prenant ainsi souvent à rebours l’approche et la méthodologie épistémologiques antérieures, au risque de négliger ou de sous-estimer la richesse et la spécificité des histoires nationales, régionales et/ou locales. Si ces dernières ont, pendant longtemps, fait l’objet d’études nourries et approfondies (notamment de la part des pays occidentaux sur eux-mêmes), elles n’ont toutefois point atteint à l’exhaustivité. À l’évidence, tout n’a pas été dit, tant s’en faut, surtout concernant l’histoire du Maghreb dont la richesse, la complexité et la diversité semblent être l’un des traits majeurs. C’est particulièrement le cas pour la Tunisie, dont la population juive, installée de très longue date sur ces terres du Sud de la Méditerranée, est porteuse d’une histoire et d’une identité civilisationnelle et culturelle exceptionnelles, mais encore trop largement méconnues, en dépit des travaux estimables, datant aussi bien de la période coloniale, que des deux dernières décennies. En effet, jusque-là, la production scientifique s’est essentiellement attachée à mettre en lumière le judaïsme tunisien dans ses dimensions historiques, sociologiques, cultuelles et ritualistes, mais s’avère, en revanche, encore lacunaire à de nombreux égards.
C’est la raison pour laquelle ce colloque, résolument novateur et dont les Actes feront l’objet d’une publication, nourrit l’ambition d’orienter et de concentrer ses recherches sur les manifestations juridiques et religieuses du judaïsme tunisien, ainsi que sur les liens qu’elles entretiennent entre elles. Conçues comme une opportunité et une occasion d’articuler « micro et macro » histoire, de relier opportunément approche locale et globale, ces rencontres se dérouleront sur une durée volontairement ramassée, pour leur lancement, afin de conserver attractivité et dynamisme (une soirée introductive et toute une journée de travail). Elles s’emploieront à mettre au jour et à révéler toute la richesse de cette tradition, tant sur le plan juridique que religieux, en montrant combien l’histoire nationale s’emboîte dans des perspectives géostratégiques et géopolitiques de dimensions internationales et combien, en retour, la donne planétaire initiée par les grandes puissances impériales d’alors, les circulations humaines, techniques et savantes, ont contribué à façonner le visage de la Tunisie, du Protectorat (1881) jusqu’à son indépendance (1956).
L’originalité de ces journées d’études et le cadre général dans lequel elles se situent conduisent, plus précisément, à organiser les interventions de ce colloque autour de deux axes de recherche et de réflexion :
- L’accession des Juifs de Tunisie à la « modernité » occidentale : analyse de ses manifestations juridiques et religieuses
À partir de 1881, le Protectorat a pour effet, avoué ou non, d’arracher les Juifs à une arriération supposée pour les ancrer de plain-pied dans un avenir présenté comme ouvert sur le monde et débordant d’espérance. L’entrée des Juifs de Tunisie dans la « modernité » – pour reprendre la vision évolutionniste française et, plus largement, occidentale – se traduit par des manifestations tout à fait concrètes et appréhensibles sur le plan juridique et religieux qu’il conviendra d’évaluer, de mesurer, d’apprécier et de mettre en perspective. Ce sera l’objet de ce premier axe qui, notamment, consacrera ses investigations aux thématiques suivantes :
- la condition juridique des Juifs de Tunisie : en précisant toutes les implications qui en découlent, elle sera traitée tant d’un point de vue général (ainsi, les Juifs, sujets jusque-là, deviennent-ils citoyens grâce au Protectorat ?) que sous celui, très particulier, du statut de la femme juive tunisienne (quelle est désormais la place qui lui est accordée ? constate-elle une modification et une évolution notables de sa condition et de son statut ?). Plus globalement, il conviendra donc de s’interroger, en particulier du point de vue du genre, sur la représentation de la femme et sur celle de la masculinité pour la société juive.
- l’ordre juridique compétentet la question du pluralisme juridique : il conviendra de déterminer le droit positif dont relèvent les Juifs de Tunisie (s’agit-il du droit issu du Protectorat français, ou bien du droit issu de la jurisprudence rabbinique…, ou bien encore des deux systèmes juridiques alternativement, suivant les domaines concernés et/ou la nationalité des parties ?… Il s’agira également de tenter d’apprécier quelles places sont susceptibles d’occuper les stratégies des justiciables, de type forum shopping, par exemple) ;
- la question de la compétence juridictionnelle et d’éventuels conflits de compétences(corollaire de l’interrogation précédente ; il conviendra de donner des exemples historiques, et force détails, afin de savoir quelles sont, des juridictions françaises ou rabbiniques, celles qui sont compétentes) ;
- les décisions jurisprudentielles notables: il s’agira de monter, sur la base d’exemples concrets, si la jurisprudence rabbinique fut appliquée par les tribunaux français, et si oui pourquoi, comment et quelle en est la teneur ; ou bien s’il fut fait application, quasi exclusivement, de la jurisprudence du droit français du Protectorat.
- La réaction des Juifs de Tunisie à l’égard de la « modernité » occidentale : perplexité, circonspection, opposition : éclairage juridique et religieux
Il conviendra, ici, de montrer s’il y a eu, dans la population juive de Tunisie et/ou chez les rabbins, des mouvements d’hostilité, de résistance à la modernité occidentale, et française en particulier, considérée par d’aucuns comme un dangereux mirage, synonyme à court ou moyen terme d’assimilation et de désaffiliation d’avec le judaïsme et la halakha. Cet axe de recherche pourra être notamment envisagé à travers les interrogations suivantes :
– la jurisprudence rabbinique contre la modernité ?
Les recherches se focaliseront sur le point de savoir si l’on peut parler, de la part des rabbins et au travers de la jurisprudence qui émane de leurs tribunaux, d’une offensive menée sciemment contre « l’appel d’air » et la séduction suscitée par la modernité occidentale et le risque de désaffiliation religieuse qui s’en suit pour les fidèles.
La même investigation pourra être conduite à l’égard des justiciables ;
–les courants favorables à la modernité
Ce colloque permettra également d’élargir et d’approfondir les recherches consacrées (depuis une vingtaine d’années) aux jeunes intellectuels juifs formés dans et par les Universités françaises. Si leurs idées et leurs actions ont surtout été envisagées sous l’angle de la revendication de la nationalité française et des réformes sociales, en revanche, leur vision de la juridiction rabbinique et leurs propositions de réformes sur l’organisation et la compétence des juridictions restent à analyser. Cette thématique devrait pouvoir être judicieusement complétée et enrichie par une étude spécifique dédiée au courant des Maskilim (le courant juif des Lumières). Ces derniers ayant milité pour une « modernité juive » cherchant à allier les progrès civilisationnels de la culture française et européenne avec les principes et les pratiques de la tradition juive, d’une part, et, d’autre part, s’employant à conjurer une assimilation considérée comme menaçante pour la survie des communautés juives.
– Des justiciables entre « tradition » et « modernité » ?
Si certains justiciables ont très bien pu saisir les tribunaux rabbiniques pour que perdure l’ordre traditionnel, à l’inverse, la saisine de ces mêmes tribunaux a pu également être effectuée par d’autres Juifs désireux d’accéder à la modernité, mais soucieux de concilier celle-ci avec leur attachement à la tradition et, par conséquent, désireux de voir leur démarche juridiquement sanctionnée par leurs tribunaux religieux… En outre, ces investigations constitueront le cadre opportun pour s’interroger sur la pertinence des concepts de « modernité et de « tradition » dans leur contexte historique jusqu’à leur emploi actuel.
Les recherches porteront notamment sur les témoignages historiques de l’attachement qu’ont pu manifester certaines individualités ou groupes à travers leur fidélité à leur patrimoine et leur observance des prescriptions religieuses.
Il conviendra, en outre, d’analyser très scrupuleusement la position du gouvernement tunisien indépendant à l’égard de l’existence d’une juridiction rabbinique dans l’ordre juridique national et à l’égard du statut de la femme juive, alors qu’il laïcisait la justice tunisienne et qu’il émancipait la femme musulmane. Il faudra également s’interroger sur l’existence d’une « modernité » post-indépendance (inclusion-intégration des Juifs dans l’État-nation), sur les consultations et des discussions engagées entre les autorités tunisiennes et les élites juives, ainsi que sur les réactions face à la suppression du tribunal rabbinique en 1957, puis la dissolution du conseil de la communauté de Tunis en juillet 1958.
Les sources écrites, s’il en existe, comme les témoignages particuliers ou communautaires, les fonds archivistiques, écrits / ouvrages / traités…feront l’objet d’une exploitation scientifique systématique et rigoureuse.
La conclusion du colloque pourrait opportunément constituer le cadre d’un exercice comparatiste fructueux, donnant ainsi l’occasion de mettre en regard la situation des juifs de Tunisie et du Maroc, par exemple, populations toutes deux soumises à un même régime politique, juridique et administratif, celui du protectorat français, mais dont les implications et les effets n’ont pas été similaires.
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We are delighted to announce a new international Conference which is taking place as part of the European Year of Cultural Heritage in 2018. Urban Jewish Heritage: Presence and Absence is being held from 3-7 September 2018 in the World Heritage City of Krakow, Poland. The Conference will bring together academics, planners, policy makers and community leaders to examine and discuss the pasts, presents and futures for cities with Jewish Heritage, particularly in Europe.
Over the centuries, cities across Europe and around the world have been impacted by their Jewish communities; as places of both presence and absence. This Conference seeks to explore themes such as sustainability, tourism, conservation, representation and interpretation of urban Jewish heritage across different sectors and disciplines.
The Conference is being organised by the Ironbridge International Institute for Cultural Heritage and the Foundation for Jewish Heritage, in association with the City of Krakow and the Villa Decius Association, Poland.
Professor Mike Robinson, Director of the Ironbridge International Institute for Cultural Heritage said of the Conference:
‘The cultural diversity of every city is an essential heritage resource; it forms part of the narrative of place. In this Conference we wish towns and cities across Europe to focus upon how they can re-vitalise, interpret and be proud of their Jewish Heritage in its tangible and intangible forms, not only for the present Jewish community but for wider society and future generations. We are delighted to be working with our Polish partners to bring you this important International Conference and to focus on state of the art research, policy and practice that will be of value to many urban centres.’
Michael Mail, Chief Executive of the Foundation for Jewish Heritage added:
‘The Jewish people have a vast cultural heritage that has produced many unique and beautifully constructed buildings. However the tragic events of the 20th century have meant that many Jewish communities simply disappeared leaving buildings unused and highly vulnerable. There has in recent years been growing interest in preserving, and presenting, Jewish heritage right across Europe. With 2018 designated by the EU the ‘European Year of Cultural Heritage’, this seemed an excellent moment to bring together leading theorists and practitioners working on Jewish heritage to consider collectively the various models that are emerging and the issues and questions these pose; to look at both achievements and challenges ahead.’
The call for papers is now open, and we encourage participation from the fullest range of disciplines and sectors. To read the full call for papers, with details of the indicative themes of the Conference, and information on how to submit an abstract, please click on the link below. The deadline to submit a 300 word abstract is 9th April 2017.
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LUNDI 12 JUIN 2017
Université de Lausanne, Bâtiment Géopolis, salle 2121
9h 30 Accueil des participants
Chantal Bordes Benayoun et Jacques Ehrenfreund
10h-13h
Introduction. Jacques Ehrenfreund, UNIL, Une absence si présente. Quelques remarques sur la place des Juifs dans les imaginaires.
Modératrice : Muriel Katz, UNIL
Martine Benoit, Université de Lille, Histoire juive et Shoah dans la littérature est-allemande après la chute du Mur : (re)mémoration chez Jakob Hein et Wladimir Kaminer.
Paul Zawadzki, Université Paris 1 Sorbonne, Passé juif et projet démocratique. Réappropriation de soi et travail de la reflexivité historique en Pologne (1975-2005)
Pause
Geneviève Zubrzycki, Université du Michigan, Phantom Limbs and the National Body: The Politics of Jewish Absence in Contemporary Poland.
Giorgia Foscarini, Université Ca’ Foscari de Venise, Jewish Memories and Stories in South Western Poland: the Case of Brama Grodzka NN Theatre and Heritage Centre
Discussion
14h30-17h30
Modératrice : Yolande Cohen, CNRS/IDE-MEC
Harvey Goldberg, Hebrew University of Jerusalem, Remnants of Neighborliness: Qaddafi’s Pilgrims and Libyan Jews in a Jerusalem Hotel
Hannah Cohen Perez and Esther Schely-Newman, The Hebrew University of Jerusalem, Recreating Holiness: Slat el Guettar in Israel
Dario Miccoli, Université Ca’ Foscari Venise, Screen memories ? Jewish Encounters in Twenty-First Century Egyptian Cinema.
Michèle Baussant, CRFJ, CNRS, Devenir
« réfugié juif des pays arabes » : les passés
juifs au prisme du juridique et du politique
Discussion
MARDI 13 JUIN 2017
Bâtiment Géopolis, salle 2121
10h-12h30
Modératrice Chantal Bordes-Benayoun, CNRS
Emanuela Trevisan Semi, Université Ca Foscari de Venise, Entre lieux de mémoire et lieux d’oubli au Maroc : quelle politique et quels acteurs pour la mémoire juive?
Susan Gilson Miller, UC DAVIS, Creating New Agendas for Jewish Historical Research in Morocco
Yolande Cohen, Université du Québec à Montréal, Noureddine Harrami, Université Moulay Ismail de Meknès, « De la suppression à l’appropriation : mémoires des lieux juifs au Maroc »
Discussion
14h -17 h30
Modératrice : Michèle Baussant
Danielle Rozenberg, Université Paris 10 — ISP/CNRS, Espagne : l’héritage de Sefarad à l’épreuve d’interrogations identitaires contemporaines
Marina Pignatelli, Université de Lisbonne, The Marranos Today: an Ethnography of the Making of Portuguese Jews and New-Christians’ Memory and Heritage at Work.
Discussion générale
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- the first goal is to combine research works developed in the filed of sociology and anthropology related to Jewish studies, in different countries. Not only ailing from European or American (both north and south) countries, but also from countries where Jewish studies still play a marginal and isolated role (Morocco, Egypt, certain eastern countries…).
- Another goal is to inform researches conducted in other subjects, starting from the cases considered in the field of Jewish studies. In a world that is both extremely connected and at the same time confronted with new divisions and the strengthening of borders, both material and symbolic, this carnet constitutes a kind laboratory not only to grasp forms of distinction and affiliation, but also dynamics of local integration and marginality, between Israel, considered as the central reference for Jewishness and Judaism, and diasporas with their multiple affiliations and spaces of reference. In addition to contributing to the understanding of the topic “Judaism”, whose contours are continuously redefined by the tensions between its center and its margins, the scientific approach here proposed takes part in the debate of different disciplines making use each time of an angle particularly appropriate to each one of them.
- The third goal is to articulate the debate of social sciences together with that of historical sciences. This practice will be fundamental in order to grasp the specificities of the collective experience of Jews throughout history. This will also help to highlight the contribution from one side of social sciences (here: sociology, anthropology, political science and geography) and from the other of various forms of knowledge (such as: literature, cinema, music or pop culture in the broad sense of the term), to the construction of a comparative analysis of the multiple facets of Jewish identity. A jewish identity that is characterized by multiple dynamics when it comes to define and perform the principle of distinction, at a time of globalization and at the very hearth of Judaism, all the same constantly characterized by its internal differences. In this sense, to work on “the Jewish worlds” means also to understand how their dynamism, and their permanence through time, may have also fed on the sources of this internal diversity which, far from destroying the idea of unity, paradoxically contributed to its nourishment.
L’objectif de ce carnet est au moins triple :
- mettre en dialogue les recherches en sociologie et anthropologie du fait juif, développées dans différents pays: non seulement en France, en Italie, en Suisse ou en Espagne, en Israël, aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil ou encore en Argentine, mais aussi dans des pays où ces recherches restent plus ou moins marginales et isolées (Maroc, Egypte, certains pays de l’Est Europe);
- éclairer les recherches conduites dans les aires culturelles diversifiées à partir de l’exemple du monde juif. Ce dernier constitue de fait une sorte de laboratoire pour saisir, dans un monde tout à la fois intensément connecté et confronté à des nouvelles divisions et au renforcement des frontières, tant matérielles que symboliques, les régimes de distinction et d’affiliation, les ancrages locaux et les dynamiques d’extranéité, entre Israël – comme foyer ou référence de la judéité et du judaïsme – et des diasporas aux multiples espaces de référence. Au-delà de la contribution à la compréhension de l’objet « judaïsme », dont les contours doivent continuellement être redéfinis, car constamment retravaillés par la tension entre des centres et des marges de plus en plus nombreuses, la démarche scientifique prend part aux débats des différentes disciplines par un angle d’approche particulièrement approprié;
- tout en articulant leur réflexion à celle des sciences historiques dont l’apport est décisif pour saisir la spécificité de l’expérience collective des juifs au sein de l’histoire humaine, mettre en valeur la contribution des sciences de la société (principalement ici : sociologie, anthropologie, science politique et géographie) et des formes alternatives de savoirs (issues de la littérature, du cinéma, de la musique ou de la culture « pop » en sens large du terme), à l’analyse comparative des facettes multiples de l’appartenance juive. Il s’agit de montrer comment cette dernière est traversée par des dynamiques hétérogènes dans ses manières de penser et de mettre en pratique, à l’heure de la mondialisation, le principe de la distinction, au cœur même d’un judaïsme également caractérisé par sa diversité interne. En ce sens, travailler sur les mondes juifs, c’est aussi comprendre comment leur dynamisme et leur maintien à travers le temps se sont aussi peut-être abreuvés aux sources de cette diversité qui, loin de détruire l’idée d’unité, a au contraire paradoxalement contribué à la nourrir.