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Au mois de mai, le service Arts de la BNU a reçu de la part d’Hélène Koehl, présidente de l’association Les Amis d’Alfredo Müller, un don de treize ouvrages principalement consacrés au peintre et graveur toscan.

Alfredo Müller est né en 1869 à Livourne dans une famille de négociants suisses. À Florence, il est l’élève préféré du maître portraitiste Michele Gordigiani, avant que la famille Müller ruinée par le krach de la banque de Livourne n’émigre à Paris en 1895. Le jeune peintre est accueilli à Montmartre dans l’atelier du graveur Eugène Delâtre et durant la décennie 1896-1906, il devient l’un des maîtres de la gravure en couleurs. Admirateur de Puvis de Chavannes, ami de Steinlen et d’Erik Satie, il rencontre Pissarro, Cézanne, Renoir, Toulouse-Lautrec. Après avoir trouvé à Osny un lieu pour réaliser les grands motifs de frises murales que le marchand Sagot lui a commandés, il réside avec son épouse à Suresnes, puis à Vernouillet jusqu’en 1912. Sa peinture est exposée en 1908 par la galerie Rosenberg. Il est naturalisé français en 1910 et en 1914 le toscan Müller, de retour en Italie après vingt ans d’absence, expose avec Matisse à la 2e Sécession de Rome puis rejoint ses amis florentins. Le couple Müller ne retourne à Paris qu’en 1932, lors de la montée du fascisme. Le peintre décède à Paris en 1939.

Durant ses années florentines, Alfredo Müller est un ardent défenseur des arts décoratifs et des métiers d’art. Après les affres de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs grandes toiles représentant des scènes de commedia dell’arte sont retrouvées dans les années 1970 au gré d’une succession. Cette découverte est à l’origine des recherches menées à Pise et à Florence dans les départements d’histoire de l’art des professeurs Raffaele Monti et Giuliano Ercoli.

L’association Les Amis d’Alfredo Müller peintre et graveur est créée à Strasbourg fin 2010. Son objet est d’identifier, promouvoir et répertorier l’œuvre d’un artiste « européen trop tôt », de favoriser les recherches transnationales, d’exposer et de permettre la conservation des œuvres par les musées et les institutions.

Le catalogue raisonné trilingue de l’œuvre sur papier publié en 2014 est suivi de celui de l’œuvre peint en 2017. Grâce au travail de l’association, la collection des estampes de Müller conservées par la Bibliothèque nationale de France est passée de treize à quarante pièces. Pour sa part, le département des Estampes du Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg possède deux œuvres de l’artiste.

Depuis 2025, La Colombaia, revue d’art et d’histoire de l’association, a pour mission d’ouvrir grand le panel des recherches et des signatures.

 

Avec ce don, une vingtaine d’ouvrages est désormais disponible à la BNU permettant de découvrir l’œuvre d’Alfredo Müller et son contexte, depuis l’article d’Emanuele Bardazzi et Hélène Koehl publié par Les Nouvelles de l’Estampe en 2011 jusqu’au catalogue de l’exposition Rêver d’Italie avec Alfredo Müller, ouverte au Musée du château des Rohan de Saverne jusqu’au 15 novembre 2025.

Nos remerciements à Hélène Koehl pour ce don et sa contribution à la rédaction de cet article.

 

Liens :

Site de l’association des Amis d’Alfredo Müller.

Hélène Koehl et Emanuele Bardazzi, « Le peintre et graveur Alfredo Müller »Nouvelles de l’estampe, 233-234 | 2011, 18-32.

Bibliographie des livres consacrés à Alfredo Müller ou édités par l’association, dans le catalogue de la BNU.

Oeuvres d’Alfredo Müller dans Gallica. 

Exposition “Rêver d’Italie avec Alfredo Müller”, Saverne.

Soleil pâle (Eglise de Triel-sur-Seine), 1907-1908. Huile sur toile, 73 x 60 cm. Collection privée, France. Copyright Roger Haeffelé, Europ Flash, Strasbourg

[Léda], 1898-1899. Eau-forte et aquatinte en couleur, 58,6 x 44,5 cm (f.), 40 x 37 cm (élt. d’impr.). Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, AA20-5 (MULLER, Alfredo). Source gallica.bnf.fr / BnF.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Todi (Paesaggio toscano), 1914. Huile sur toile, 84 x 91 cm. Collection d’Arte Moderna di Palazzo Pitti Firenze, Inv. 145436. Copyright Polo Museale Regionale della Toscana. Gabinetto Fotografico

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

]]> https://rbas.hypotheses.org/2637/feed 0 La Revue des livres pour enfants fête ses 60 ans https://rbas.hypotheses.org/4399 https://rbas.hypotheses.org/4399#respond Mon, 15 Sep 2025 10:33:31 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4399 C’est en 1965 qu’est créé cette revue d’étude sur le livre pour enfants, sous son premier titre le “Bulletin d’analyse de livres pour enfants[1]. Le numéro 1 n’a rien de ce que fait la revue de nos jours : pas de couverture signée par une illustratrice ou un illustrateur, pas d’illustrations du tout, pas de couleurs, seulement du texte. Toutefois, l’objectif de ce Bulletin puis de la « Revue des livres pour enfants » a toujours été de proposer des analyses critiques de livres pour enfants pour naviguer au travers de la production éditoriale toujours plus foisonnante et permettre aux professionnel·le·s de la lecture de se repérer dans cette production.

Actuellement, 200 à 300 livres, jeux vidéo, revues sont analysés à chaque parution. D’abord destinée aux bibliothécaires, le public touché s’est élargi avec maintenant des éditeur·rice·s, des libraires, des auteur·rice·s, des illustrateur·rice·s, et des spécialistes de la littérature pour la jeunesse qui lisent avec plaisir et enthousiasme cette revue. 

 

©Couverte du n°52 de 1976 par Agnès Rosenstiehl 

 

Le titre du Bulletin change en 1976 et devient la « Revue des livres pour enfants » mais toujours avec le même engagement. Le design de la revue change un peu, le nombre de page augmente aussi car au fur et à mesure, la revue se dote d’articles de fonds sur l’actualité de la littérature jeunesse, en France mais aussi dans le monde avec également de grands dossiers thématiques comme par exemple « Les littératures de l’imaginaire » en 2013 ou « Mangas, la déferlante » en 2002 et plus récemment sur le genre. A partir de 2000, un numéro par an est consacré à un pays, le premier ayant été l’Espagne. En 2006, les jeux vidéo font leur entrée dans la « Revue des livres pour enfants ».

 

La « Revue des livres pour enfants » à la HEAR

Alors, pourquoi cette revue à la bibliothèque de la Manufacture ?

Pour accompagner l’enseignement de l’illustration à l’école qui existe depuis 1971 lors de la création de l’atelier par Claude Lapointe. La collection conservée à la bibliothèque a 28 ans et nous avons presque tous les numéros, il ne nous en manque que 3. Le n° 299 de février 2018 intitulé « Les écoles de la création » consacre son dossier aux écoles qui forment au dessin et à l’illustration et c’est l’école de Strasbourg qui ouvre ce dossier. Plusieurs ancien·ne·s étudiant·e·s ont déjà fait la couverture de la Revue et presque à chaque numéro, des albums, des bandes dessinées et des documentaires d’ancien·ne·s sont chroniqués.

 

©Couverte du n°299 de 2018 par Éric Garault

 

Le dernier numéro, célébrant les 60 ans de la revue est consultable à l’espace périodiques de la bibliothèque. Les numéros précédents sont soit disponibles sur demande pour les plus anciens et les plus récents sont accessibles au 2ème étage de la bibliothèque de la Manufacture, à la cote 741.

Réellement, le 1er numéro en notre possession est le 64 de 1978, puis nous avons le 90 de 1983, le 92, le 98 (1984), le 113 (1987) et enfin le118 (1987).

D’autres revues autour de la littérature jeunesse, de l’illustration et de la bande dessinées sont présentes dans les collections de la bibliothèque. On citera « Blink Blank », « Crypte tonique », « Hors cadre[s] », « Pan : revue littéraire et dessinée », « Roven » et« XXI ».

 

L’illustration à la bibliothèque de l’école des arts décoratifs de Strasbourg

La bibliothèque de la Haute école des arts du Rhin est née dès les débuts de l’école en 1892. L’illustration a toujours fait partie de ses collections puisque la bibliothèque possède un fonds de documents sur le dessin, la gravure, l’illustrations de presse, des livres pour enfants datant du 19e siècle.

Néanmoins, l’illustration n’était pas encore enseignée à l’école et ne possédait pas d’atelier spécialisé avant les années 1970. En effet, c’est en 1971, que l’illustrateur Claude Lapointe propose au directeur de l’époque, François Cacheux, de créer l’atelier illustration à l’école des arts décoratifs de Strasbourg. Dans un entretien publié sur le site du Centre Internationale de la Bande dessinée et de l’Image, Claude Lapointe dit : « En 1967, il n’y a pas d’atelier d’illustration. Cette branche des arts graphiques n’est mentionnée nulle part. Pas plus en 1962 quand j’y étais étudiant. Cacheux, n’en fait pas mention quand nous lui présentons notre projet en 1971. Il accepte, conscient de répondre à une demande bien dans l’esprit de l’après 68, et d’apporter une coloration spécifique et originale à l’école, bien que l’illustration soit assez peu appréciée dans le milieu de l’art. »[2]

 

Avec la création de cette atelier, l’offre documentaire de la bibliothèque doit s’étoffer sur ce sujet. Cela tombe bien : les années 1970 sont une époque charnière pour la littérature jeunesse avec un effervescence éditoriale autour de l’enfance et de sa littérature, tant en termes de publication pour les enfants que de bandes dessinées mais aussi de publications autour de ces thèmes. Les bibliothécaires acquièrent donc des livres pour enfants et des bandes dessinées pour accompagner ce nouvel enseignement de l’école. Plus tard, une partie de la bibliothèque professionnelle de Claude Lapointe rejoindra les fonds de la bibliothèque.

 

La « Revue des livres pour enfants » est un formidable témoin de l’évolution de l’édition et de la presse pour la jeunesse, une véritable boussole de la littérature pour la jeunesse, qui permet de connaître la production éditoriale du moment, de comprendre que les enjeux de la société actuelle sont ancrés dans la littérature jeunesse, s’en informer, s’en inspirer.

Petite fierté, la couverture de ce numéro 344 de septembre 2025 dédié au 60 ans de la Revue des livres pour enfants a été dessiné par un ancien étudiant de l’école, Laurent Moreau, diplômé de l’école des arts décoratifs de Strasbourg en 2007. 

 

©Couverte du n°343 de 2025 par Laurent Moreau

[1] Leroy-Terquem, M. (2025, septembre). L’histoire de la revue des livres pour enfants en dessin. La Revue des Livres Pour Enfants, 343.

[2] Entretien – Claude Lapointe et l’atelier d’illustration des Hautes écoles des Arts du Rhin. (s. d.-b). Cité Internationale de la Bande Dessinée et de L’image. Consulté le 11 septembre 2025, à l’adresse https://www.citebd.org/neuvieme-art/claude-lapointe-et-latelier-dillustration-des-hautes-ecoles-des-arts-du-rhin

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https://rbas.hypotheses.org/4399/feed 0
La Bibliothèque des images. Livres et arts graphiques en dialogue (XIXe-XXIe siècles) https://rbas.hypotheses.org/4221 https://rbas.hypotheses.org/4221#respond Mon, 02 Jun 2025 14:28:57 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4221 Filippo Tommaso Marinetti, Les mots en liberté futuristes, 1919, Milan, Edizioni Futuriste di Poesia, Strasbourg, Bibliothèque des Musées Crédit photo Mathieu Bertola

Filippo Tommaso Marinetti, Les mots en liberté futuristes, 1919, Milan, Edizioni Futuriste di Poesia, Strasbourg, Bibliothèque des Musées. Crédit photo Mathieu Bertola

Jusqu’au 21 septembre au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg

 

L’image imprimée et le livre partagent une histoire commune depuis leur apparition. Elles ont exploré ensemble de nouveaux territoires graphiques et littéraires, repoussant les limites techniques tout en reformulant régulièrement la relation texte-image.

Cette présentation, qui met en dialogue les collections de la Bibliothèque des Musées de Strasbourg et les fonds d’art graphique du Musée d’Art moderne et contemporain, explore les différentes modalités de ces rencontres en s’adossant à quelques séquences historiques. Elle propose aussi des mises en relation plus inattendues, qui révèlent les enjeux communs d’œuvres parfois très éloignées.

L’histoire de l’imprimé au XIXe siècle, est caractérisée par la coexistence de procédés d’impression de l’image héritées des siècles passés (gravure sur bois et sur cuivre) et de techniques issues de perfectionnements récents pouvant faciliter l’appréhension des œuvres sérielles par les artistes, et assurer des tirages plus importants (lithographie, chromolithographie, héliogravure). Au courant du XXe siècle, les progrès de la presse doteront également les éditeurs des moyens dérivés de la photographie et adaptés à l’utilisation des rotatives.

 

Gustave Doré, « ô merveilleux ouvrage! Quel édifice parmi nous pourrait lui être comparé! », illustration pour L’Arioste, Roland Furieux, 1879, gravure sur bois, Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain Crédit photo Mathieu Bertola

Gustave Doré, illustration pour L’Arioste, Roland Furieux, 1879, Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain. Crédit photo Mathieu Bertola

Joseph Sattler, Die Niebelunge, 1898, Berlin, Verlag von J.A. Stargardt, Strasbourg, Bibliothèque des Musées Crédit photo Mathieu Bertola

Joseph Sattler, Die Niebelunge, 1898, Berlin, Verlag von J.A. Stargardt, Strasbourg, Bibliothèque des Musées. Crédit photo Mathieu Bertola

Mais certains artistes ont également réinvesti des techniques primitives comme la gravure sur bois de fil. L’Âge industriel est donc marqué par une diversité de procédés d’impression des œuvres graphiques ou photographiques qui participera d’un vaste atelier d’expérimentations et contribuera à des évolutions significatives de la définition de l’illustration. Ainsi Gustave Doré, qui réhabilite la technique de la gravure sur bois avec les perfectionnements de la gravure de teinte, se place au centre d’une mécanique éditoriale qui rend hommage au livre ancien, tout en l’adaptant aux exigences de l’industrie éditoriale. Il a contribué à professionnaliser le métier d’illustrateur, devenu central dans le processus éditorial, et à l’émanciper du texte. Par la suite, des artistes comme Max Klinger, Frans Masereel ou encore certains surréalistes comme Max Ernst, bénéficieront de cet héritage et proposeront des dispositifs narratifs reposant sur les seules images.

Le développement de la lithographie en couleurs au tournant du XXe siècle a, quant à lui, profité conjointement à l’affiche et aux revues illustrées, diffusant l’image aussi bien dans les librairies que sur les murs des villes. Les recherches ornementales d’Eugène Grasset y côtoient l’historicisme de Joseph Sattler ou Marie-Louise Amiet. Les séduisantes réclames mettant en scène les formes organiques d’une nature stylisée alternent ainsi avec celles d’un passé réinventé.

 

Guillaume Apollinaire, « La colombe poignardée et le le jet d’eau », Calligrammes. Poèmes de la paix et de la guerre, 1918, Paris, Mercure de France, Strasbourg, Bibliothèque des Musées Crédit photo Mathieu Bertola

Guillaume Apollinaire, « La colombe poignardée et le le jet d’eau », Calligrammes, 1918, Paris, Mercure de France, Strasbourg, Bibliothèque des Musées. Crédit photo Mathieu Bertola

L’évolution de la fonction illustrative dans le cadre de la relation texte-image, prend, avec les artistes de l’avant-garde internationale du début du XXe siècle, une dimension expérimentale. Elle bénéficie notamment du dépassement des frontières traditionnelles entre l’image et le texte, suscitées par des rencontres et des collaborations entre artistes et écrivains. Au moment où cubistes et futuristes insèrent des fragments de textes et de journaux à leurs compositions, Guillaume Apollinaire nous délivre ses calligrammes, passant le poème dans l’espace visuel. Dada utilisera l’imprimé pour diffuser ses propositions, mais aussi comme un espace d’expérimentations dans lequel des artistes et des écrivains s’autorisent à réviser l’organisation graphique de la page et à détourner les éléments typographiques. Les constructivistes russes, néerlandais ou allemands réorganiseront cette derrière en exploitant les bandeaux et filets pour restructurer la grille de composition.

Les collaborations entre Jean Hans Arp et Tristan Tzara, sont également emblématiques du nouveau rapport à l’illustration : celle-ci n’est plus inféodée au texte mais entre en dialogue avec celui-ci, dans un processus coopératif. Les recherches de l’artiste d’origine alsacienne aboutiront à une œuvre totale, entre livre et gravure : Soleil recerclé (1966)

Vue de la salle Hans-Jean Arp / Tristan Tzara

Vue de la salle Hans-Jean Arp / Tristan Tzara. Crédit photo Mathieu Bertola

L’Espace politique a également bénéficié des avancées des techniques d’impression, et a su, à l’initiative de Charles Philipon, engager les meilleurs d’entre eux pour participer, avec les moyens d’une image jugée plus efficace que le texte, à la dénonciation des travers de la monarchie ou de l’empire.

Honoré Daumier, « Le Passé – Le Présent – L’Avenir », 1834, lithographie extraite de La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, Paris, Aubert, Strasbourg, Bibliothèque des MuséesCrédit photo Mathieu Bertola

Honoré Daumier, « Le Passé – Le Présent – L’Avenir », 1834,  Strasbourg, Bibliothèque des Musées. Crédit photo Mathieu Bertola

C’est alors qu’apparaissent des personnalités qui renouvelleront l’art du dessin de presse et de la satire visuelle : Honoré Daumier, J.J. Grandville… Ils ont imaginé des procédés satiriques que pourront reprendre les artistes actifs sous le Second Empire et la IIIe République. Au XXe siècle, le l’artiste berlinois John Heartfield pourra en reprendre les principes, et les adapter à la technique perfectionnée du photomontage, auquel l’hebdomadaire communiste Arbeiter Illustrierte Zeitung assurera une importante diffusion. Les armes satiriques sont désormais employées à dénoncer la brutalité du régime nazi, ou les compromissions de ses alliés. Le langage formel du photomontage connaît quant à lui un certain succès, et trouvera une postérité dans les propositions graphiques accompagnant les affiches tracts ou pamphlets situationnistes désormais utilisés contre les survivances de l’Ancien régime dans l’organisation sociale française, le colonialisme ou l’avènement de la « société du spectacle ».

Vue de la salle John Heartfield

Vue de la salle John Heartfield. Crédit photo Mathieu Bertola

Apparue en France dans les années 1930, à la faveur des mouvements d’émancipation des classes populaires, la photographie humaniste a, quant à elle, contribué à dresser le portrait collectif d’une société en mutation, en jetant un regard poétique et solidaire sur le monde ouvrier ou les laissés-pour-compte. Le nom de Robert Doisneau, resté célèbre pour ses photographies de rue à la volée est associé à cette image de l’après-guerre en reconstruction.

Eugène-Henri Cordier Enfants jouant aux billes mai 1937 Musée d'Art moderne et contemporain

Eugène-Henri Cordier, Enfants jouant aux billes, 1937, Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain

En Alsace Eugène-Henri Cordier se charge de documenter le quotidien de la ville et des campagnes entre les années 1930 et 1960, saisissant les mutations sociales et la transformation du paysage. Ce mouvement coïncide également avec le développement du livre photographique, qui dispose de capacités de reproduction en héliogravure de grande qualité. Des éditeurs s’engagent dans la publication de revues luxueuses comme Arts et Métiers graphiques, qui a contribué à la diffusion de la photographie internationale, ou par la publication de livres remarquables, dont Paris de Nuit de Paul Morand et Brassaï. 

 

]]> https://rbas.hypotheses.org/4221/feed 0 A la BNU : une sélection thématique sur l’Art Déco https://rbas.hypotheses.org/4181 https://rbas.hypotheses.org/4181#respond Thu, 10 Apr 2025 15:00:59 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4181
Tout comme l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration et les arts graphiques de l’entre-deux-guerres ont été nourris et marqués par l’esthétique “Art Déco”. Cent ans après l’Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes en 1925 à Paris qui contribua à la popularisation de ce style, celle de la Bnu, intitulée “Élégance et modernité”, explore l’univers créatif Art déco par une approche centrée sur l ’illustration. Pour préparer votre visite, “refaire” l’exposition chez vous ou simplement par goût ou curiosité, notre sélection d’ouvrages sur ce courant artistique majeur du 20ème siècle est à découvrir du 10 avril au 12 mai, au niveau 3 de la bibliothèque.
Lien vers la liste :  ICI

Affiche : réalisation Célonie Juge.

]]> https://rbas.hypotheses.org/4181/feed 0 A la BNU : une sélection thématiques sur les cathédrales https://rbas.hypotheses.org/4124 https://rbas.hypotheses.org/4124#respond Wed, 19 Feb 2025 15:02:49 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4124
Après l’incendie survenu le 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris à rouvert ses portes au public le 7 décembre 2024. En résonance avec cet événement, le temps est venu de vous présenter une sélection d’ouvrages sur le thème des cathédrales, Notre-Dame de Paris bien entendu, mais également celles du Grand-Est et de quelques autres de la région rhénane. Le propos est parallèlement élargi à la préservation du patrimoine architectural.
A découvrir du 19 février au 16 mars, au niveau 3 de la BNU, face à la banque de prêt.
Affiche : réalisation Célonie Juge.
]]> https://rbas.hypotheses.org/4124/feed 0 Ouverture de la bibliothèque de la Manufacture https://rbas.hypotheses.org/4071 https://rbas.hypotheses.org/4071#respond Thu, 06 Feb 2025 14:38:27 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4071 Le 2 décembre 2024 ouvrait la Bibliothèque de la Manufacture de Strasbourg. Nouvelle venue dans le paysage des bibliothèques universitaires de Strasbourg, elle résulte de la fusion de trois bibliothèques de trois écoles. Retour sur la genèse du projet et sur sa finalité.

Connaissez-vous la Manufacture des tabacs de Strasbourg ?

En activité depuis 1848, au cœur du quartier de la Krutenau, la Manufacture des tabacs de Strasbourg abritait des ateliers de transformation et de commerce du tabac jusqu’en 2010[1]. Se pose alors la question de sa destruction ou de sa réhabilitation. En février 2011, l’association des habitants Bourse-Austerlitz-Krutenau dépose une demande de protection de la Manufacture au titre des Monuments historiques. La demande est acceptée en décembre 2016. Est alors prise la décision de la rénover, rénovation qui se poursuivra sur près de 8 ans.

Créer une bibliothèque mutualisée dans la Manufacture des tabacs

Trois écoles d’enseignement supérieur cohabitent dans les locaux de la Manufacture : l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (ENGEES), l’École et observatoire des sciences de la terre (EOST) et la Haute école des arts du Rhin (HEAR). Quoi de mieux pour créer une synergie entre les publics des trois écoles, deux écoles enseignant la science et une l’art que de créer une bibliothèque mutualisée. Les trois écoles rassemblent environ 1400 étudiantes et étudiants.

Un endroit chaleureux, convivial et propice au travail et à la recherche

La bibliothèque, c’est 720 m² de surface utile. Elle est située au rez-de-chaussée de la Manufacture. Une mezzanine est créée et 100 places sont dorénavant occupées par les étudiantes et étudiants. La nature du bâtiment a été conservé. Les poteaux en grès rose des Vosges ont été conservés ainsi que le carrelage d’origine sur la partie centrale de la bibliothèque. Le caractère industriel des lieux est rappelé par le choix des architectes de laisser apparentes les nouvelles gaines techniques, les circulations d’eau, le câblage, etc…. 4 salles de coworking pour du travail en groupe de 6 à 12 personnes sont également disponibles sur réservation.

Des mobiliers en bois clair se mélangent aux étagères blanches et le sol couleur brique réchauffe le lieu. Les nombreux poufs sont appréciés et déjà, ils sont adoptés. Trois canapés complètent l’espace convivialité à l’entrée de la bibliothèque, des tables hautes permettent de changer d’assise au gré de ses envies. Des mobiliers des anciennes bibliothèques ont été réinstallés, meubles à fiches et armoires anciennes qui font le lien avec le passé et l’histoire des anciennes bibliothèques et des écoles. Ainsi, une armoire du XIXème siècle, fabriquée à la HEAR, trône dans l’espace convivialité et un meuble à fiche de l’ancienne bibliothèque de géologie de Strasbourg a trouvé sa place. Les murs sont ornés d’anciennes cartes de géologie et de sérigraphies créées à la HEAR.

Des collections en art et en science de l’environnement, de l’eau et de la terre

Ce ne sont pas moins de 62 000 documents répartis sur le rez-de-chaussée, la mezzanine et deux magasins qui sont maintenant disponibles à la Bibliothèque de la Manufacture. Vous y trouverez des collections en art, en sciences de l’eau, de la terre et de l’environnement mais plus encore comme de la philosophie & des sciences sociales, de la littérature, des bandes dessinées et des albums jeunesse, des cartes géographiques et géologiques, etc… Tous ces documents sont empruntables avec la carte Pass campus si l’on est étudiantes ou étudiants et pour les lecteurs extérieurs après inscription à la BNU ou dans une des BU. Un portail documentaire vous permet de faire vos recherches et des sélections thématiques vous y attendent.

Une équipe de choc

Cinq bibliothécaires et trois vacataires vous accueillent 44 heures par semaine à la Bibliothèque de la Manufacture. Si vous voulez en connaître plus sur nous, rendez-vous sur la page dédiée sur le portail. Nous vous accueillons du lundi au jeudi de 9h à18h et le vendredi de 9h à 17h. Les horaires sont susceptibles de changer pendant les vacances scolaires. Venez nombreuses et nombreux nous rendre visite. La bibliothèque est ouverte à toutes et tous. A bientôt.

01bibliotheque manufacture©A.Lejolivet-HEAR

[1] Pour en savoir plus, consultez à la bibliothèque le livre « La manufacture des tabacs de Strasbourg et les patrimoines du tabac en Alsace ».

 

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A la BNU : une sélection thématique sur le Surréalisme https://rbas.hypotheses.org/4035 https://rbas.hypotheses.org/4035#respond Wed, 04 Dec 2024 13:12:22 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4035 Du 4 décembre 2024 au 6 janvier 2025, la BNU vous propose une sélection de livres afin de découvrir ou redécouvrir ce courant majeur de l’histoire de l’art. Les documents sont présentés au niveau 4 de la bibliothèque, face à l’escalier central.

 

Vassily Kandinsky (1866 – 1944) – Bild XVI. Das Grosse Tor Von Kiew [1928]. Collections du Centre Pompidou.

Un siècle après la publication de son Manifeste par André Breton, le Surréalisme est à l’honneur en 2024 à travers expositions et publications. Ce mouvement intellectuel et artistique, d’abord proche du dadaïsme avant de s’en démarquer, a émergé par réaction aux désastres de la Première Guerre mondiale et en se donnant pour tâche de “libérer l’homme d’une emprise exorbitante de la raison, restituant à l’individu et au désir leur primauté”1. Inspiré par l’œuvre de Rimbaud et de Lautréamont, le Surréalisme s’est d’abord exprimé en littérature puis transmis à la peinture, la sculpture, la photographie, au cinéma et influence encore la création artistique contemporaine. Lien utile : consultez la bibliographie complète1Carrive, L. (2012). La vie et la norme dans le mouvement surréaliste. Psychanalyse, science et poésie. Topique, n° 119(2), 175-186. https://doi.org/10.3917/top.119.0175.

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A la BNU : une sélection thématique sur la chanson française https://rbas.hypotheses.org/4015 https://rbas.hypotheses.org/4015#respond Wed, 13 Nov 2024 13:34:44 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=4015

Pendant tout le mois de novembre 2024, au niveau 4 de la bibliothèque, la BNU vous propose de découvrir une sélection d’études et de biographies sur le thème de la chanson française.

Des débuts du music-hall avec Mistinguett, Joséphine Baker et Maurice Chevalier, puis Edith Piaf, Charles Aznavour,

et Claude Nougaro… jusqu’à nos jours avec Matt Pokora ou encore Julien Doré.

La sélection aborde aussi la période yéyé avec Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Claude François, ou encore Sylvie Vartan, pour évoluer vers les années 80 avec des groupes comme Indochine, Noir désir, Téléphone, et des chanteurs tels que Serge Gainsbourg, Renaud puis Etienne Daho et Jean-Jacques Goldman, pour ne citer qu’eux.

Sélection documentaire, texte et visuel : Virginie Rey.

Source des photographies : wikimedia commons.

]]> https://rbas.hypotheses.org/4015/feed 0 Un don remarquable pour la bibliothèque des arts de l’Université de Strasbourg https://rbas.hypotheses.org/3996 https://rbas.hypotheses.org/3996#respond Thu, 26 Sep 2024 14:56:08 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=3996

La bibliothèque des arts a récemment bénéficié d’un don important de la part de M. Roland Recht, ancien directeur de l’Institut d’Histoire de l’art à l’Université de Strasbourg. Ce don est constitué d’environ 35 mètres linéaires de monographies, soit 1200 documents. Il comprend des catalogues d’exposition, des catalogues des collections publiques de musées internationaux, un fonds sur l’art contemporain et un fonds patrimonial. De nombreux documents ne sont présents dans aucune autre bibliothèque du site universitaire alsacien.

M. Recht, également Professeur au Collège de France, ancien directeur des Musées de Strasbourg, membre de l’Académie des Belles-Lettres et professeur à l’USIAS*, a souhaité faire cette donation à l’Université dans le but de mettre en lumière les ouvrages qui lui ont été utiles au cours de sa longue carrière de chercheur renommé.

Ces documents, dont l’étude scientifique et le traitement documentaire commenceront prochainement, constitueront à terme un fonds spécifique de la bibliothèque, et seront mis progressivement à la disposition des étudiant.e.s et des enseignant.e.s en accès indirect. Ils sont conservés dans le second magasin de la bibliothèque. Cette donation a par ailleurs fait l’objet d’un petit reportage vidéo du Magazine Savoir(s) de l’Université cet été.

 

*USIAS : University of Strasbourg Institute for Advanced Study (Institut d’études avancées de l’université de Strasbourg)

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A la BNU : “Photographier le monde”. Une table table thématique autours de l’exposition dédiée aux Archives de la planète d’Albert Kahn https://rbas.hypotheses.org/3939 https://rbas.hypotheses.org/3939#respond Thu, 19 Sep 2024 16:01:16 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=3939 Du 19 septembre au 31 octobre 2024, parallèlement à l’exposition que la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg consacre aux Archives de la planète d’Albert Kahn, le service arts propose une sélection de documents en lien avec le projet d’Albert Kahn et les origines de la photographie documentaire. Certains livres concernent également le jardin botanique du musée Albert Kahn à Boulogne-Billancourt. Les documents sont présentés au niveau 3 devant la banque de prêt.
La liste des livres présentés (et bien d’autres !) est consultable ici.

Nous vous proposons également une sélection d’articles universitaires librement accessibles en ligne :

Bonne visite de l’exposition et bonne lecture !

L’exposition et son contexte

Depuis avril 2024, Strasbourg est « Capitale mondiale du livre », pour un an. Ce label est décerné par l’UNESCO aux villes faisant la promotion de la lecture et de la culture sous toutes leurs formes. À travers une exposition, la Bnu a voulu mettre en valeur les Archives de la Planète d’Albert Kahn, initiative faisant écho aux efforts de protection et de préservation du patrimoine culturel et naturel mondial soutenus par l’UNESCO.

Mécène et philanthrope, Albert Kahn a financé entre 1908 et 1929 le projet des Archives de la Planète impliquant de filmer et de photographier les lieux, les hommes et les femmes aux quatre coins du globe. Cette œuvre du début du XXe siècle constitue la plus grande collection de clichés couleurs sur plaque de verre du début du XXe siècle.

Plus d’informations sur l’événement : https://lirenotremonde.strasbourg.eu/

]]> https://rbas.hypotheses.org/3939/feed 0 A la BNU, les aurores boréales ont inspiré vos bibliothécaires ! https://rbas.hypotheses.org/3900 https://rbas.hypotheses.org/3900#respond Mon, 10 Jun 2024 12:37:59 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=3900 Embarquez pour les fjords avec notre sélection sur les artistes des pays nordiques.

Criez votre amour du Grand Nord en redécouvrant les peintres Edvard Munch et Anna-Eva Bergman (NO).

Laissez-vous emporter par les symphonies de Johan Sibelius (FI) et d’Edvard Grieg (NO).

Plongez dans les interrogations métaphysiques d’Ingmar Bergman (SE) ou les provocations de Lars von Trier (DK).

Osez l’expressionnisme des bandes dessinées de Max Andersson (SE) ou la carte à gratter de Matti Hagelberg (FI).

Peut-être préférez-vous les designs intemporels d’Alvar Aalto (FI) pour une pause bien méritée ?

Et pour vous réveiller, quoi de mieux que les tableaux bariolés d’Erró (IS) !

Cette sélection présentée sur une table thématique au niveau 4 de la bibliothèque (accessible aux usagers inscrits) est à emprunter du 4 au 23 juin. Accéder à cette sélection thématique depuis le lien sur le catalogue https://biblio.bnu.fr/opac/list/norden/527365718096

Texte et images de Célonie Juge.

COLLECTION ÉTUDES NORDIQUES

La collection de langues, littératures et civilisation nordiques de la Bnu est reconnue au niveau national comme une « collection d’excellence pour la recherche » CollEx-Persée. Le pôle est au cœur d’un réseau de bibliothèques spécialisées qui rassemble aujourd’hui la Bibliothèque nordique de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la Bibliothèque Tove Jansson de la Bibliothèque universitaire de Caen et anime des projets scientifiques au service de la communauté des chercheurs. Un premier projet CollEx Europe du Nord a vu le jour : le portail des études nordiques.

 

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Ebooks en arts à la BNU : des nouveautés et plus encore https://rbas.hypotheses.org/3743 https://rbas.hypotheses.org/3743#respond Thu, 08 Feb 2024 17:31:21 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=3743  

En fin d’année 2023, les collections de livres d’art de la BNU se sont enrichies d’une vingtaine de nouveaux titres au format numérique (ebooks) en accès pérenne, portant à plus d’une centaine le nombre de références disponibles par ce biais (les titres accessibles via la plateforme CAIRN – voir plus bas – ne sont pas comptabilisés ici). Les domaines concernés s’étendent des arts du spectacle (théâtre, musique, cinéma) aux arts visuels contemporains en passant par la Grèce antique. Les classiques des éditions Garnier y sont par ailleurs bien représentés avec près d’une trentaine de titres.

Plus de la moitié du total des titres est en anglais. 

Les ebooks sont consultables à partir de n’importe quel poste informatique, sur place et à distance, à toute personne titulaire d’une carte BU Alsace ou Pass Campus. Selon les autorisations définies par les éditeurs, un certain nombre de pages peut être téléchargé et/ou imprimé. Pour toute question, n’hésitez pas à contacter les bibliothécaires du service arts de la BNU. 

Depuis le catalogue en ligne de la BNU, la liste des livres numériques sur les arts en accès pérenne est accessible ICI depuis la rubrique E-books.

 

Parmi les nouveautés :  

Arts visuels 

An Introduction to Greek Art. Sculpture and Vase Painting in the Archaic and Classical Periods  

Contemporary Art from the Middle East. Regional Interactions with Global Art Discourses 

Faith in Art. Religion, Aesthetics, and Early Abstraction  

Art and Creativity in an Era of Ecocide : Embodiment, Performance and Practice 

Visual activism in the 21st century : art, protest and resistance in an uncertain world

Inside/outside Islamic art and architecture : a cartography of boundaries in and of the field 

Brand new art from China : a generation on the rise  

L’art-thérapie 

                                   

                       

Arts du spectacle  

Listening devices : Music media in the pre-digital era 

The Bloomsbury Handbook of Music and Art 

Music and Technology. A Historical Encyclopedia 

Scenography and Art History 

The Methuen Drama Companion to Performance Art  

The Methuen Drama Handbook of Theatre History and Historiography 

Dynamic Acting through Active Analysis 

The Aesthetics of Imperfection in Music and the Arts. Spontaneity, Flaws and the Unfinished 

Theory for Theatre Studies: Bodies 

                           

                 

 

Parmi les titres déjà présents vous trouverez également des ouvrages généraux tels des dictionnaires : 

Dictionnaire des architectes 

Dictionnaire des sculpteurs

Dictionnaire de la Renaissance  

Dictionnaire des photographes  

Dictionnaire des figures du 7e art d’origine littéraire 

Dictionnaire de l’Opéra de Paris sous l’Ancien Régime (1669-1791)

 

Enfin, à partir de la plateforme CAIRN, vous trouverez plusieurs centaines de titres concernant les arts : ICI.

L’accès à ces références n’est cependant pas pérenne car assujetti à un abonnement.

 

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Retour sur une conférence à la Bnu : Jean Alessandrini, typographe https://rbas.hypotheses.org/3730 https://rbas.hypotheses.org/3730#respond Fri, 29 Dec 2023 14:56:23 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=3730

Jean Alessandrini (centre) échange avec Sarah Lang (EEG) et Olivier Nineuil (Typofacto)

Le 16 octobre dernier, Jean Alessandrini revenait, lors d’une rencontre-conférence à la Bnu, sur son riche parcours de typographe, graphiste, illustrateur, théoricien…

L’enregistrement de la soirée est visible sur le site de l’Espace européen Gutenberg (EEG), partenaire de la rencontre : https://espace-gutenberg.fr/fr/jean-alessandrini-a-la-rencontre-dun-typographe-2/

]]> https://rbas.hypotheses.org/3730/feed 0 Conférence à la BNU – « Je ne voyais pas la Bible, je la rêvais », David et Salomon dans l’œuvre de Marc Chagall. https://rbas.hypotheses.org/3673 https://rbas.hypotheses.org/3673#respond Mon, 27 Nov 2023 04:00:35 +0000 https://rbas.hypotheses.org/?p=3673 Vendredi 8 décembre

Avec Sylvie Bethmont, artiste graveuse et enseignante en iconographie biblique au Collège des Bernardins (Paris) et Madeleine Zeller, conservatrice en chef à la Bnu et co-commissaire de l’exposition Sacrés rois !

Peintre habité par la Bible, Marc Chagall (1887-1985) offre une vision très libre des deux rois, comme le montrent ses gravures et lithographies présentées dans l’exposition. David le poète musicien, Bethsabée reine et muse, le songe de Salomon… cette conférence à
deux voix explorera comment ces thèmes entrent en résonance avec la figure personnelle du peintre. Un voyage artistique et poétique
dans une création foisonnante, inspirée, libre, qui nous mènera de l’œuvre graphique aux grandes peintures, de la sculpture à la
tapisserie et au vitrail.

Ven. 08.12 | 18h30 h | Conférence| Auditorium | Gratuit | Sur réservation

Pour réserver : cliquez ici.

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