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Reconnaissance du Canal du Lauenburg, avec une carte par le chef de bataillon du génie De Ponthon
19 Septembre 1810
Le canal de Lauenburg ouvre une communication entre l’Elbe et la Baltique, il débouche dans l’Elbe à Lauenburg, et dans la Baltique près de Travemunde.
Ce canal est le plus ancien qui existe en Allemagne, il a été fait il y a plus de quatre cents ans. Il est formé par cours de la Stecknitz et celui de la Trave par le moyen de quelques travaux le lit de cette Rivière a été élargi, resserré ou approfondi selon les localités de manière à le rendre propre à la navigation pour diviser les différentes chutes d’eau tant vers l’Elbe que vers la Baltique on a établi plusieurs écluses simples qui soutiennent les différences de niveau de distance en distance ; ces écluses n’étant pas à sas les bateaux sont obligés d’attendre quelque fois trois ou quatre jours avant de pouvoir passer d’un bassin dans un autre. On en réunit ordinairement un certain nombre afin de les faire passer tous ensemble attendu que la dépense d’eau est considérable ce qui est un très grand inconvénient surtout pendant l’été. Cette navigation est par conséquent très lente. Le canal du Lauenburg doit être considéré comme très imparfait ; il faudrait commencer par redresser le cours de la Stecknitz, qui est extrêmement tortueux et construire des écluses à sas pour les différentes chutes d’eau. Alors la navigation serait toujours libre et assurée ; et au lieu d’être quinze jours pour aller de Lubeck à Lauenburg, on ferait ce chemin en deux jours. Les écluses dépenseraient peu d’eau et on serait toujours sur d’en avoir assez quelle que soit la sècheresse. La Stecknitz prend sa source dans les lacs près de Möllen ; là elle se divise en deux bras. Le véritable cours se dirige vers Lubeck et se jette dans la Trave ; l’autre descend vers l’Elbe. La partie du cours de la Stecknitz depuis Möllen jusqu’à Stauschleu a déjà été redressé et disposée comme canal. Il y a aussi près de Möllen deux écluses à sas.
Toute la vallée de la Stecknitz est très marécageuse. Différents petits ruisseaux viennent se jetter dans cette rivière et fournissent les eaux nécessaires à la navigation, mais pendant l’été ils sont quelquefois à sec.
Le point de partage des eaux est près de Möllen, depuis ce point jusqu’à Lubeck il y a une chute de 47 pieds, et de ce même point à Lauenburg il y a une chute de 45 pieds. La première est divisée par 8 écluses dont deux sont très bonnes et peuvent être conservées, les autres sont des écluses simples, éloignées l’une de l’autre à différentes distances ; au lieu de ces six écluses, il faudrait seulement en avoir quatre. L’autre chute vers l’Elbe est partagée en 9 écluses dont une près de Lauenburg est à sas. Toutes les autres sont aussi des écluses simples, placées à des distances différentes ; on pourrait réduire leur nombre à cinq, ce serait en tout 9 écluses à construire depuis Lauenburg jusqu’à Lubeck, on conserverait les trois qui existent, il faudrait redresser le cours de la Stecknitz, et aussi celui de la Trave depuis Lubeck jusqu’au golfe de Bünnensee qui débouche dans la Baltique près de Travemunde ; et faire un chemin de halage tout le long du canal.
La dépense à faire pour ces différents travaux pourraient s’élever à près de quatre millions, mais alors on aurait une très bonne communication entre l’Elbe et la Baltique, au lieu qu’aujourd’hui elle est très lente et très imparfaite.
Le développement total du canal est d’environ 30 lieues depuis Lauenburg jusqu’à Travemunde, il diminuerait beaucoup en redressant le cours des deux rivières. Sa profondeur ordinaire n’est que de de quatre pieds ; au-delà de Lubeck dans la Trave il y a plus d’eau.
On a eu le projet d’une autre communication entre Lubeck et Lauenbourg, c’était de suivre le cours de la Vackenitz et le lac de Ratzeburg et d’ouvrir ensuite un canal qui serait venu déboucher à Moellen ; alors on abandonnerait le cours de la Stecknitz depuis Moellen jusqu’à Lubeck ; il y aurait moins d’écluses à construire, mais il faudrait environ deux lieues de canal à tracer en terrain assez élevé, il est à présumer qu’il n’en résulterait pas d’économie, seulement ce serait un grand avantage pour la ville de Ratzeburg.
On a eu aussi le projet d’ouvrir une communication entre l’Elbe et le Veser soit par un canal qui joindrait l’Este à la Wummer ou bien par un autre qui joindrait l’Oste à la Geeste, ces projets n’ont jamais été bien muris, par conséquent toujours ajournés.
Le débouché du Golfe de Bunnensee dans la Baltique est défendu par la petite place de Travemunde et par une petite batterie de côte. Cette place est d’un mauvais tracé, il n’y a aucun abri ni pour la garnison ni pour le magazin ; elle n’est armée que de quelques mauvaises pièces en fer dont les affûts sont pourris. Il y a une petite citadelle qui n’est pas non plus en état de défense.
La batterie qui défend l’entrée du golfe est aussi très mauvaise, elle est défendue armée de cinq pièces de petit calibre en fer. Il faudrait avoir là une bonne redoute armée de de 12 pièces de gros calibre afin de bien défendre cette entrée du golfe, qui est le vrai débouché du canal.
Il existe une barre à l’entrée du golfe, les frégates peuvent approcher seulement jusqu’à portée de canon la profondeur d’eau sur la barre à la passe est de 10 pieds, dans l’intérieur du golfe elle varie de 20 à 30 pieds. Le golfe est très grand, c’est un fort bon mouillage où les bâtiments sont parfaitement en sûreté.
Lauenburg le 19 7bre 1810
Le chef de bataillon de Ponthon
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Au sujet de la source
En été 1810, Napoléon s’apprête à mettre en œuvre un vaste programme de construction navale, qui prévoit de faire passer, dans un délai de deux ans, les effectifs de vaisseaux de ligne français à plus d’une centaine d’unités afin de reprendre la guerre navale, en 1812[1]. A cet effet, il était nécessaire de disposer de mâts faits à partir des troncs de résineux, qui, à cette époque, furent importés essentiellement de Russie et des pays scandinaves. La marine française avait acheté en 1804, puis en 1808 après Tilsit (1807) des mâts en Russie, stockés dans un entrepôt à Riga. Une partie des mâts achetés se trouvait déjà à Kiel. Le grand programme de construction prévoit aussi l’achat d’un grand nombre de mâts en Russie, prévu par le budget de la marine française de 1811[2]. Le transport de ces troncs depuis Riga dans les chantiers navals de la marine française, à Anvers, les ports hollandais, les ports atlantiques, supposait donc de passer par la mer Baltique, ce qui pouvait s’avérer difficile, étant donné que les Anglais entretenaient une escadre dans la mer Baltique et des corsaires pouvaient intercepter les transports français. D’où l’intérêt français pour la navigation intérieure. Déjà en 1809, le ministre de la marine française, Denis Decrès, s’était adressé à l’intendant français du territoire réservé d’Erfurt pour demander des renseignements sur les moyens de relier la rivière Unstrut à l’Aller. Le transport devait se faire sur les canaux prussiens, puis, par cette connexion, aboutir à la mer du Nord. Le programme naval de Napoléon élaboré au conseil de marine pendant l’été 1810 impliquait la reconnaissance des littoraux européens et est à l’origine de biens des relevés géographiques, comme les premières cartes marines de l’Europe, dessinées par Beautemps-Beaupré, utiles, entre autres, pour connaître les lignes isobathes, permettant de savoir jusqu’à quel point des bateaux ennemis pouvaient s’approcher de la côte. En fonction de ces reconnaissances, on pouvait mettre en place des batteries côtières. En 1811, ces batteries côtières furent construites et l’avancement de ces travaux donna lieu à la rédaction de rapports par les officiers du corps impérial du génie[3].
La mainmise croissante sur l’Allemagne de Nord impliquait aussi de s’intéresser aux canaux existant de longue date en Allemagne du Nord, comme ce canal dit de la Stecknitz ou du Lauenburg. Ce rapport témoigne de l’intérêt personnel et de l’énergie que déployait Napoléon à réaliser ses projets maritimes, dans la mesure où cette mission fut confiée à l’un de ses officiers d’ordonnance, De Ponthon, qui, outre des renseignements sur le canal du Lauenburg, fit des rapports sur le canal du Holstein et sur Lubeck.
Né en 1777, de Ponthon avait étudié à l’Ecole du Génie de Metz, qu’il quitta en 1796. Il participa ensuite à la première campagne d’Italie, puis celle d’Egypte. Ayant soutenu le général Bonaparte lors du coup d’Etat, il fut promu officier d’ordonnance de l’Empereur en 1806. Pendant la campagne contre la 4e coalition, il avait déjà eu l’occasion de se rendre sur les bords de la mer Baltique.
De Ponthon rappelle la longue histoire du canal de Lauenbourg ou de la Stecknitz. Il s’agissait en effet du plus ancien canal reliant deux bassins versants, celui de l’Elbe, coulant vers la mer du Nord et la Trave, dont les eaux s’écoulent vers la Baltique. A l’époque, en 1390, la ville hanséatique puissante de Lubeck conclut un accord avec le duc de Lauenbourg afin d’écourter le trajet entre la mer du Nord et la Baltique. Le volume du transport atteignit sans doute son apogée à la fin du Moyen Âge et jusqu’au XVIIe siècle. Surtout, pendant des périodes de guerre, lorsque l’Öresund était bloqué, le canal voyait son trafic augmenter. Le duc de Lauenburg avait pour obligation contractuelle de retenir l’eau entre Pâques et le mois d’août, afin de permettre aux prames chargées de sel et rassemblées au fur et à mesure de descendre jusqu’à Lubeck. De Ponthon évoque la lenteur des transports et propose une réduction du nombre d’écluses. Par ailleurs, il suggère la création d’un chemin de halage.
Un auteur anglais, le négociant J. Jepson Oddy[4], nous fournit le « volume » et la nature des marchandises exportées depuis Lubeck quelques années avant l’occupation française du littoral de la mer du Nord. Il estime qu’en raison du blocus anglais des embouchures des fleuves depuis la reprise de la guerre maritime, le trafic sur le canal a dû grandement augmenter encore, en fait comme lors des périodes de guerre quelques siècles avant.
Tableau des exportations depuis Lubeck
| Dénomination des marchandises | 1794 | 1795 | 1796 | 1797 | 1798 | |
| Fer | barres | 24765 | 7794 | 1177 | 4475 | 19796 |
| pois | sacs | 110 | 354 | 1000 | ||
| peaux | paquets | 45 | 7 | 38 | 205 | |
| pièces | 405 | 525 | 4 | |||
| lin | balles | 3399 | 1691 | 1299 | 4074 | 2771 |
| chanvre | 2865 | 2590 | 4005 | 4978 | 6080 | |
| cuirs | pièces | 1400 | 150 | 188 | 336 | 752 |
| Cuire de Russie | paquets | 164 | 402 | 314 | 207 | 433 |
| graines de lin | barils | 2640 | 5313 | 3589 | 4337 | 5264 |
| bougies | caisses | 980 | 4080 | 2019 | 1612 | 861 |
| nattes | pièces | 340000 | 31500 | 73380 | 32140 | |
| huile | barils | 1588 | 566 | 838 | 216 | |
| résine | 277 | 150 | 24 | 56 | 33 | |
| potasses | 706 | 891 | 276 | 1128 | 1374 | |
| Etoffes de voilure | pièces | 200 | 4626 | 4511 | 350 | 2931 |
| savon | barils | 649 | 130 | 404 | 47 | |
| pièces | 2857 | 1236 | 436 | 99 | ||
| Sucre | 344 | 161 | ||||
| Suif | tonneaux | 427 | 2586 | 580 | 461 | 683 |
| goudron | barils | 645 | 234 | 420 | 513 | 202 |
| Cire d’abeilles | 127 | 59 | 116 | 154 | 23 | |
| laine | sacs | 170 | 58 | 208 | 409 | 455 |
Publiant son ouvrage en 1805, J. Jepson Oddy se montre pessimiste au sujet de l’amélioration de la communication intérieure sur les routes entre la Baltique et la mer du Nord, « en raison des intérêts rivaux et des jalousies » des différents Etats. Ainsi, le Hanovre, le Holstein et Hambourg auraient des intérêts particuliers, « bien que, indiscutablement, son amélioration serait bénéfique pour toutes les parties, parce qu’elle augmenterait grandement le trafic ». L’auteur anglais ne se doutait pas que quelques années plus tard, l’annexion du littoral allemand jusqu’à Lubeck et, par-là, l’unification politique de ces contrées sous l’égide de la France allaient créer les conditions d’une telle amélioration des infrastructures, dont le but était militaire, mais dont le commerce devait profiter aussi.
Le projet de l’amélioration de la navigation sur le canal de la Stecknitz n’est pas resté lettre morte à l’époque de l’Empire. Il s’inscrit dans la projet d’un système de navigation liant la Baltique à la Seine, auquel l’Empereur en personne tenait beaucoup.
Ainsi, le 1er février 1812, sur ordre de l’Empereur, le ministre de la marine réunit une commission d’experts de plusieurs corps et armes ayant à discuter plusieurs questions, comme celle « de la direction à donner au canal de la Baltique ». Si les spécialistes estiment que « le sistème de communication à ouvrir entre la Seine et la mer Baltique ne doit pas avoir pour unique objet l’intérêt de la marine militaire », afin de ne pas priver « les Départements des Bouches de l’Elbe et des Bouches du Weser des avantages que le projet général semblait leur promettre », la motivation principale était bel et bien l’intérêt de la marine, car c’est le ministre de la marine qui coordonnait ces réunions d’experts. L’histoire de ces projets montre bien que les objectifs militaires maritimes de Napoléon étaient le moteur de l’expansion territoriale française et non pas le blocus continental.
L’issue de la campagne de Russie et les défaites de 1813 mirent fin aux travaux d’amélioration du canal, mais quelques années plus tard, des ingénieurs allemands pouvaient s’appuyer sur les travaux des officiers du génie français. Ainsi, lorsque Heinrich Ludwig Behrens publia en 1818 sa Topographie des Stecknitz-Kanals, und Darstellung eines Projects zu einer besseren Einrichtung desselben [5], il localisa les projets d’écluses élaborés par les officiers français.
Quelques décennies plus tard, au moment de “l’affaire des duchés”, Bismarck envisage le tracé d’un autre canal. Achevé seulement en 1895, le canal de Kiel, fut élargi et son lit approfondi jusqu’en 1914, afin de bien servir la marine de Guillaume II. Comme un siècle avant, ce sont donc les préoccupations navales des rivaux de l’Angleterre, qui déterminèrent l’aménagement des ces infrastructures.
Source utilisée dans :
Nicola Todorov, La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, éditions Vendémiaire, 2016, p.
Littérature
Heinrich Ludwig Behrens, Topographie des Stecknitz-Kanals, und Darstellung eines Projects zu einer besseren Einrichtung desselben, Hamburg 1818
Olivier Chapuis, A la mer comme au ciel. Beautemps-Beaupré et la naissance de l’hydrographie moderne (1700 – 1850), Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne 1999
Robert Chénier, Les officiers d’ordonnance de l’Empereur, Paris, C. Terana Editeur, 2004
Gerd Stolz, Kleine Kanalgeschichte. Vom Stecknitzkanal zum Nord-Ostsee-Kanal. Herausgegeben anlässlich des 100. Jahrestages der Eröffnung des Nord-Ostsee-Kanals am 21. Juni 1895. Boyens, Heide 1995, (Kleine Schleswig-Holstein-Bücher 45)
https://www.rondeshagen.com/Stecknitzkanal.html
[1] Nicola Todorov, La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, éditions Vendémiaire, 2016, p. p. 50-69
[2] Ibidem, p. 97: 2000 grands mâts et 1000 mâts d’assortiment avec un coût estimé à plus de 5 millions de francs
[3] Service historique de la défense, Armée de terre, 1 M 1508 (Mémoires et reconnaissances), rapport sur les batteries qui ont été ordonnées sur les côtes de la Baltique, et dont l’exécution est terminée ou sur le point de l’être (par le chef d’état-major général du génie, Prévost-Vernois, Hambourg, le 7 septembre 1811.
[4] European commerce shewing new and secure, with the continent of Europe, detailing the produce, manufactures, and commerce of Russia, Prussia, Sweden, Denmark and Germany, as well as the trade of the rivers Elbe, Weser and Ems, with a general view of the trade, navigation, produce and manufactures of the United Kingdom of Great Britain and Ireland, London, 1805
.
[5] Gerd Stolz, Kleine Kanalgeschichte. Vom Stecknitzkanal zum Nord-Ostsee-Kanal. Herausgegeben anlässlich des 100. Jahrestages der Eröffnung des Nord-Ostsee-Kanals am 21. Juni 1895. Boyens, Heide 1995, (Kleine Schleswig-Holstein-Bücher 45). Heinrich Ludwig Behrens, Topographie des Stecknitz-Kanals, und Darstellung eines Projects zu einer besseren Einrichtung desselben, Hamburg 1818
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Ministère de la Guerre
Bureau de l’artillerie
Projet d’ordre pour retirer de l’Allemagne le matériel d’artillerie et les troupes excédant la nouvelle fixation
Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi.
Du 24 mai, an 1810
«Sire,
Sa Majesté m’ordonne de soumettre à Son approbation un projet tendant à faire évacuer de l’Allemagne tout le matériel d’artillerie excédant le nécessaire fixé pour les divisions des Généraux Gudin, Bruyère et Molitor qui doivent seules y rester.
Sa Majesté veut aussi que l’on mette en mouvement au 15 juin le grand parc d’artillerie.
J’ai en conséquence l’honneur de lui présenter le projet qu’Elle me demande et d’y joindre l’Etat indicatif de l’Etat-Major, troupes, train et matériel d’artillerie qui existent actuellement en Allemagne et de ce que devra y rester après la nouvelle organisation.
Comme les évacuations dureront encore une partie de l’année, j’ai cru devoir proposer à Sa Majesté de laisser en Allemagne les quatre Bataillons du train d’artillerie qui y sont en ce moment.
J’ai ordonné ay Général Pernety que je propose de laisser en Allemagne pour surveiller et diriger les évacuations, de faire filer sur Mayence tout le matériel d’artillerie existant tant aux divisions de l’armée qui doivent rentrer, qu’au grand parc établi à Wurtzbourg.
Le ministre de la Guerre
Duc de Feltre»
Projet d’ordre
- Il sera attaché à la division du Général Gudin qui reste en Allemagne 24 Bouches à feu avec double approvisionnement, et à la division de cavalerie du Général Bruyère 12 bouches à feu avec simple approvisionnement : la composition de cet équipage sera ainsi réglée
| Désignation des effets | Divisions
Gudin Bruyère |
|||
| Canons sur affuts de 12 | 6 | – | 6 | |
| De 6 | 12 | 6 | 18 | |
| Obusier de 24 | 6 | 6 | 12 | |
| Total | 24 | 12 | 36 | |
| Caissons à munitions 12 | 36 | – | 36 | |
| 6 | 48 | 12 | 60 | |
| Obusiers 24 | 36 | 18 | 54 | |
| Infanterie | 50 | 10 | 60 | |
| Chariots à munitions | 10 | 5 | 15 | |
| Forges de campagne | 6 | 4 | 10 | |
| Affuts de rechange | 6 | 3 | 9 | |
| Total | 192 | 52 | 244 | |
| Total général | 216 | 64 | 280 | |
- Le Matériel de la Division du Général Molitor reste fixé à 12 bouches-à-feu formant 112 voitures d’artillerie.
- Tout le Matériel d’artillerie de campagne excédant ces 392 voitures existant tant au Grand Parc qu’à Passau et aux autres Division qui doivent rentrer en France sera évacué, le plutôt possible, sur Mayence et Strasbourg.
- Les officiers, employés et troupes d’artillerie qui sont dans les places de Dantzig, Stettin, Custrin, Glogau, Magdebourg et Passau y resteront jusqu’à nouvel ordre : Il y aura en conséquence dans ces places
1 Colonel
5 chefs de bataillon
14 Capitaines
14 compagnies d’artillerie
- Il ne sera rien changé à la composition des officiers et troupes d’artillerie attachés à la division du général Molitor.
- Il restera aux divisions Gudin et Bruyère
1 Général de Division d’artillerie commandant en chef l’artillerie de l’armée et des places.
2 colonels
3 chefs de bataillons
4 capitaines
6 compagnies d’artillerie à pied
3 id d’artillerie à cheval
1 id de pontonniers
1 id d’ouvriers
- Les troupes excédant cette fixation rentreront en France
Savoir :
Six compagnies du 7e régiment à pied à leur dépôt à Mayence
Une compagnie du 1er bataillon de Pontonniers à Strasbourg
La 7e compagnie d’ouvriers à l’arsenal de Douay
1 colonel, 3 chefs de bataillon & 8 capitaines
- Les quatre bataillons du train d’artillerie qui sont en Allemagne
Savoir :
Le 1er principal
Le 3e (bis)
Le 8e (bis)
Le 9e principal
Y resteront jusqu’à ce que l’évacuation de l’artillerie de campagne & des places d’Ulm, de Passau & de Magdebourg soit terminée.
Etat indicatif de la composition actuelle de l’Etat-major, troupes, train & matériel d’artillerie existant en Allemagne au 20 mai 1810
| Etat Major | Armée d’Allemagne | Division Molitor | Places de Passau, Magdebourg, Stettin, Custrin, Dantzig et Glogau | Total | Observations |
| Général de Division | 1 | – | – | 1 | |
| Général de Brigade | 1 | – | – | 1 | |
| Colonels | 3 | 1 | 1 | 5 | |
| Majors et chefs de bataillon | 6 | – | 5 | 11 | |
| Capitaines | 12 | 2 | 14 | 28 | |
| Totaux | 23 | 3 | 20 | 46 | |
| Troupes | |||||
| Compagnies du 5e régiment à pied | – | 1 | 8 | 9 | |
| Id du 6e | – | – | 3 | 3 | |
| Id du 7e | 12 | – | 3 | 15 | |
| Id. du 2e à cheval | – | 1 | – | – | |
| Id. du 5e à cheval | 3 | – | – | 3 | |
| Id. du 1er bataillon de Pontonniers | 2 | 1 | – | 3 | |
| Id. d’ouvriers | 2 | – | – | 2 | |
| Totaux | 19 | 3 | 14 | 36 | |
| Train | Ces quatre Bataillons du train sont employés aux évacuations des places de Passau, Ulm, Magdebourg & de l’artillerie de campagne excédant le nécessaire | ||||
| Compagnies du 1er bataillon principal | 6 | – | – | 6 | |
| Id. du 3e bataillon (bis) | 6 | – | – | 6 | |
| Id. du 8e bataillon (bis) | 5 | 1 | – | 6 | |
| Id. du 9e principal | 6 | – | – | 6 | |
| Totaux | 23 | 1 | 24 | ||
| Matériel | |||||
| Bouches à feu | 72 | 12 | – | 84 | |
| Voitures d’artillerie | 548 | 100 | – | 648 | Plus 2000 voitures d’artillerie à évacuer de Passau, Magdbourg et Wurtzbourg. |
Etat indicatif de la composition proposée pour l’Etat major, les Troupes, le Train & le matériel d’artillerie à laisser en Allemagne lorsque l’’Armée sera réduite à la Division d’infanterie du Général Gudin et à la Division de Cavalerie du Général Bruyère
| Etat major | Division Gudin | Division
Molitor |
Places de Passau, Stettin, Magdebourg, Custrin, Glogau & Dantzig | Total | Observations |
| Général de Division | 1 | – | – | 1 | Pour centraliser le service des divisions & des places, faire faire les évacuations |
| Colonels | 2 | 1 | 1 | 4 | |
| Majors et chefs de bataillon | 3 | – | 5 | 8 | |
| Capitaines | 4 | 2 | 14 | 20 | |
| Totaux | 10 | 3 | 20 | 33 | |
| Troupes | |||||
| Compagnies du 5e à pied | – | 1 | 8 | 9 | |
| Du 6e à pied | – | – | 3 | 3 | |
| Du 7e à pied | 6 | – | 3 | 3 | |
| Du 2e à cheval | – | 1 | – | 1 | |
| Du 5e à cheval | 3 | – | – | 3 | |
| Du 1er des Pontonniers | 1 | 1 | – | 2 | |
| D’ouvriers | 1 | – | – | 1 | |
| Totaux | 11 | 3 | 14 | 28 | |
| Train | |||||
| 1er Bataillon principal | – | On propose de laisser ces bataillons pour faire l’évacuation de l’artillerie d’Ulm, Passau, Magdebourg & de celle de campagne excédant la fixation | |||
| 3e bataillon (bis) | |||||
| 8e bataillon (bis) | |||||
| 9e bataillon (principal) | |||||
| Matériel | |||||
| Bouches à feu | 36 | 12 | – | 48 | |
| Voitures | 244 | 100 | – | 344 | |
| Totaux | 280 | 112 | – | 392 | |

Au sujet de la source :
En 1809, Napoléon avait été obligé de mener une guerre contre la cinquième coalition, formée par l’Angleterre et l’Empire d’Autriche, soucieux de prendre sa revanche après la défaite d’Austerlitz (1805), la dissolution du Saint-Empire Germanique en 1806 et de reprendre possession des territoires perdus par la paix de Presbourg. Profitant de l’engagement d’une partie importante de l’armée française dans la péninsule ibérique, l’Autriche avait préparé la guerre de revanche depuis 1808 au plus tard.
Napoléon avait compté sur le soutien de la Russie, son allié depuis Tilsit, pour mettre en garde les Habsbourg contre toute tentative d’invasion et de menace de la paix continentale, donc de remise en cause du statu quo. Mais il n’a jamais demandé à la Russie de participer à un démembrement ou un démantèlement de l’Empire des Habsbourg, l’intégrité des grandes puissances européennes devant être garanties. Cela faisait partie de l’entente de Tilsit (1807). La diplomatie russe s’était dérobée à une déclaration claire et nette, mettant en garde l’Empereur d’Autriche de rompre la paix, confortant le parti de la guerre à la cour de Vienne dans son désir d’attaquer la France et ses alliés.
Il était peu probable l’Autriche ait osé affronter une coalition franco-russe, malgré les difficultés apparentes des armées françaises dans la péninsule ibérique. L’ambiguïté de la diplomatie russe avait encouragé l’Autriche à faire la guerre à la France. Par-là, l’alliance franco-russe perdait en grande partie son sens, car elle avait été conclue pour maintenir la paix en Europe et de permettre ainsi à la France de se consacrer à la reconstitution de sa marine.
L’aide militaire russe quasiment inexistante pendant la guerre de 1809, la sympathie exprimée par des militaires russes vis-à-vis des Autrichiens durant les opérations militaires en Pologne, avaient forcé Napoléon à déployer des contingents en Allemagne et de faire appel à ses alliés de la Confédération du Rhin. Le combat héroïque de l’armée du duché de Varsovie, abandonnée par leur allié russe officiel, contre l’armée autrichienne, ne pouvait qu’inciter leur protecteur Napoléon à donner suite à leur revendication d’agrandir le duché de Varsovie d’une partie de la Galicie, cédée par l’Autriche vaincue[1]. Cet agrandissement ne s’était fait qu’avec l’approbation de principe du tsar, qui ne souhaitait pas voir réapparaître un royaume de Pologne, pouvant revendiquer un jour les territoires anciennement polonais occupés par la Russie lors des différents partages de la Pologne. Mais les territoires attribués à la Pologne apparurent trop importants au tsar, une fois la paix de Schönbrunn conclue.
La diplomatie russe oeuvra alors pour conclure avec la France une convention dans laquelle l’Empereur Napoléon s’engagerait de ne jamais rétablir la Pologne. Le désaccord entre Napoléon et le tsar Alexandre se manifesta au sujet du texte précis de cette convention. Ces négociations étaient en cours et ne prirent fin, sans résultat, qu’au début de mois de juillet 1810[2]. Napoléon avait aussi demandé en mariage une sœur du tsar, qui n’était guère enthousiasmé par l’idée de donner sa sœur au parvenu corse, d’autant que le père du tsar, Paul Ier, avait stipulé que le mariage de ses filles ne pourrait se faire qu’avec l’assentiment de son épouse l’impératrice-mère Maria Fjodorovna, farouche ennemie de Napoléon, comme la majeure partie de la cour de Saint-Pétersbourg. De peur d’être éconduit, ce qu’il aurait ressenti comme une humiliation, Napoléon avait entamé parallèlement des négociations pour demander en mariage une archiduchesse d’Autriche. Espérant un allègement des contributions et conditions de paix (1809), la cour d’Autriche s’était empressée de répondre au vœu de Napoléon. La nouvelle du mariage entre Napoléon et Marie-Louise étant tombée peu avant le refus officiel russe, le tsar se disait offusqué. Maladresse diplomatique française certes, mais indignation russe quelque peu artificielle, dans la mesure où le tsar n’avait jamais souhaité donner l’une de ses sœurs à Napoléon et a même dû éprouver un soulagement de voir la question réglée par les Habsbourg. Mais quelles que qu’aient été les maladresses des diplomates français et les malentendus, le tsar pouvait difficilement croire que Napoléon, l’homme, déjà déçu par le comportement de la diplomatie russe avant la guerre de 1809 et de l’armée russe pendant cette guerre, demandant en mariage sa sœur, envisageait à terme une guerre contre la Russie. Pourtant, dès le début de l’année 1810, des militaires russes soumirent au tsar des projets de guerre contre la France et présentaient cette guerre comme quasiment inévitable. Il a été souligné à juste titre que pour tous les auteurs de ces projets, il s’agirait d’une guerre de revanche et qu’aucune menace française était à craindre ou à prévoir[3].
Ce rapport du ministre de la Guerre français, Henri Clarke, témoigne de la mise en œuvre d’un programme d’évacuation de l’Allemagne par les troupes françaises annoncé à Clarke le 2 mars 1810:
« Monsieur le Duc de Feltre, je veux profiter de la consolidation de la paix continentale pour porter la plus grande économie dans mes armées. Voici les diverses dispositions que je projette et sur lesquelles je désire un rapport.
Armée d’Allemagne. Le grand quartier général, les grandes administrations, les parcs généraux d’artillerie et du génie et tout ce qui appartient à l’état-major général de la Grande Armée seraient dissous. Les états-majors et administrations et tout ce qui tient à l’organisation des 2e et 4e corps de réserve générale de cavalerie seraient dissous. Il ne resterait en Allemagne que l’état-major, l’administration et les parcs du génie et de l’artillerie du 3e corps commandé par le prince d’Eckmühl, l’infanterie du 3e corps… [4]»
Replacé dans le contexte des négociations franco-russes laborieuses au sujet d’une convention sur la Pologne, ce document prouve que ces tractations ne modifièrent en rien les plans d’évacuation de l’Allemagne par l’armée française ou plutôt sa réduction au minimum, notamment aux troupes destinées à surveiller la côte de la mer du Nord. La dissolution de l’armée d’Allemagne avait déjà été ordonnée le 1er décembre 1809[5]. Le rapport du ministre de la guerre présenté ici au sujet de l’évacuation de l’artillerie, et notamment de l’artillerie de campagne, atteste de la réalisation de ce plan d’évacuation. Si l’espionnage russe avait vraiment communiqué la vérité sur les mouvements de troupes françaises au gouvernement du tsar, celui-ci n’aurait pas dû craindre la moindre menace de la part de Napoléon. Selon ce projet d’évacuation, souhaité par Napoléon et dont le plan détaillé fut soumis à l’Empereur, le nombre de canons français disponibles en Allemagne allait être réduit de 84 à 48, proportionnellement à la diminution des troupes d’artillerie.
Déjà le 14 mars 1810, une bonne partie des administrations des armées d’Allemagne, du Nord et du Brabant furent supprimées. Comme l’indique clairement le général Clark ces évacuations occuperaient encore une bonne partie de l’année 1810.
Comme nous l’avons vu préalablement, cette évacuation progressive était encore en cours en octobre 1810 et était destinée à se poursuivre en 1811, après des interruptions prévisibles dues à la saison hivernale et que le ministre de la guerre, celui qui devait être le premier à être informé des projets de Napoléon, ne savait rien du tout d’un plan de guerre contre la Russie[6], qui, somme toute, n’a pas existé. En tout cas, il n’y en a jamais eu de preuves écrites. Et toutes les théories qui en postulent l’existence se fondent sur une certaine idée d’un Napoléon agresseur et conquérant mégalomane, en ne reprennent en fait que les représentations sciemment diffusées par ses ennemis contemporains. On ne peut s’étonner qu’encore aujourd’hui des historiens fassent état d’un mémoire prétendument rédigé par le ministre de l’Extérieur français, Champagny, esquissant un plan de réorganisation de l’Europe et de guerre contre la Russie et que le “renseignement” russe a transmis au tsar[7].
En réalité, occupé à rebâtir sa marine en mettant à contribution toutes les ressources maritimes de la partie de l’Europe qu’il contrôlait[8], Napoléon ne songeait pas à envahir la Russie. Ni le refus du tsar de confisquer les navires neutres, ni la non-application des tarifs douaniers de Trianon par la Russie conduisirent à l’élaboration d’un plan systématique de déploiement des forces françaises en Allemagne et en Pologne. Ce qui déclencha un sursaut dans la sphère du pouvoir de Paris était l’ébruitement de préparatifs d’invasion russe du duché de Varsovie dans les premiers mois de l’année 1811, ce que l’on appelle l’alerte du printemps 1811. Cette prise de conscience du danger d’une invasion russe imminente conduisit entre autres à la mise en état de siège des places fortes occupées par des troupes françaises en Allemagne, comme Magdebourg, dont les gouverneurs militaires étaient perplexes face à ce genre d’ordres inopinés, en pleine période de paix continentale (“affaires d’Espagne” mises à part). Car, jusqu’à preuve du contraire, la presse censurée de l’Europe, ne semble pas s’être emparée de cette alerte, et par conséquent, l’opinion publique restait ignare en la matière. Les discussions au sujet de la menace d’une invasion russe restèrent cantonnées à la sphère des diplomates, comme en témoigne cet extrait d’un rapport de l’envoyé français à Cassel à son ministre de tutelle:
« Le Roi m’a parlé de la situation actuelle de la Russie et de la Prusse ; des cinq divisions russes qu’on ramène sur le Danube, après les avoir parader si ingénieusement sur les frontières de la Pologne ; en ajoutant que si on peut en inférer que la Russie renonce au projet de guerre, reste à savoir si Sa Majesté Impériale voudra avoir fait en vain une dépense de cent millions provoquée par les mesures hostiles. Le Roi croit savoir que 50000 fusils sont restés à Colberg[9]. »
Si le tsar a abandonné ce projet offensif, qui n’était peut-être dès le départ destiné qu’à inciter Napoléon à entreprendre des mesures d’armement, coûteux et impopulaires, des bruits de projets offensifs russes, furent distillés savamment par le tsar et son entourage jusqu’en juin 1812, et, étrangement, portés à chaque fois à l’oreille de Napoléon; l’Empereur des Français ne pouvait guère se permettre de désarmer.
L’historien José Muracciole constate: « Une mobilisation pendant un an de 600000 hommes représente à peu près une dépense de 500 millions de francs au moins. Ceci implique que la campagne soit courte et que la victoire soit rapide pour pouvoir démobiliser le plus vite possible. Ce point de vue n’a jamais été souligné dans les études sur la guerre de 1812. On a dit que Napoléon aurait du attendre d’être attaqué. Avec 600000 hommes, l’arme au pied, une attente qui aurait pu se prolonger deux ans (de 1811 à 1813) lui aurait coûté plus d’un milliard de francs compte non tenu du coût des armées en Espagne, en Italie et en France. Une pareille somme dépassait les possibilités fiscales de l’Empire, (et l’on sait que Napoléon ne voulait pas emprunter)[10]. »
L’étude des sources publiées il y a plus d’un siècle, la consultation des documents d’archives françaises, permettant de reconstituer dans le moindre détail les mouvements de troupes françaises ne démontre aucunement le moindre projet de guerre napoléonien contre la Russie avant la menace d’invasion d’avril 1811.
Source utilisée dans :
La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, Vendémiaire, 2016.
Notes
[1] Albert Vandal, Napoléon et Alexandre Ier. L’alliance russe sous le Premier Empire, t. II. 1894.
[2] Louis-Joseph Margueron, La Campagne de Russie, t. 1, Paris, Lavauzelle, 1912. p. 61.
[3] Oleg Sokolov, Le combat de deux empires. La Russie d’Alexandre Ier contre la France de Napoléon, Paris, Fayard, 2012.
[4] Margueron, op. cit., p.
[5] Margueron, op.cit. p.63
[6] Nicola Todorov, La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, éditions Vendémiaire, 2016, p. 198-208
[7] Dominic Lieven, Russland gegen Napoleon. Die Schlacht um Europa, Munich, Bertelsmann, 2011, p. 106
[8] Nicola Todorov, op. cit. , p. 51 -55
[9] Archives des Affaires étrangères, C.P. Westphalie VIII, (68), 154, Reinhardt au duc de Bassano, Cassel, le 23 septembre 1811
[10] José Muracciole, Le tournant de l’Empire 1808-1812 Etude d’histoire politique, économique et financière et répercussion dans le domaine militaire, s.l., 1970, pp.40-41
]]>Bericht des Kriegsministers Henri Clarke an den Kaiser vom 31. Oktober 1810
Sire,
J’ai l’honneur de rendre compte à Sa Majesté que toutes les bouches-à-feu en bronze qui excédaient l’armement fixé pour la place de Magdebourg ont été évacuées dans le courant de cet été sur Mayence où elles sont toutes arrivées. La saison commençant à avancer et la plupart de ces effets pouvant rester sans inconvénient en dépôt à Magdebourg jusqu’au printemps prochain, la place de Magdebourg étant d’ailleurs la seule qui puisse servir de grand dépôt à l’armée d’Allemagne, d’après les positions qu’elle occupe actuellement, j’ai suspendu provisoirement les évacuations de cette place pour donner les moyens de faire prendre par les chevaux d’artillerie employés à cette évacuation les 200 voitures d’artillerie dont Sa Majesté m’a ordonné d’augmenter le matériel en Allemagne pour y reformer le parc de réserve et compléter le double approvisionnement.
De votre Majesté le fidèle serviteur et sujet Henri Clarke
Zur Quelle
Nach dem Krieg gegen Österreich im Jahre 1809 und der Heirat mit der Tochter des habsburgischen Kaisers von Österreich herrschte, abgesehen von der iberischen Halbinsel, auf dem europäischen Kontinent Frieden. Napoleon wollte, wie er es seinem Kriegsminister Henri Clarke mitteilte, möglichst viele Einsparungen vornehmen und wies an, die Militärverwaltung und die Truppenstärke der sogenannten französischen Deutschland-Armee zu reduzieren. Die Deutschland-Armee als solche wurde aufgelöst und der Abzug bedeutender Truppenteile nach Frankreich und zum Teil nach Katalonien angeordnet. Ebenso wurde der Abtransport von Kriegsmaterial und Munition befohlen, soweit diese die Mindest-Ausstattung der Festungen überstieg. Abgesehen von einer kurzen Erwägung im Juli 1810 bei einer feindlichen Invasion die Bevölkerung des Herzogtums Warschau zu bewaffnen, die durch den Bericht eines französischen Generals über schwer zu deutende massive russische Truppenbewegungen ausgelöst worden war, deutete nichts auf einen bevorstehenden Krieg mit Russland hin. Erst am 6. Oktober 1810 kündigte Napoleon dem Kriegsminister die Neuorganisation der französischen Armeen an. Diese neue Organisation sah auch wieder die Schaffung einer Deutschland-Armee, neben einer Italien-Armee vor. Diese neue Deutschland-Armee sollte allerdings im Wesentlichen in Norddeutschland, den zukünftigen sogenannten hanseatischen Departements stationiert werden. Ihre geplante Truppenstärke sollte weit unter der der späteren Grande Armée liegen. Die folgenden Befehle Napoleons zeigen auch, dass er bei der Organisation der sogenannten Deutschland-Armee keine Eile kannte. So sollten die Einheiten, die vor dem Einbruch der Kälte ihren Bestimmungsort bei Hamburg nicht erreichen konnten, bis zum nächsten Frühjahr warten. Der hier vorgestellte Bericht des Kriegsministers Henri Clarke vom 31. Oktober 1810 zeugt davon, dass trotz der Schaffung einer Deutschland-Armee im Zusammenhang mit der beabsichtigten verstärkten französischen Militärpräsenz in Norddeutschland die Evakuierung von Truppen und Material aus Deutschland zurück nach Westen noch nicht abgeschlossen war und auch fortgesetzt werden sollte, denn wie es der Kriegsminister schreibt, wurde diese Evakuierung nur provisorisch unterbrochen und sollte im Frühjahr 1811 fortgesetzt werden. Die Quelle zeugt davon, dass im Herbst 1810 im Kreise der engsten Mitarbeiter Napoleons und gerade im Kriegsministerium von einer langfristigen Vorbereitung eines Krieges gegen Russland durch einen systematischen Aufmarsch französischer Einheiten in Norddeutschland und im Königreich Westfalen nichts bekannt war. Der Kaiser scheint auf den Bericht des Kriegsministers nicht (schriftlich) geantwortet zu haben. Erst Anfang Februar 1811 kommt er auf den Gegenstand von Clarkes Bericht zurück.
Zitiert in :
Nicola Todorov, La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, éditions Vendémiaire, 2016
Weiterführend :
Louis-Joseph Margueron, La Campagne de Russie, t. 1, Paris, Lavauzelle, 1912.
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Das Buch “Napoleon, im Zerrspiegel zeitgenössischer Karikaturen” ist erhältlich über das Museum Burg Posterstein.
Titel
Napoleon, im Zerrspiegel zeitgenössischer Karikaturen
200 Jahre Völkerschlacht bei Leipzig
Klaus Hofmann (Herausgeber), Museum Burg Posterstein 2013
212 Seiten, farbig, Preis: 24,00 Euro
ISBN 978-3-86104-098-9
Aus dem Inhalt
Die Völkerschlacht 1813 fand zu allererst vor den Toren Leipzigs statt. Nicht erst seit Septembers 1813 war die kleine Residenzstadt Altenburg davon betroffen. Bereits während der Auseinandersetzungen 1806 bot sie Raum für Stützpunkte und Durchzüge. Die Besatzung wechselte häufig und die Lieferungen erfolgten für beide Kriegsparteien.
Die Publikation will also keinen Gesamtüberblick über die Schlacht geben, sondern einzelne Facetten beleuchten, die das Gebiet südlich von Leipzig betreffen. Zudem bot sich die Möglichkeit eine bislang unbekannte Sammlung von Karikaturen zum Thema vorzustellen.
Dank der großzügigen Leihgabe von 74 Blättern aus der Universitäts- und Forschungsbibliothek Erfurt/Gotha konnte man in der gleichnamigen Ausstellung im Museum Burg Posterstein die Reaktion der zeitgenössischen Publizisten auf die in Leipzig statt gefundene Zeitenwende sehr anschaulich verfolgen.
Karikaturen, die den facettenreichen Aufstieg und Fall Napoleons beschreiben
Die Gothaer Sammlung ist bezeichnet: „Der Herzoglichen Bibliothek zu Gotha zum Geschenk gemacht von Frau Präsident Freytag“. Sie wurde von der Ehefrau des Juristen Johann Friedrich Freytag der Bibliothek übereignet. Freytag war Oberkonsistorialpräsident in Gotha sowie Freund und Mitarbeiter von Ernst Wilhelm Arnoldi (1778–1841). Dieser gründete im Zeitraum von 1819 bis 1821 die Gothaer Feuerversicherung und im Jahr 1827 die Gothaer Lebensversicherung.
Die Karikaturen zeigen die facettenreiche Geschichte vom Aufstieg und Fall Napoleons. Nur wenige Blätter sind signiert, so dass die meisten der kolorierten Radierungen keinem Künstler zugeordnet werden können. Abgedruckt und beschrieben sind im Buch 46 ausgewählte Blätter. Die geschlossene Sammlung besteht aus 152 altkolorierten Radierungen auf Trägerpapier in den ungefähren Maßen von 328 × 230 mm. Abweichend davon haben die Blätter Nr. 6, 7, 8, 34 und 36 eine Größe von etwa 328 × 240 mm. Die Graphiken zeigen altersbedingte Spuren und sind größtenteils ausgeschnitten und auf das Trägerpapier geklebt, das ebenfalls zeittypische Beschädigungen aufweist. Die Kolorierung ist im Allgemeinen sehr gut erhalten. Die einzelnen Blätter sind von 1 bis 152 durchgehend nummeriert und unter der Signatur Forschungsbibliothek Gotha, Hist 2⁰ 02810a/04 R verzeichnet. Die Graphiken sind meist keinem Künstler zuordenbar, allerdings sind einige Blätter nach Vorlagen von Johann Gottfried Schadow, James Gillray, George Cruikshank gefertigt bzw. könnten von Conrad Riedel, Johann Michael Voltz oder Christian Gottfried Heinrich Geißler stammen. Orientierung für die Beschreibung boten hauptsächlich die Publikationen von Friedrich Schulze sowie Ernst und Sabine Scheffler.
Die antinapoleonische Allianz in Altenburg
In Altenburg selbst hielten sich kurz vor und während der Schlacht die Herrscher und führenden Generäle der antinapoleonischen Allianz auf. Friedrich Arnold Brockhaus gab in Altenburg die Deutschen Blätter heraus und war damit Kriegsberichterstatter im Auftrag des Generalfeldmarschalls Fürst Karl Philipp Schwarzenberg. Dem erfolgreichsten Herausgeber von Lexika widmen Gustav Wolf und Klaus Hofmann Beiträge im Buch.
Die in den Akten des Wiener Kriegsarchivs aufbewahrte Korrespondenz der Militärs mit dem Österreichischen Hauptquartier bietet exzellente Quellen, um die Chronologie der Ereignisse nachzuvollziehen. Im Wiener Bestand, Österreichisches Staatsarchiv Wien, Allgemeines Verwaltungs-Finanz-Hofkammerarchiv AT-OeStA/HHStA, Kriegsakten 427-1 und Kriegsarchiv AT-OeStA/KA FA, AFA 1813, 1532, 1534, 1535, werden u.a. hunderte Kurierbriefe der Truppenkommandierenden der österreichischen Hauptarmee, die unter Schwarzenbergs Kommando stand, mit aktuellen Lageberichten, teils mit Geländeskizzen, Aufmarschplänen, militärischen Strategievorschlägen, verwahrt. Die Berichte der Militärs an das Österreichische Hauptquartier belegen eindrucksvoll die Geschehnisse. Täglich erhält Karl Philipp Fürst zu Schwarzenberg ausführliche Berichte der verschiedenen Befehlshaber der Truppen. Die eingehenden Nachrichten werden im Hauptquartier analysiert und beraten, Befehle ergehen und Schwarzenberg selbst verfasst schließlich zwei- bis dreiseitige Lageberichte „An Seine Majestät den Kaiser und König“ in Wien, die alle relevanten Informationen zusammengefasst enthalten. Klaus und Sabine Hofmann haben die Akten hinsichtlich ihrer Relevanz für die Kämpfe um Altenburg ausgewertet.
Wiener Militärberichte, Altenburger Chronik und die Tagebücher der Herzogin von Kurland
Außerdem hat der Altenburger Regionalforscher Gustav Wolf erstmals umfassende Passagen des Jahres 1813 aus der „Chronik der Herzoglichen Residenz- und Hauptstadt Altenburg 1801-1825“ von August Friedrich Karl Wagner (1792-1859) für eine Drucklegung vorbereitet und mit Kommentaren versehen. Wagner beschreibt eindrücklich, welchen Lasten die Bürger der Stadt und des Umlandes ausgesetzt waren. Die Addition der Lasten des Jahres 1813 wurde ebenfalls beigefügt.

Auch die Salonnière Anna Dorothea von Kurland schildert in ihrem Tagebuch die Auswirkungen des Krieges im Altenburger Land.
Auch der Kreis um die Herzogin von Kurland und ihre Residenz in Löbichau blieben nicht unberührt von den Ereignissen. Schließlich ging es dort nicht nur um Vermögen, sondern auch um Einfluss, den man gewinnen oder verlieren konnte. Sabine Hofmann bietet in Auswertung von Tagebüchern und Korrespondenzen einen Einblick in die Sorgen und Ängste der Saloniere im Jahr 1813. Der Musenhof Löbichau der Herzogin von Kurland ist ein Forschungsschwerpunkt im Museum Burg Posterstein.
Napoleon im Urteil zeitgenössischer Bewohner des Bornaer Landes
Hans-Jürgen Ketzers Aufsatz „Napoleon im Urteil zeitgenössischer Bewohner des Bornaer Landes“ befasst sich vor allem mit dem Wirken von Alexander August von Einsiedel auf Gnandstein. Angesichts der Kriegsereignisse des Jahres 1813 wurde Einsiedel als Amtshauptmann im Leipziger Kreis mit höchst brisanten Aufgaben konfrontiert. Belegt ist seine Tätigkeit vor allem auf zwei Gebieten, dem Medizinal- und dem Straßenwesen.
Andreas Klöppel beschäftigt sich mit dem unweit von Altenburg gelegenen slawischen Ort Gardschütz. Besonderheit erlangte hier der Hof Gardschütz Nr. 2 dadurch, dass sich am Giebel eines Gebäudes, eine mit einer französischen Inschrift versehene Spruchplatte befand, welche an ein Gefecht vom 24. September 1813 der Streifkorps Thielemann und Mensdorf gegen französische Truppen erinnert.
Das Tatarengrab von Kleinbeucha und das 1. Thüringer Bataillon
Der Beitrag „Das Tatarengrab von Kleinbeucha“ von Helmut Hentschel setzt sich nicht nur mit der Entstehungszeit des Grabes in der Flur von Kleinbeucha, eines Ortes der heute zu Bad Lausick gehört, auseinander, sondern stellt vor allem Untersuchungen zum Verstorbenen „Yussuf“ an. Im Sommer 1813 war die Region immer wieder Schauplatz von militärischen Aktionen der verfeindeten Streifkorps. Diese sehr beweglichen Einheiten erkundeten nicht nur die feindlichen Stellungen, sondern führten einen Partisanenkrieg, indem sie immer wieder den Gegner in Kampfhandlungen verwickeln, um dadurch das Aufmarschgebiet für die Hauptarmee vorzubereiten.

Radierung “Nous rentrons chez nous” – Wir kehren nach Hause zurück, um 1815, Museum Burg Posterstein
Manfred Zinecker beleuchtet ausführlich die Geschichte des 1. Thüringer Bataillons, einer militärischen Einheit, die ihren Ursprung im Kontingent der Herzöge von Sachsen-Gotha und Altenburg, Sachsen-Weimar-Eisenach, Sachsen-Coburg, Sachsen-Meiningen und Sachsen-Hildburghausen hatte. Alle Rheinbundstaaten hatten auf Befehl Napoleons 1806 Truppen zu stellen. Das „4. Rheinbund-Infanterieregiment der Fürstendivision“, besser bekannt unter dem Namen „Regiment der Herzöge von Sachsen“ umfasste 2800 Mann. Diese Truppen kämpften an verschiedenen Fronten und wurden auch im Russlandfeldzug auf französischer Seite eingesetzt. Am 22. April 1813 wechselte man die Seiten und kämpfte fortan als 1. Thüringer Bataillon auf preußischer Seite gegen Napoleon.
Insgesamt bleiben alle Autoren sehr nah an den Quellen, so dass der Leser sehr direkt mitgenommen wird in die Ereignisse des Jahres 1813.
Klaus Hofmann, 2015
Kontakt:
Museum Burg Posterstein, Burgberg 1, D-04626 Posterstein, Deutschland
Tel: +49 (034496) 22595, Mail: museum@burg-posterstein.de, Website, Facebook, Twitter, Blog
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„Le Sous-Préfet de l’Arrondissement de Clèves.
À Son Excellence Monseigneur Crétet Ministre de l’Intérieur.
Monseigneur,
Souffrez, Monseigneur, qu’avant tout je réclame votre indulgence pour le retard que j’ai mis à faire tenir à Votre Excellence le travail que j’ai l’honneur de lui adresser aujourd’hui.
Plusieurs des traductions que Votre Excellence m’a chargé de lui procurer n’ont réussi qu’après différens essais dans lesquels on avait sacrifié la fidélité au désir d’amuser par des tournures plaisantes ou de briller par une perfection qui n’est que d’emprunt dans les patois. Il a donc fallu refaire à reprises; et ce n’est que depuis peu de jours que j’ose espérer être à même de remplir les intentions de Votre Excellence.
Je la prie de vouloir bien observer que les traductions allemandes et hollandaises qu’elle trouvera dans le recueil joint à cette lettre, n’y figurent que pour faciliter les comparaisons des différens patois avec les langues dont ils dérivent:
Qu’il en est à peu près de même de la traduction dans l’idiome de la ville de Cologne qui n’a été placé à côté de celle dans le dialecte du païs du même nom qui fait partie de l’arrondissement de Clèves, que pour montrer combien et en quoi ils différent l’un de l’autre.
Qu’enfois [sic] le patois usité à Pfaltzdorff dont je n’avais pas parlé dans mes précédentes lettres, n’a point été oublié dans la présente collection. Je me flatte, Monseigneur, que Votre Excellence daignera me pardonner, si trop d’empressement à répondre à ses premiers ordres, m’a fait pendant quelque tems perdre de vue l’intéressante petite colonie qui a transplanté le langage de l’Allemagne supérieure sur les confins de la Hollande.
La prononciation constituant l’un des caractères les plus distinctifs des langues, j’ai cru devoir entrer en quelques explications sur l’ortographe [sic] qui représente les sons qu’il s’agit de faire connaître. C’est ce qui a donné naissance aux observations particulières qui précèdent chaque traduction et à l’essai auquel celles-ci se réfèrent comme à leur contre commun.
Il me reste à rendre raison à Votre Excellence de la date de cette lettre. Je suis à Aix la Chapelle avec permission de Mr. le Général Préfet de ce département, qui jaloux de faire le bonheur des belles contrées confiées à son administration a bien voulu se concerter avec moi sur les intérêts de mon arrondissement avant son départ pour Paris. Sans doute, Monseigneur, il en conférera avec vous, et Votre Excellence me rendra le plus heureux des mortels, si elle consent à accueillir avec bonté les sollicitations que j’ai engagé Monsieur le Préfet de faire en faveur d’une fraction du peuple français qui ne le cède à nulle autre sous les rapports de la douceur du caractère, des principes de probité et d’honneur, de la soumission aux lois et de l’attachement à la personne sacrée de l’Empereur en qui tous mes concitoyens admirent le modèle des héros et des princes.
Je suis avec un très profond respect, Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble & très obéissant serviteur.
C.L.G.J. Keverberg
Aix la Chapelle ce 30 Xbre. 1807.“
Zur Quelle
Der erste Beitrag über die Sprachenstatistik in den rheinischen Departements hat bereits den Rahmen der ministeriellen Erhebung und die Schwierigkeiten der Datenbeschaffung anhand der Antwort aus Trier dargestellt. In diesem zweiten Teil soll die Sprachprobensammlung am Beispiel der Roër im Mittelpunkt stehen, hinter der primär ein Bemühen um Bestimmung der deutsch-niederländischen Sprachgrenze stand. Sprachlich handelte es sich bei diesem Departement um ein heterogenes Territorium. Abgesehen von einem kleinen wallonischsprachigen Teil lag es mitten im dialektalen Übergangsgebiet vom Niederfränkischen zum Rheinfränkischen – dem sogenannten Rheinischen Fächer. Auf der Höhe etwas südlich von Neuss verläuft das als Benrather Linie bekannte Isoglossenbündel, welches innerhalb des germanischen Dialektkontinuums als Grenze zwischen dem Niederdeutschen und dem Hochdeutschen gilt. Zählen die Mundarten um Köln, Bonn und Aachen im Süden zum Ripuarischen als nördlichster Varietät der mittefränkischen Dialekte, so gehörte der Norden des Departements sprachlich bereits zu dem mit dem Niederländischen eng verbundenen Niederfränkischen. Vor diesem Hintergrund war der Ansatz des Pariser Büros für Statistik, sich zur Abgrenzung der deutschen und niederländischen Dialekträume an den Präfekten der Roër und dann an die Unterpräfekten der Arrondissements Krefeld und Kleve zu wenden, also durchaus richtig.

Dialektale Gliederung im Gebiet des Rheinischen Fächers
https://de.wikipedia.org
Schon 1806 bat Coquebert de Montbret den Präfekten Lameth für die Statistik des Departements um „des échantillons des divers dialectes allemands et hollandais qui y sont usités“ (Brief vom 28. Juli 1806, BNF NAF 5912 fol. 122), doch blieb dies zunächst ergebnislos. Erst ein Jahr später wurde die Untersuchung wieder aufgenommen, wobei nun die Abgrenzung der deutsch- und niederländischsprachigen Gebiete alleiniger Gegenstand war. Dafür schrieb Coquebert de Montbret an die Unterpräfekten von Krefeld, Franz Caspar Anton Jordans, und von Kleve, Karl Ludwig Joseph von Keverberg. Trotz der nahen Verwandtschaft der beiden Sprachen ging er davon aus, dass sich ein im Norden des Departements gesprochener niederländisch geprägter Dialekt ausreichend deutlich von einem stärker deutsch geprägten Dialekt im Süden unterscheiden ließe, um einen eindeutigen Verlauf der Sprachgrenze ermitteln zu können: eine „ligne de démarcation […] assez tranchée pour qu’on puisse indiquer quelles sont les communes où l’on parle hollandais & quelles sont celles où l’on ne se sert que de l’allemand“ (Brief an Keverberg, 18. August 1807, ANF F 20/134 fol. 216). Die Information sollte in Form einer Liste der Gemeinden mit Angaben zur Sprachzugehörigkeit übermittelt werden, die allerdings nur Keverberg nach Paris schickte. Die ausweichende Antwort Jordans scheint Coquebert de Montbret nicht zufrieden gestellt zu haben, ebenso wenig wie eine erneut ins Leere gelaufene Anfrage beim Präfekten.
Noch im Sommer 1807 änderte Coquebert de Montbret daher das Vorgehen. Statt unmittelbar die vermutete Sprachgrenze erheben zu lassen, beauftragte er nun die beiden Unterpräfekten mit der Sammlung von Übersetzungen des Gleichnisses vom Verlorenen Sohn in die verschiedenen Ortsmundarten. Im Schreiben an Keverberg heißt es präzise „dans les divers dialectes clévois, gueldrois, julichois & colonais“ (Brief vom 9. September 1807, BNF NAF 5913 fol. 39). Das obige Schreiben vom 30. Dezember 1807 ist die Antwort Keverbergs auf diese Anfrage, mit welchem er die verlangten dialektalen Vergleichstexte nach Paris übersandte. Er lieferte damit dem Ministerium eine Sammlung von Sprachproben, die in ihrer Zusammenstellung bemerkenswert ist. Nach einem vorangestellten Essai comparatif sur les sons et leurs signes dans les Langues Allemande et Hollandaise bietet sie das Gleichnis vom Verlorenen Sohn übersetzt in die Mundarten von Kleve, Menseln/Issum/Rheinberg, Köln, Lobberich/Grefrath/Erkelenz sowie – nachgestellt – von Pfalzdorf. Für Geldern wurde ein Gleichnis aus einer Quelle aus dem Jahr 1530 übernommen. Die Übersetzungen sind so angeordnet, dass durch den Vergleich der Einzeltexte der dialektale Übergang vom Niederländischen zum Deutschen ablesbar wird. Eine implizite Zuordnung der Dialekte zu der einen oder anderen Sprache signalisiert bereits die Wahl der Schrift: Kurrentschrift für die deutschen Sprachproben, lateinische Schreibschrift für die niederländischen. Außerdem beginnt und endet die Auswahl mit je zwei schriftsprachlichen niederländischen bzw. deutschen Versionen des Gleichnisses, so dass auch der sprachliche Abstand der Dialekte zu ihren Dachsprachen nachvollzogen werden kann. Mit Auszügen aus der Bibel von Ysbrand van Hamelsveld (1797) und der Bibelübersetzung der Synode von Dorth (1618-19) einerseits sowie aus den Bibelübersetzungen von Luther (1534) und Stolz (1804) andererseits hat Keverberg diese Bezugstexte zugleich so gewählt, dass auch ein diachroner Vergleich der Dialekte mit verschiedenen Stufen in der Entwicklung der Bezugssprachen vorgenommen werden konnte. Damit zeichnet sich hier bereits die Möglichkeit zu einem historisch vergleichenden Ansatz ab, wie er später mit den Arbeiten Franz Josef Stalders oder Jakob und Wilhelm Grimms für die weitere Entwicklung der deutschen Dialektologie grundlegend wurde.
Die Nachstellung der Übersetzung aus Pfalzdorf und Keverbergs diesbezüglicher Kommentar in seinem Schreiben zeigt, dass er die sprachliche Situation dieser „intéressante petite colonie“ richtig erkannt hat. Pfalzdorf ist einer von drei Orten, die eine pfälzische Dialektinsel in der Gegend zwischen Goch, Kalkar und Kleve bilden. Ihre Entstehung geht auf protestantische Auswanderer aus Bad Kreuznach und Simmern zurück, die Mitte des 18. Jahrhunderts nach Amerika emigrieren wollten, dann aber wegen des Seekriegs zwischen England und Spanien daran gehindert wurden. Sie ließen sich schließlich 1749 in der Gocher Heide nieder. Wegen der Religionsverschiedenheit hatten sie lange kaum Kontakt zur umgebenden katholischen Bevölkerung, so dass sich ihr als „Pfälzisch“ bezeichneter Dialekt – genauer das Moselfränkische aus Simmern und das Rheinfränkische aus Bad Kreuznach – sogar bis in die Gegenwart halten konnte.

Karl Ludwig Joseph von Keverberg. Gemälde von Joseph-François Ducq aus dem Jahr 1818 [Public Domain] https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Louis_de_Keverberg_de_Kessel
Keverberg hat mit dieser Zusammenstellung von Dialektproben den interessantesten Beitrag zur napoleonischen Sprachenerhebung in den deutschsprachigen Departements geliefert. Er erwies sich auch noch in der Folge als wertvoller Korrespondent Coquebert de Montbrets. Nachdem er 1810 zum Präfekten des Departements der Oberen Ems ernannt wurde, trug er 1812 mit friesischen Übersetzungen des Gleichnisses vom Verlorenen Sohn erneut zur Sprachstatistik bei. Seine Karriere setzte er nach dem Sturz Napoleons im neugeschaffenen Königreich der Niederlande fort, wo er 1815 Gouverneur der Provinz Antwerpen, später der Provinz Ostflandern und schließlich 1819 Staatsrat wurde. Noch als Unterpräfekt in Kleve bereicherte er 1808 ein letztes Mal die Sprachenstatistik der Roër durch eine Version des Gleichnisses vom Verlorenen Sohn übersetzt in den Dialekt von Wesel. Sie soll im nächsten Beitrag stellvertretend für die im deutschen Sprachgebiet gesammelten Dialektproben vorgestellt werden.
Zitiert
Frens Bakker, Joep Kruijsen, Het Limburgs onder Napoleon. Achttien Limburgse en Rijnlandse dialectvertalingen van ‚De verloren zoon‘ uit 1806–1807; met uitgebreide besprekingen van het Maastrichts en Venloos uit 1807 en contemporaine correspondentie over dit oudste dialectonderzoek aan Maas en Rijn, Utrecht 2007, S. 66–69.
Weiterführend
Frens Bakker, Joep Kruijsen, Rheinländische Dialekte unter Napoleon, in: Alltag im Rheinland. Mitteilungen der Abteilungen Sprache und Volkskunde des LVR-Instituts für Landeskunde und Regionalgeschichte (ILR), Bonn 2013, S. 53–68.
Sabine Graumann, Französische Verwaltung am Niederrhein. Das Roerdepartement 1798–1814, Essen 1990.
Jarich Hoekstra, Zwei nordfriesische Übersetzungen des Gleichnisses vom verlorenen Sohn in der Dialekterhebung von Coquebert de Montbret, in: Nordfriesisches Jahrbuch 44, S. 55–61.
Peter Honnen, Cornelia Forstreuter, Sprachinseln im Rheinland. Eine Dokumentation des Pfälzer Dialekts am unteren Rhein und des „Hötter Platts“ in Düsseldorf-Gerresheim, Kön 1994.
Sven Ködel, Die Enquête Coquebert de Montbret (1806–1812). Die Sprachen und Dialekte Frankeichs und die Wahrnehmung der französischen Sprachlandschaft während des Ersten Kaiserreichs, Bamberg 2014 (zugleich als Online-Publikation).
Barbara Mott, Pfälzer am Niederrhein. Die Geschichte der Pfälzersiedlungen Pfalzdorf, Louisendorf und Neulouisendorf im Rahmen der preußischen Binnenkolonisation des 18. und 19. Jahrhunderts. Goch und Kalkar 1989.
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Nr. 10338
[Briefkopf]
Königliche Gendarmerie.
District Cassel
„Proces-Verbal […] die Arrestation des Cammer Refrendaire H. Friedrich Kaulwell aus Mannsfeld District Halle […] Saale gebürtig, und jetzt zu Cassel wohnhaft welcher sich aus wahrscheinlicher Abwesenheit des Verstandes selbst des Verbrechens angeklagt: er habe S.M. den König ermordern wollen, betreffend
Geschehen d. 23 Maerz 1813.
Heute den drei und zwangigsten Maerz achzehnhundert und dreizehn Nachts halb Ein Uhr wurden mir Jaccob Lübbers und Wilhelm Meise, beide Gendarmen im Détachement zu Cassel, Dept. der Fulda in unserem Quartier. [lat. Schrift] Waisenhausstrasse N° 977 von einigen Bewohnern des Hauses aufgeweckt und gebeten, doch zu Hülfe zu eilen, da der ebenfalls im Hause wohnende Cammer Refrendaire Friedrich Kaulwell [lat. Schrift] […] im Begriff sey, die ihm von seiner Frau versperrten Thüren mit Gewalt aufzubrechen.
Zu erst begab ich Lübbers mich herunter in der Hof, kehrte aber wieder um, da man mir sagte, es sey alles wieder gut, und wirklich hörte ich auch keine Lärm mehr.
Kaum waren wir wieder eingeschlafen, als wir gegen drei Uhr morgens abermals geweckt und zur Hülfe gerufen wurden; zugleich hörten wir, wie der p. Kaulwell [lat. Schrift] laut aus dem in der Hof gehenden Fenster nach uns rief.
Sogleich begaben wir uns in unserer Uniform [lat. Schrift] in die Stube des p. Kaulwell [lat. Schrift] und fanden wie selber vor der Kammerthür stand, und so halb entkleidet dieselbe zu öffnen von seiner Frau verlangte welche mit Tochter und Magde darin war. Die Frau weigerte sich es zuthun da sie aber hörte, daß wir in der Stube waren, und sie und […] mit ihr einige schlaffene Tochter und Magd nichts mehr zu fürchten hatten, öffnete sie die Thür; der p. Kaulwell [lateinische Schrift] stürzte nun in die Cammer und warf sich in das darin befindliche Bett.
Nach einem kleinen Wortwechsel mit seiner Frau sprang er wieder auf.
Wir fragten ihn nun nach seinem Namen, Standt, Alter und um die Ursache seines Lärmens.
Er antwortete
Ich heise Friedrich Kaulwell, bin aus Mannsfeld […] stehe hier in Cassel [lat. Schrift] bei der Rechen Cammer [lat. Schrift] als Refrendaire [lat. Schrift] und bin 51 Jahr alt.
Ohne nun die Frage wegen Ursache seines Lärmens zu beantworten sprach er statt dessen unsinniges Zeug und brach endlich dahin aus.
Ich bin unglücklich, ich habe ein Verbrechen begangen, Sie müssen mich arretiren [lat. Schrift], weil ich den festen Vorsatz hatte und schon lange damit umgegangen bin den König von Westphalen zu ermorden, ich habe stets versteckte Waffen zu diesem Zweck bei mir getragen und mit diesem Gedanken lange schwanger gegangen; um gerade jetzt will ich sterben, da mein armes Vaterland wieder in Gefahr ist. Ich bin ein Deutscher und […]eit es, und dergleichen Unsinn, ferner; er müße und wolle das wegen Todt geschaffen seyn.
Da wir nun aus allen seinen Reden nichts anders als gänzlich Abwesenheit des Verstandes vermuthen konnten; ja nehmen wir uns vor, ihn zur Verhütung großen Unglück bis an den Morgen zu bewachen, und als dann die Sache unseren Obern anzuzeigen. Der Kaulwell bat nun wir möchten ihn in […]hauen und in demselben Augenblick griff er auch meinem (des Lübber) Säbel um sich zu erstechen; aber wir hielten ihn noch zeitig genug davon ab, indem wir ihn den Säbel wieder aus den Händen […] den Kaulwell uns batt zurück werfen.
Weiter sagte er noch
Nun will ich erschossen seyn, will wie Kupfermann sterben, und wenn der König […] ist, so läßt er mich auch todt schießen, gibt er mir aber Gnade, so fange ich Rebellion [lat. Schrift] an, zu den Russen will ich u.s.w.
Aus allendessen leuchtete offenbare Abwesenheit des Verstandes her vor, nur wir hielten fürs beste, ihn bis an den Morgen zu bewachen, und dann ich in das Civil Gefangenhaus zu führen. Gegen Morgen würde er krank mußte sich legen und befindet sich noch jetzt unter Aufsicht der Gendr. Lübbers.
Wir haben hierauf diesen Verbal Process aufgenommen, um denselben Sr. Excellenz den Herrn Genral Inspecteur der Gend-rie […] zals weiteren Verfügung zu übergeben. Copie aber an dessen H. Capt. Dell. Comdt. der Königl. Gendarmerie im Fulda-Departement eingereicht. […]
Meise“.

„Hinrichtung Johann Philipp Palms“ von Unbekannt, lizenziert unter Gemeinfrei über Wikimedia Commons – https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hinrichtung_Johann_Philipp_Palms.jpg#/media/File:Hinrichtung_Johann_Philipp_Palms.jpg
Zur Quelle
Wenn es an Attentatsplänen gegen Napoleon Bonaparte nicht fehlte, zeigt die vorliegende Quelle, dass auch die von Napoleon eingesetzten Regenten in den napoleonischen Modellstaaten, hier für das Königreich Westphalen sein jüngster Bruder Jérôme Bonaparte, die Faszination des crime lèse-majesté auf sich bündelten.[1] Mit dem Referendar der Oberrechenkammer in Kassel, H.F. Kaulwell, wurde sogar ein Mitglied der westphälischen Verwaltung, von dem Gedanken an ein Attentat auf Jérôme Napoleon wahnsinnig.
Die Gendarmen, die damit konfrontiert wurden, nahmen die Sache einigermaßen gelassen. Ein Mann in Wahn durfte offensichtlich das aussprechen, was im gesunden Zustand nicht geduldet worden wäre.
In ihrem Protokoll stellten sie fest, dass das Staatsverbrechen Kaulwells sich bei näherer Untersuchung als recht harmlos herausstellte, denn dieser habe „sich aus wahrscheinlicher Abwesenheit des Verstandes selbst des Verbrechens angeklagt“. Kaulwell wurde letztendlich für labil und psychisch krank erklärt und von seiner selbst beteuerten Schuld freigesprochen. Einige ärztlichen Atteste und zwei Monate später konnte oder wollte sich Kaulwell nicht mehr an seine Absicht erinnern, den König von Westphalen ermordet haben zu wollen.[2]
Wilhelm Kupfermann, den Kaulwell in seinem Wahn als Vorbild nannte, war zehn Tage vor der Vorfallsnacht, die die Gendarmen hier protokollierten, hingerichtet worden. Er war als Lieutnant der westphälischen Armee bei Wolfenbüttel desertiert, hatte circa 30 Männer in seinen Bann gezogen, einige öffentliche Kassen gestohlen, aber war schließlich von zwei französisch-kaiserlichen Bataillons angehalten worden.[3]
Nicht nur Kaulwell hatte die Affäre Kupfermann beeindruckt. Die Berichte der Polizeiagenten melden, dass vielerorts darüber gesprochen wurde.[4] In der Gazette de Berlin wurde ein Artikel über Kupfermann veröffentlicht, deren Verbreitung im Königreich Westphalen von der Hohen Polizei verfolgt wurde.[5]
Zitiert
Claudie Paye, „Der französischen Sprache mächtig“. Kommunikation im Spannungsfeld von Sprachen und Kulturen im Königreich Westphalen 1807–1813, München 2013 (Pariser Historische Studien, 100), S. 317f.
Abbildung
Darstellung der Hinrichtung Johann Philipp Palms in Braunau am 26. August 1806 durch französische Truppen. Palm wurde vorgeworfen die antifranzösische Schrift „Deutschland in seiner tiefen Erniedrigung“ verbreitet zu haben.
[1] Über das Pamphlet in Briefform von Kocken und Bielstein, das Pfarrer Altenburg in Verdacht zu bringen beabsichtigte, ein crime lèse-majesté gegen den König Jérôme zu planen, vgl. Claudie Paye, Postwesen und Briefkultur im Königreich Westphalen. Das offizielle Netz und sein geheimes und privates Pendant (1807–1813), https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00793224 (Zugriff vom 25.04.2015).
[2] Vgl. RNB St. Petersburg, F 993 Arch. Westf., K. 16, Nr. 10268–10346, hier Nr. 10337.
[3] Vgl. GStA PK, V. HA, Nr. 741, Akte der Hohen Polizei im Königreich Westphalen: Schreiben Nr. 576 PS. von Moisez an J. F. M. de Bongars, 02.03.1813; RNB St. Petersburg, F 993 Arch. Westf., Nr. [13852], Registre des personnes arrêtées, où sont indiqués les NN d’ordres, date de l’entrée, les noms et prénoms des susdites personnes, les signalements, les motifs de l’arrestation, les décision, dates de la sortie et les observations différentes la-dessus, depuis le 1811, 1812, 1813, Eintrag Nr. 112
[4] Vgl. RNB St. Petersburg, F 993 Arch. Westf., K. 16, Nr. 9882-9987, hier Nr. 9952, Rapport Nr. 57 vom Polizeiagent WZ, 14.03.1813
[5] Vgl. Lha Magdeburg, Außenstelle Wernigerode, B 18 II. 123. II. a., fol. 233.
]]>„a-e. 2te Don. Den 22ten July 1811 Nr. [479]
Generaldirektion des öffentlichen Unterrichtes. [an das Innenministerium/Sr. Excellenz den Herrn Ministern des Innern zu Cassel]
Königreich Westphalen
No 1970
Die Reorganisation des Schulwesens in Cassel betr.
Cassel, am 20sten Julius 1811
Mein Herr Minister!
Daß mit dem in der That in einen tiefen Verfall gerathenen Lyceo zu Cassel und der damit verbundenen Bürgerschule eine gänzliche Reform vorgenommen werden müsse, darüber dürfte wohl nur Eine Stimme seyn.
Bereits seit längerer Zeit habe ich mich mit diesem Gegenstande, so wie mit der Frage, wie die Reorganisation dieser Unterrichtsanstalt am vortheilhaftesten sich bewirken lasse, beschäftigt, und würde meine sich hierauf beziehenden Vorschläge Eurer Excellenz schon längst vorgelegt haben, wenn ich nicht in Rücksicht der zu dieser Reorganisation erforderlichen Kosten und des Fonds, aus welchem [verso] sie zu bestreiten seyn dürften, in großer Verlegenheit mich befunden hätte.
Soll nämlich Cassel Lehranstalten haben, welche der Hauptstadt des Königreiches würdig sind und allen gerechten Anforderungen Genüge leisten, so müssen neuen Geldsquellen eröffnet werden, indem der bisherige Fonds des Lycei keineswegs zu Anstellung neuer Lehrer, Anschaffung von Büchern u.s.w. hinreicht.
Anerbieten des Herrn Finanzministers
Unterm 2ten d.M. hat nun des Herrn Finanzministers Excellenz sich erboten, für die Ueberlassung, des der Stadt Cassel gehörens den Gebäudes, worin das Lyceum sich befindet, zum Behüfe der Büreaux des Finanzministerii eine nicht wieder zurückzuzahlende Summe von 48,000 Franken sogleich baar zu erlegen, und außerdem einen jährlichen Miethzins von 6,500 Franken (welche Summe er jedoch, wie ich noch immer hoffe, auf 7000 Franken erhöhen wird, zu bezahlen, wie auch alle auf gedachtem Gebäude feststanden ordentlichen und außerordentlichen Cassen, nebst den Unterhaltungskosten aus [recto] Brandasseruraliens-Geldern zu übernehmen.
Ich säume daher nunmehr nicht länger, über die Reorganisation des Schulwesens in Cassel und die zu machenden neuen Einrichtungen meinen umständlichen Bericht Hochdemselben hierdurch vorzulegen.
Bevor ich jedoch ins Detail gehe, halte ich es für nöthig, Eurer Excellenz den Zustand der jetzt in Cassel bestehenden Schuleinrichthungen mit ein paar Worten vorzulegen.
Gegenwärtige Schuleinrichthung in Cassel
Das Lyceum zu Cassel, welches im Jahre 1779 von dem Landgrafen Friedrich II errichtet worden ist, besteht aus sieben Haupt-Classen, wovon die vier obere Classen die gelehrte oder höhere lateinische Schule oder das Lyceum im eigentlichen Sinne, die fünfte, sechste und siebente Classe hingegen die eigentliche Bürgerschule bilden.
Außer diesen sieben Hauptclassen gibt es noch eine Neben-Classe, worin von einem Seminaristen der erste Elementarunterricht im Teutsch- und Lateinisch-Lesen ertheilt wird.
Mit dem Lyceo sind verbunden:
[verso] 1) ein Landschullehrer-Seminarium;
2) das aus Seminaristen zusammengesetzte Singechor, welches ursprünglich nur zum Singen in der Stadt und bey Leichenbegängnissen bestimmt war, hernach aber leider auch im Theater zur Aufführung der Chöre in großen Oper gebraucht worden ist.
3) das Institut der sogenannten Partimschüler oder Currendaner, wie sie in anderen Städten genannt werden.
Sie sind Kinder armer Eltern, welche in der siebenten Classe des Lycei unentgeldlich unterrichtet werden, jährlich eine vollständige Kleidung, auch bey ihrem Abgange eine Beysteuer zur Erlernung eines Handwerkes bekommen.
Dafür müssen sie an den Sonn- und Festtagen in den beiden Hauptkirchen von Cassel bey dem Gesange offisiren. Zugleich singen sie aber auch täglich vor den Häusern der Stadtbewohner und sammeln die von wohltätigen Menschen ihnen gegebener Unterstützungen, wovon größtentheils die obigen Ausgaben bestritten werden.
[recto] Die bey dem Lyceo angestellten Lehrer sind jetzt folgende:
1) der Rector Cäsar,
2) der Conrector Hosbach,
3) der Collaborator Matthias,
Diese drey Männer unterrichten bloß in den vier oberen Classen, der zweyte und dritte außerdem noch im Seminario.
4) der Collaborator Cuyrim
5) der Cantor Wiegand,
welche beide in der 5ten und 6ten,
6) der Cantor Bechtel, welcher allein in der siebenten Classe Unterricht ertheilt.
Bey dem Seminario sind als Musiklehrer, außer dem oben genannten Cantor Wiegand noch angestellt:
1) der Musiklehrer Grosheim
2) der Hoforganist Herstell.
Ein [Text durchgestrichen] mathematischer und physicalischer Apparat und Bibliothek fehlen dem Lyceo bis jetzt noch gänzlich; nur bey dem Seminario findet sich eine kleine Sammlung pädagogischer Schriften von etwa [verso] 150 Bänden, und eine Sammlung von Musikalien von den besten Meistern. Außerdem besitzt dasselbe noch ein Orgelpositiv, 8 Claviere und mehrere Seiteninstrumente zum Gebrauche für die Seminaristen.
Die ganze Unterrichtsanstalt stand bisher unter der Aufsicht eines Directorii, welches aus weltlichen und geistlichen Personen zusammengesetzt ist.
Außer dem Lyceo befinden sich noch in Cassel 6 Freyschulen, nämlich 3 Knaben und 3 Mädchen-Schulen, bey welchen 6 Lehrer angestellt sind, eine Garnisonsschule, welche 2 Lehrer, eine katholische Schule, welche Einen Lehrer, die sogenannte Anternenstädter Schule, welche gleichfalls nur einen Lehrer und endlich die israelitische Consistorialschule, welche acht Lehrer hat.
Das Gebäude welches zu der neuen Schulanstalt zu nehmen ist.
A. Durch das Königliche Decret vom 19ten May 1808, wovon in der Anlage A, eine Abschrift erfolgt, ist bereits die belétage [belétage: lateinische Schrift] des der Stadt Cassel gehörenden Gebäudes, worin das Lyceum sich befindet an das Finanzministerium zum Behüfe der darin anzulegenden Büreaux gegen eine jährliche Miethe abgetreten worden.
[recto] Der Herr Finanzminister wünscht nun nicht bloß das, was er bereits vom Lyceums-Gebäude in Besitze hat, zu behalten, sondern eins das ganze Gebäude sammt Garten, jedoch mit Ausnahme des Hinterhauses, worin das Seminarium befindlich ist, zu bekommen und hat zu dem Ende des bereits oben angeführte Anerbieten unter dem zweyten d. M. mir gemacht.
Dasselbe scheint mir nach allen Rücksichten so vortheilhaft, daß, selbst wenn man auf die Büreaux des Finanzministerii aus dem Gebäude wieder verdrängen könnte, ich dennoch richten würde, hierauf Verzicht zu leisten und das Anerbieten anzunehmen, indem dadurch nicht nur das bedeutende und nie zu restituirende Capital von 48,000 Franken (12,355 Rthl.) womit die bey einem anderen Gebäude nothwendigen Bautkosten wahrscheinlich bestritten werden können, gewonnen, sondern auch eine hinreichende Miethe erhalten und die Stadt, als Eigenthümerin, von allen ordentlichen und Außerordentlichen Kosten, wie auch den Unterhaltungs-[verso]kosten befreyet wird.
Sollten nun Eure Excellenz diese Ansicht mit mir theilen, so entstehet die Frage: welches Gebäude soll nun genommen werden, um darin so wohl das neue Lyceum als die neue Bürgerschule und die Wohnungen für die beym Lyceo anzustellenden Lehrer einzurichten?
Wiederholt habe ich hierüber mit dem Herrn Präfecten communicirt und ich verfehle daher nicht, das Resultat dieser Unterhandlungen nebst meinen Ansichten hier mitzutheilen.
Die nach und nach in Vorschlag gebrachten Gebäude sind folgende:
1) das Hospitalgebäude der Französisch-Reformirten auf der Ober-Neustadt, welches ein Eigenthum der beiden französischen Gemeinden ist.
Gedachtes Hospital, durch Schenkungen der vorigen Landgrafen und Vermächtnisse der Gemeindeglieder fundirt, ist dazu bestimmt, allen und unvermögenden Personen beyderley Geschlechtes ein sorgenfreyes Unterkommen zu [recto] verschaffen.
Der Fonds zu dem Ankaufe und der Einrichtung des gegenwärtigen Hospitalgebäudes ist insbesondere aus dem Ertrage des Verkaufes zweyer kleiner, der Gemeinde gehörigen, Kramkaufhäuser, und dem Aufkommen eines gewissen Theiles des Ueberschusses von zwey Lotterien und aus dem Betrage einer in Holland und England gehaltenen Collecte gebildet worden.
Gegenwärtig befinden sich in diesem Gebäude 11 Personen, und der von ihnen nicht eingenommene Raum ist an die beiden französischen Prediger Ramus und Robert vermiethet, welche ihnen so geringen Miethzins geben, dass die Wohnungen als ein Theil ihrer Besoldung betrachtet werden müssen.
Das Hospitalgebäude kann schon aus dem Grunde nicht gewählt werden, weil es für das Lyceum, die Bürgerschule und die Wohnungen der anzustellenden Lehrer viel zu klein ist, und nur allenfalls durch [Rückführung] eines großen Hinterhauses dazu eingerichtet werden [verso] könnte.
Auch wird die französische Gemeinde sich nie in Güte zur Abtretung des Gebäudes verstehen, wie sich aus den Schritten entnehmen lässt, die sie gleich damals, wie ich mit dem Präfecten das Gebäude besah, gethan hat.
Ueberdies müßte der Gemeinde wieder ein passendes Locale zu einem Hospitale angewiesen und den Predigern eine Entschädigung gegeben werden.
Erwägt man alle diese Umstände, so wird man wohl nicht lange zweifelhaft bleiben können, die Idee, dieses Gebäude für das zu organisierende Lyceum und die Bürgerschule zu wählen, gänzlich zu verwerfen.
2) die Garnisonskirche zu Cassel.
Diese Kirche war vormals bloß für die Garnisons-Gemeinde bestimmt. Bey dem Regierungsantritte Sr. Majestät aber wurde die hiesige Hofgemeinde, welche bis dahin ihre Gottesdienst in der Schlosskapelle gehalten hatte, provisorisch in die Garnisonskirche [recto] verlegt, und durch das königliche Decret vom 17ten December 1807 (wovon ich in der Anlage B eine Abschrift zu übersenden mich beehre), festgesetzt, dass so bald der Bau der am Leipziger Thore belegenen Kirche beendigt seyn würde, diese für die Unter-Neustädter Gemeinde, welche bis dahin ihren Gottesdienst in der Brüderkirche gehalten hatte, bestimmt seyn und die Hofgemeinde alsdann ihren Cultum in der Brüderkirche ausüben solle.
Von dieser Zeit an sind die Hof- und Garnisons-Gemeinde gewissermaßen als combinirt zu betrachten und es ist sogar durch das Königliche Decret vom 16ten Junius 1808, im 4ten Artikel (wie die sub lit C. anliegenden Abschrift ergibt, C.), festgesetzt, dass nach dem Absterben des jetzigen Dienstpersonales der Hof- und Garnisons-Gemeinde solches nur aus einem Prediger, einem Cantor und einem Opfermann bestehen solle.
Beide Gemeinden können nun füglich den übrigen vier teutsch-reformirten Gemeinden in Cassel einverleibt werden, zumal da sie durchaus keine eigenen Sprengel haben.
In Ansehung der Garnisonsgemeinde würde [verso] das um so weniger einigen Bedenken unterwerfen seyn, da die bey ihr sonst vorhandene Predigerstelle durch den Abgang des Herrn Münscher bereits aufgehoben ist, und die zum vormaligen hessischen Militair gehörenden Personen täglich sich vermindern.
Was die Hofgemeinde insonderheit anbetrifft, so könnte dieselbe in Gemäßheit des Königlichen Decretes vom 17ten December 1807, in die Brüderkirche verlegt werden, welche bereits seit einem Jahre von der Unter-Neutstädter Gemeinde verlassen worden ist, indem diese die vor dem Leipziger Thore befindliche Kirche eingenommen hat.
Durch die Suppression der Garnisons-Gemeinde und Verlegung der Hofgemeinde in die Brüderkirche würde die Garnisonskirche disponible werden, und zu einem Schulgebäude eingerichtet werden können.
3) die lutherische Kirche
Sie liegt, so wie die Garnisonskirche, ungefähr in der Mitte der Stadt und eignet sich daher [recto] in dieser Hinsicht gleich gut zum Zwecke eines Schulgebäudes.
Indeß dürften folgende Umstände der lutherischen Kirche vor der Garnisonskirche den Vorzug geben:
a) die lutherische Kirche liegt, wie die beygefügten ebenso Situations-Pläne zeigen, an den bey den langen Fronten ganz frey und es können daher die hier anzulegenden Zimmer sehr gut erhellet werden.
Die Garnisonskirche ist dagegen von der einen langen Fronte durch die Häuser des Kaufmanns Horn verbauet, und, um dem Gebäude das nöthige Licht zu verschaffen, müssen diese angekauft und niedergerissen werden.
Dieses, so wie das Einbrechen der Fenster durch eine vier Fuß dicke Mauer soll nach dem Berichte des Oberingenieurs Ganzer (wovon ich gleichfalls eine Abschrift sub lit D. anzuschließen die Ehre habe, D.), einen Kostenaufwand von 2,500 bis 3000 Rthl. oder 11,655 Franken verursachen.
b) die lutherische Kirche hat einen sehr geräumigen Hofplatz, welcher zugleich mit dem daran, [verso] liegenden Marställerplatze in Verbindung steht, wodurch den von diesem Theile der Stadt herkommenden Schülern der Weg sehr verkürzt wird.
Zugleich befinden sich auf diesem Hofe ein Wohnhaus des lutherischen Cantors, wie auch ein sehr geräumiges drey Stockwerk hohes Pfarrhaus, welches durch die Abtretung der Kirche vielleicht ebenfalls disponible würde und zum Besten der Schule benutzt werden konnte.
c) Hat die lutherische Kirche ganz das Äußere eines Privathauses, hingegen ist die Garnisonskirche im Aeußeren, wie im Innern, vollkommen wie eine Kirche eingerichtet.
Eine nothwendige Folge davon ist, daß die Einrichtung der Garnisonskirche zum Schulgebäude, nach einem ungefähren Unterpflege, 4000 Rthl. mehr, als die der lutherische Kirche kosten wird.
So wünschenswerth es daher nach allen diesen Umständen auch wäre, die lutherische Kirche zum Behüfe des neu zu organisierenden Lycei und der [recto] Bürgerschule zu erhalten, so will sich dennoch nach allen Nachrichten die lutherische Gemeinde auf keine Weise dazu verstehen, ihr Kirchen-Gebäude, welches ihr Privateigenthum ist, gegen die für sie wieder einzurichtende Garnisonskirche abzutreten.
Da es nicht gut ist, die Anzahl der Unzufriedenen auf irgend eine Art zu vermehren, wenn der Hauptwand auf eine andere, wenn gleich etwas kostbarere, Art erreicht werden kann, so würde nach meiner Meinung von der lutherischen Kirche gänzlich zu abstrahiren und die Garnisonskirche zum einen Schulgebäude zu wählen seyn.
Die neue wissenschaftliche Einrichtung der Schulanstalten
Was die neue wissenschaftliche Einrichthung der Unterrichtsanstalten in Cassel anbetrifft, so lege ich den bey jeder derselben zubefolgenden Plan der Prüfung Eurer Excellenz vor.
[verso] I. Lyceum zu Cassel
Der Hauptzweck einer höheren lateinischen Schule, sie mag nun Lyceum, Gymnasium oder Pädagogium heißen, kann nur dahin gehen, die Scholaren mit den erforderlichen und gründlichen Vorkenntnissen zum künftigen wissenschaftlichen Studio oder zur Universität, wie auch zu höheren Aemtern im Staate, welche nicht gerade eine Universitäts-Bildung erfordern, auszuer[…].
Leider verfehlt bey weitem der größte Theil der jetzigen Lyceen und Gymnasien seinen Zweck, indem gerade das, was die Hauptfach ausmacht, nämlich alte und neue Sprachen, Geschichte und Mathematik theils vernachlässigt, theils höchst oberflächlich behandelt und dagegen vieles, was lediglich auf die Universitäten gehört, daselbst getrieben wird. Die Köpfe der jungen Leute werden mit vielen enyclopädischen Kenntnissen, wodurch man die Grenzen zwischen Universität und Schulen gänzlich überladen; der Geschmack an ernsten Studien [recto] unterdrückt, und wir bekommen auf diese Art Menschen, die in ihrem 17ten Jahre schon mehr zu wissen wähnen, als Männer von 25 Jahren wissen, die den academischen Unterricht zum Theil nicht verstehen, sich nicht selbst nachhelfen können, und, an Oberflächlichkeit gewöhnt, der einst unbrauchbare Staatsdiener werden müssen.
Soll nun dem Unwesen entgegengearbeitet werden, so müssen viele auf den jetzigen höhere lateinischen Schulen übliche Lehrgegenstände verbannt und dagegen der Unterricht auf folgende beschränkt werden:
1) die alten Sprachen,
a) die lateinische
b) die griechische und
c) die hebräische, jedoch bloß für künftige Theologen,
wie auch die damit in Verbindung stehenden Wissenschaften, als Mythologie, Römische und Griechische Altherthümer;
2) die neueren Sprachen, unter denen jedoch nur die teutsche und französische öffentlich brauchen gelehrt zu werden. Dagegen ist bey den anzustellenden Lehrern darauf zu [verso] sehen, dass sie im Stande sind, Privatissima im Englischen und Italiänischen zu geben;
3) Moral und Religion;
4) Aeltere und neuere Geschichte;
5) Aeltere und neuere Geographie;
6) Arithmethik und Mathematik,
wie auch die ersten Elemente der Physik;
7) Einleitung in die Philosophie;
8) Calligraphie und Zeichnen;
9) Uebung im öffentlichen Reden und Disputiren, welches jetzt bey veränderten Staatsverfassung um so nothwendiger ist.
10) Was die Verfertigung von Aufsätzen anbetrifft, so müssen die Lehrer der verschiedenen Sprachen, jeder in der seinigen, dazu Anleitung geben und die erforderlichen Uebungen anstellen.
11) Für Tanz- und Fecht-Unterricht, welchen die Scholaren des Lycei nehmen wollen, kann durch die bey der école d’artillerie [école d’artillerie: lateinische Schrift] angestellten Meister und andere, die in der Stadt befinden, gesorgt werden.
[recto] In Rücksicht der Classification der Schüler hat man bisher entweder gewisse, durchaus feststehende, Classen angenommen, so daß die Schüler in Rücksicht alter Unterrichtsgegenstande zur ersten, zweyten, dritten Classe u.s.w. gezählt werden, oder man hat sie nach den verschiedenen Unterrichtsgegenständen nach dem Grade ihrer Kenntnisse und Ausbildung in verschiedenen Classen gesetzt.
Die letzte Methode, das wissenschaftliche Classen-System, verdient unstrittig den Vorzug, und muß daher bey dem neuen Lyceo zur Anwendung gebracht werden, denn
1) ist der Fall, daß der Schüler bey seinem Eintritte in eine gelehrte Schule in jeder Art von Kenntnissen gleich weit gekommen seyn sollte, zu halten, als daß er als Regel angenommen werden dürfte;
2) braucht man gewöhnlich die lateinische Sprache zum Maaßstabe, um dernach die Classen, wozu der Eintretende in Hinsicht aller Fächer gehören soll, zu bestimmen, ungeachtet er in allen übrigen oft sehr vernachläßigt ist, oft nicht einmal die [verso] ersten Anfangsgründe erlernet hat.
3) macht der Jüngling, wie die Erfahrung lehrt nicht immer in allen Gegenständen des Unterrichtes gleiche Fortschritte, indem er für diesen oder jenen mehr Anlage, Kopf und Neigung hat.
Adoptirt man jenes wissenschaftliche Classen-System, so würde die Anzahl der bey dem neuen Lyceo anzustellenden Lehrer auf acht sich belaufen, welche Zahl sich auch bey den französischen Lyceen befindet.
Das Personale würde etwa bestehen:
1) aus einem Director,
2) einem Rector,
3) einen Conrector,
4)
5) drey Collaboratoren
6)
7) einem französischen Sprachlehrer und
8) einem Lehrer der Mathematik und Physik.
- Bürgerschule
Zu der Bürgerschule sollen die Scholaren [recto] überhaupt diejenige Ausbildung empfangen, welche Jeder, der in einer civilisirten Gesellschaft lebt, und keine eigentlich wissenschaftliche Ausbildung sich erwerben will, besitzen muß.
Zugleich müssen darin, in einer abgesonderten Classe, die zum Eintritte in das vorher erwähnte Lyceum erforderlichen Vorkenntnisse gelehrt werden.
Die Lehrgegenstände wurden vorzüglich folgende seyn:
1) teutsche Sprache, Grammatik, gut Lesen, Declamiren;
2) Schreiben, Calligraphie, Orthographie;
3) Rechnen, Tafel- und Kopf-Rechnen, Mathematik;
4) französischen Sprache in zwey Abtheilungen
5) Moral, Religionsunterricht;
6) Geschichte, Geographie;
7) Teutsche und französische Ausarbeitungen;
8) die ersten Anfangsgründe der Physik und der Technologie,
[verso] 9) Zeichen, Modelliren p.
10) Lateinisch und die ersten Anfangsgründe im Griechischen; dieses jedoch nur für diejenigen, welche demnächst in das Lyceum treten wollen.
Vier Lehrer werden hinreichend seyn, um den Unterricht in der Bürgerschule zu ertheilen.
III. Mahleracademie
Mit dem auf diese Art zu organisierenden Lyceo und der Bürgerschule dürfte es rathsam seyn, die in Cassel bestehende Academie der Mahler, Bildhauerkunst und Architectur in Verbindung zu setzen.
Vor einiger Zeit habe ich diese Unterrichtsanstalt in Augenschein genommen, und mich persönlich davon überzeugt, in welchem wirklich traurigen Zustande dieselbe sich befindet.
Bereits in einem Schreiben vom 31sten Januar v. J. haben Eure Exzellenz zu erkennen gegeben, daß Hochdieselben eine Reorganisation dieser [recto] Anstalt für nothwendig erachten.
Da es nun einen zu großen Kostenaufwand verursachen würde, wenn man diese Anstalt so organisiren wollte, dass sie als eine für sich bestehende und ihrem Namen und Zweck vollkommen entsprechende, Schule der Kunstformen sie fortdauern konnte: so halte ich es für das zwecksmäßigste, sie mit dem Lyceo und der Bürgerschule in Verbindung zu bringen, dergestalt, daß diejenigen Scholaren, welche Neigung haben, Unterricht im Zeichnen, Mahlen, Modelliren p. zu nehmen, gegen ein zu bestimmendes Honorar die Lehrstunden in der Academie besuchen können.
Sollten Sie dieser Ansicht Ihre Bestimmung geben, so wurden zwey Sachen nothwendig werden:
1) die Anschaffung neuer Sammlungen von Mustern zu Zeichnungen und neuer Gips-Modellen.
In Paris sind vor nicht langer Zeit neue Sammlungen von Zeichnungen von Köpfen, Blumen, Verzierungen, Landschaften p. erschienen, welche sehr gelobt und bereits an [verso] mehreren Orten mit Nutzen angewandt worden. Diese Sammlungen würden mit wenigen Kosten angekauft werden können.
2) Erweiterung des jetzigen Locales der Academie, indem dasselbe schon jetzt nicht geräumig genug ist.
Die Zimmer, welche die Academie gegenwärtig innehat, würden zur Ertheilung des Unterrichtes allenfalls hinreichen, aber zur Aufbewahrung der Sammlungen von Gemählden, Gipsmodellen p. ist die Erweiterung des Locales nothwendig, weshalb ich es dero Ermessen anheimstelle, ob nicht etwa noch zwey Zimmer zu diesem Behüfe eingeräumt werden könnten.
IV. Sechs Freyschulen.
Die jetzt hier in Cassel bestehenden sechs Freyschulen, welche theils für Knaben, theils für Mädchen bestimmt sind, und worin sich überhaupt gegenwärtig 316 Schüler befinden, würden nicht aufgehoben, sondern in ihrer jetztigen Verfassung beyzubehalten seyn, [recto] weil auf diese Art die ärmeren Aeltern den unentgeldlichen Unterricht ihrer Kinder erhalten, zugleich aber auch die übermäßige Bevölkerung der Bürgerschule verhütet, und die gemeineren Kinder, deren Sitten gewöhnlich schlecht sind, von der Bürgerschule entfernt werden.
Da, wie ich oben angeführt habe, in der siebenten Classe des Lycei befindlichen sogenannten Partimschüler, welche unentgeldlichen Unterricht erhalten, müssen in die gedachten Freyschulen oder in die Bürgerschule verwiesen werden.
V. Garnisonsschule.
Diese Schule hat ganz den Character einer Freyschule, und in dieser Hinsicht dürfte es zweckmäßig seyn, dieselbe mit den obgedachten sechs Freyschulen zu vereinigen.
Diese Idee läßt sich indeß aus dem Grunde wohl nicht realisieren, weil in der Garnisonsschule gegenwärtig beynahe 200 Schüler sich befinden, und daher, falls dieselbe mit den sechs Freyschulen verbunden würde, darin die Anzahl der Schüler auf fünfhundert sich belaufen würde.
[verso] VI. Catholische Schule.
Diese erst im Jahre 1809 hier errichtete Schule würde beyzubehalten seyn, indem darin bloß der Unterricht in der catholischen Religion ertheilt wird.
VII. Israelitische Consistorial-Schule
Dasselbe gilt auch von der israelitischen Consistorialschule, welche sich vorzüglich mit dem Unterrichte in der Mosaischen Religion und der hebräischen Sprache beschäftiget.
Da übrigens die Israeliten an den Vortheilen des Lycei und der Bürgerschule gleichen Antheil mit den Christen erhalten, so wird sich das jüdische Consistorium, nach einer von demselben erhaltenen Erklärung, nicht abgeneigt finden lassen, zu den Kosten der neuen Schuleinrichtungen einen jährlichen Beytrag zu geben, zumal wenn man den Israeliten in dem Schulgebäude ein Zimmer einräumt, worin der Unterricht in der jüdischen Religion und hebräischen Sprache ertheilt wird.
[recto] VIII. Landschullehrer-Seminarium
Was die verbesserte Einrichthung des sehr tief gesunkenen hiesigen Landschullehrer-Seminarii anbetrifft, so habe ich darüber bereits alle Materialien gesammelt und ich behalte mir vor, darüber einen besonderen Bericht Eurer Excellenz vorzulegen.
Die neuen Schuleinrichtungen, namentlich die Veränderungen des Locales haben auf das Seminarium durchaus keinen Einfluß, indem dasselbe in dem Hintergebäude des Lycei, welches dem Herrn Finanzministers nicht mit vermiethet wird, sich befindet, und die Lehrer, welche bis jetzt den Seminaristen Unterricht ertheilt haben, demselben ungehindert fortsetzten können.
IX. Töchterschule.
Ob auch in Cassel eine besondere Töchterschule zu errichten, und welche Einrichtung derselben zu geben sey? Ist eine wichtige, aber auch in mehrfacher Hinsicht schwierige Frage, welche ich in einem [verso] besonderen Berichte zu beantworten mir vorbehalte.
Kosten, welche durch die erste Einrichthung des neuen Schulwesens veranlaßt werden.
Die Kosten der ersten Einrichthung der Garnisonskirche zum Schulgebäude werden, nach einem von dem Oberingenieur des Fuldadepartements gemachten approximativen Anschlage, 11–12,000 Rthl. oder 46,620 Frankren verlangen.
Zur Bestreitung dieser Kosten wird das nie zu restituirende Capital von 48,000 Franken wahrscheinlich hinreichen, welches der Herrn Finanzminister Excellenz außer der jährlichen Miethe von 6,500 Franken, für die Überlassung des Gebäudes, worin jetzt das Lyceum sich befindet, nebst Garten zu geben sich erboten hat.
Außerdem wird aber wohl eine Summe [recto] von etwa 300–400 Rthl. (1165 1/2 – 1554 Frs) für Anschaffung von Schränken, Tischen, Bänken, Bücher u.s.w. zu rechen seyn, welche Eure Excellenz auf Ihr Budget würden übernehmen müssen.
Der durch die Anschaffung von Mustern zu Zeichnungen und Gipsmodellen p. für die Mahleracademie, welche mit dem Lyceo und der Bürgerschule in Verbindung gesetzt werden soll, veranlaßte Kostenaufwand kann dadurch bestreiten werden, daß das der Academie gehörige, und bey dem hiesigen [Bombard] belegte, Capital von 400 Rthl. gekündigt und zu diesem Zwecke bestimmt wird.
Kosten, welche die neuen Schuleinrichtungen jährlich verursachen.
Da die sechs Freyschulen, die Garnisons- und catholische Schule in ihre bisherigen Verfassung erhalten werden, von dem Seminarium der Töchterschule noch nicht die Rede ist, so können nur diejenigen Kosten in Betrachtung kommen, welche die jährliche Unterhaltung des neuen [verso] Lycei, der neuen Bürgerschule und der Mahleracademie verursachen.
Kosten des Lycei
Der zur jährlichen Unterhaltung des Lycei erforderliche Kostenaufwand wird betragen:
A) an Besoldungen:
1) für den Director 1000 Rthl.
2) für den Rector 700 Rthl.
3) für den Conrector 600 Rthl.
4)
5) für die drey Collaboratoren 1,500 Rthl.
6)
7) für den Lehrer der Mathematik und Physik 500 Rthl.
8) für den Lehrer der französischen Sprache 400 Rthl.
zusammen 4,700 Rthl. (18,250 Frs 50)
B) an Fonds zum Behüfe einer Schulbibliothek und der Anschaffung der erforderlichen mathematischen Instrumente 300 Rhtl. (1165 frs. 50)
folglich im Ganzen 5000 Rthl. oder 19,425 frs.
Kosten der Bürgerschule
Die jährliche Unterhaltungskosten der Bürgerschule würden betragen:
[recto] A) an Besoldungen:
1) für den ersten Lehrer 550 Rthl. (2136 frs 764)
2) für den zweyten Lehrer 500 Rthl. (1942 – 50 –)
3) für den Lehrer der Mathematik 400 – (1554 –)
4) für den Lehrer der französischen Sprache 350 R. – 400 – (1350 3/4 – 1554 frs)
B) an Fonds zur Anschaffung von Büchern und andere Sachen 200 Rthl. (777 frs)
mithin zusammen 195 bis 2000 Rthl.
III. Kosten der Unterhaltung des Schulgebäudes, der öffentlichen Kosten u.s.w.
Die Unterhaltung des für das Lyceum und die Bürgerschule bestimmten Gebäudes, die Bestreitung der auf demselben fallenden Abgaben und Kosten, wie auch des Mobiliars, wird wahrscheinlich einen jährlichen Kostenaufwand von [durchgestrichen] 900 Rthl. oder 1165 Franken verursachen.
Kosten der Mahleracademie
Da die Besoldungen der bey der Academie angestellten Lehrer bereits vom öffentlichen Schatze übernommen sind, so kann hier nur davon [verso] der Frage seyn, ob dieselben erhöhet werden müssen.
Die Besoldungen von Rühl, Range, Zusch, und Eulner konnten fürs Erste so bleiben, wie sie in dem Etat bestimmt sind. Aber die Besoldung vom Professor Robert, worüber ich wiederholt und zuletzt unterm 7ten December v.J. meinen Brief Eurer Exzellenz abgestattet habe, müßte noch um 312 Franken erhöht werden, so daß derselbe alsdann eine Besoldung von 700 Franken hätte. Denn dieser Mann hat durch die neue Ordnung sehr viel verloren, und um die Mahleracademie durch seine treu geleisteten Dienste, sich wirklich verdient gemacht.
Bereits in Ihrem Schreiben vom 31sten Januar 1809 haben Hochdieselben geäußert, daß Sie bey der bevorstehenden Reorganisation der Academie die Lage des gedachten Professors Robert zu verbessern gesonnen seyen.
Sollte nun der Robertsche Gehalt um 312 frs. erhöht werden, so würden die jährlichen Unterhaltungskosten der Academie um diese Summe sich vermehren.
[recto]
Balance der jährlichen Ausgaben und Einnahmen.
Rechnet man nun die Kosten der jährlichen Unterhaltung des Lycei, der Bürgerschule, des für beide Schulen bestimmten Gebäudes und die als Gehaltszulagen für den Professor Robert auszusetzenden 312 Franken zusammen, so erhält man die Summe von 7,330 bis 7380 Rthl. oder 28,477 1/20 bis 28,671 3/10 Franken.
Nun betragen gegenwärtig sämmtliche Einnahmen des hiesigen Lycei ungefähr die Summe von 3000 Rthl. oder 11,655 Franken wie aus der Anlage E sich ergibt.
Deficit E.
Mithin würde das Deficit betragen:
2,380 Rthl. oder 17,016 Franken 30 Cent.
Mittel dasselbe zu decken.
Um nun dieses Deficit zu decken, gibt es folgende Mittel:
1) die von dem Herrn Finanzminister, außer jenem Capitale von 48,000 Franken, für das Gebäude, in welchem das Lyceum etzt sich befindet, zu enthrichtende jährliche Miethe von 6,500 frs.
[verso] 2) der Beytrag, welchen das Israelitische Consistorium zu den Unterhaltungskosten des Lycei und der Bürgerschule jährlich zu geben willens ist, und der wahrscheinlich auf 2,000 Franken angeschlagen werden darf.
3) Konnte, ohne im mindesten die Einnahme Cassels zu drücken, das Schulgeld in dem Lyceo und der Bürgerschule erhöhet werden, wodurch eine Summe von etwa 2000 Franken gewonnen werden dürfte.
Durch diese angegebenen Denkungsmittel würde überhaupt die Summe von 2,702 Rthl. […] gewonnen werden.
Folglich bliebe, wenn man gedachte Summe von der obigen von 4,380 Rthl. abzieht, noch ein Deficit von 1,677 Rthl. 17 [ggh] 4 […] oder 6,518 frs. 95 Centimen, zu decken übrig.
Der Studienfonds ist diesen Ausfall zu ersetzen durchaus nicht im Stande, indem derselbe, wie Eurer Exzellenz zur Genüge bekannt ist, in diesem Jahre nicht nur keinen Ueberfluß, sondern vielmehr ein sehr bedenkendes Deficit hat, welches ich jedoch durch die Bestrei- [recto]tung der Rückstände, welche vorzüglich die Klosterbergische und Rintelnsche Verwaltung noch zu fordern hat, zu decken hoffe.
Das Budget der Stadt Cassel vermag bey den großen Lasten, welche, besonders durch den neuen Casernenbau, auf der Bürgerschaft ruhen, jene Summe nicht allein zu übernhemen.
Indeß glaubt der Präfect des Fuldadepartements daß er, in Hinsicht auf die große Wichtigkeit und Gemeinnützigkeit des Zweckes, bey dem Municipalrathe der Stadt Cassel der, auf antragen könne, daß von jener Summe etwa 3000 Franken auf das Budget der Stadt übernomen würden.
Solle nun dieses möglich seyn, so würde die jährliche Summe von 2,518 Franken noch zu decken seyn, und ich hege die gewisse Hoffnung, daß Eure Excellenz bey Ihrer Liebe zu den Wissenschaften, und Ihrem Eifer, Alles, was in Ihren Kräften stehet, zur Beförderung derselben beyzutragen, gedachte Summe auf Ihr Büdget jährlich übernehmen werden, zumal da das neu [verso] zu organisierende Lyceum und die Bürgerschule nicht blos auf den Unterricht der Casselschen Jugend berechnet ist, sondern vielmehr als eine Bildungsanstalt für das gesammte Fuldadepartement betrachtet werden muß.
Außer dieser jährlichen Unterhaltungs-Summe würden dann Eure Exzellenz, wie aus dem obigen hervorgeht, noch die Kosten der ersten Einrichthung übernehmen müssen, in so fern dieselben nicht mit den vom Herrn Finanzminister zu bezahlenden 48,000 Franken bestritten werden können.
Recapitulation.
Zum Schlusse nehme ich mich die Freyheit, die Hauptanträge, welche ich in dieser wichtigen Angelegenheit den obigen umständlichen Entwicklungen zu Folge, zu machen habe, kurz zusammenzufassen, damit Eure Excellenz Alles mit einem Blicke zu übersehen im Stande sind.
Meine Anträge gehen nämlich dahin:
1) das von dem Herrn Finanzminister Excellenz wegen des Gebäudes des jetztigen Lycei gemachte Anerbieten zu genehmigen;
[recto] 2) die Garnisonskirche zu supprimiren, die Garnisons-Gemeinde unter die andere Paroisien zu vertheilen, und die Hofgemeinde, welche bisher ihren Gottesdienst in der Garnisonskirche gehalten hat, in die Brüderkirche zu verlegen;
3) Das kirchliche Gebäude, welches auf diese Art disponibel wird, zum neunen Schulgebäude theils für das Lyceum, theils für die Bürgerschule, theils für die Wohnungen der beym Lyceo anzustellenden Lehrer zu bestimmen, so dass die hinter der Kirche befindlichen Häuser des Kaufmanns Horn angekauft und abgebrochen werden, um auf diese Art des Gebäude dem obigen Zwecke vollkommen gemäß einzurichten;
4) Die dem Lyceo und der Bürgerschule zu gebende wissenschaftliche Einrichtung und […] die Anzahl der anzustellenden Lehrer zu bestätigen;
5) Die von dem Herrn Finanzminister zu bezahlenden 48,000 Franken zu ersten Einrichthung
[verso] des neuen Schulgebäudes zu verwenden, und in so fern damit die erste Einrichtung nicht bestritten werden könnte, mit dero Büdget zu Hülfe zu kommen,
6) die verschiedenen Mittel, welche ich zur Bestreitung der zur Unterhaltung der neuen Schuleinrichtung in Cassel jährlich erforderlichen Summe von 7,330 bis 7,380 Rthl. oder 28,477 1/20 Franken bis 28,671 8/10 Franken, welche durch die in Vorschlag gebrachten Mittel auf keine Weise zu decken steht, auf Ihr Budget zu übernehmen.
Nach meiner Meinung dürfte es nicht unzweckmäßig seyn, wenn Eure Excellenz über die vorgeschlagene neue Schulorganisation Sr. Majestät ein Decret vorlegen wollten, welches nach dem Beyspiele des am gestrigen Tage über die Forstschule genehmigten Decretes im Staats-Rathe diskutiert werden könnte.
Da der Herr Finanz-Minister schon Michaelis [recto] über die obere Etage des jetzigen Lycei, worin der Rector Cäsar, der Conrector Hosbach und der Collaborator Matthias wohnen, zum Behüfe seiner Büreaux wünscht disponieren zu können, so würde die Genehmigung des von gedachtem H. Minister gemachten Anerbietens von allem andern dringend seyn, weshalb ich Eure Excellenz ersuche, dieselbe, so bald möglich, zu ertheilen, damit die angeführten drey Lehrer sich noch anderen passenden Wohnungen, welche nicht zu weit von der Schule entfernt sind, (wünschen) können, indem es unmöglich ist, in diesem Jahre die neue Einrichthung der Garnisonskirche zu vollenden.
Ich ergreife diese Gelegenheit, Eure Excellenz die Versicherung meines vollkommensten Respectes zu erneuern.
Der Staatsrath Generaldirektor des öffentlichen Unterrichts
J. Ch. Leist“.
Zur Quelle
In diesem Anschreiben des Direktors des öffentlichen Unterrichts, Justus Christoph Leist, an den Innenminister des Königreichs Westphalen, Gustav Anton von Wolffradt, wird über die Reorganisation des Schulwesens in Kassel berichtet. Um die Umgestaltung des Lyceums und der Bürgerschule voranzubringen (Personal, Lehrinhalt, Ausstattung, Gebäude) wurde Leist eine neue Möglichkeit vom Finanzminister angeboten, die er seinem Vorgesetzten, dem Innenminister, unterbreitet. Durch die Vermietung des bis dahin verwendeten Gebäudes des Lyceums an das Finanzministerium des Königreichs Westphalen kann eine Startentschädigung sowie die jährliche Miete die bevorstehende Umgestaltung beider Einrichtungen ermöglichen.
Der Generaldirektor des öffentlichen Unterrichts erinnert an die Vorgeschichte des Lyceums als lateinische höhere Schule, gegründet 1779 vom Landgrafen Friedrich II. von Hessen-Kassel und nach ihm Lyceum Fridericianum benannt.

Abb. Medaille von Johann Conrad Körner “Landgraf Friedrich II. – Einweihung des Lyceum Fridericianum in Kassel”, 1779, Münzkabinett, Staatliche Kunstsammlung Dresden, Inv.-Nr. BNB6252, Online collection: https://skd-online-collection.skd.museum/).
Unter den anderen Kasseler Schulen, die Leist erwähnt, ist die israelitische Consistorialschule, die im Zuge der Vergabe von Bürgerrechten an die Juden neu in Kassel gegründet wurde, hervorzuheben.
Interessant an dieser Quelle ist die Neuorganisation von Verwaltung und hier auch des Schulwesens, die sich auch im Stadtbild durch die Umwidmung einiger Gebäude öffentlich zeigte. Im Zuge der Säkularisierung wurden auch die Bauten der kirchlichen Gemeinden bei der Suche nach einem neuen Schulgebäude für das Lyceum und die Bürgerschule in Betracht gezogen. Im Jahre 1812 sollte eine neue Entwicklung die Ansiedlung des Lyceums in der Garnisonskirche abwenden: Das Gräflich von Malsburgsche Haus wurde für das Lyceum neu bestimmt, während die Bürgerschule in eine ausgebaute Halle am Napoleonsplatz (vormals Königsplatz) einziehen sollte (Vgl. StA MR, Best. 75 Nr. 182, Schulanstalten in Cassel. Acta die Eintauschung des Gräflich von Malsburgschen Hauses zum Lyceum und dessen Ausbau, 1810–1812; StA MR, Best. 75 Nr. 1298: Acta betr. die Einrichtung und den Ausbau der Halle am Napoleonsplatz für die Bürgerschule, 1812–1813).

Abb. Königsplatz, Kassel on an old map, 1877, Wikimedia commons: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Koenigsplatz_Kassel_map_1877.jpg).
Wie aus anderen Dokumenten aus dem Jahre 1813 hervorgeht, sollten die bereits 1807 zusammengelegten Garnisons- und Hof-Gemeinden zwar nicht ihr Kultgebäude aufgeben, um auf die anderen Kirchensprengel bzw. in die Brüderkirche verlegt zu werden, aber ihr Tribut zur Kasselschen Schulreform trugen sie mit der Dotierung des Kassel’schen Schulfonds mit einem Teil ihres Vermögens dennoch bei (Vgl. StA MR, Best. 75 Nr. 196, Dotierung des Kassel’schen Schulfonds mit einem Teil des Vermögens der aufgehobenen Hof- und Garnisonskirche zu Kassel, 1810–1813).
Was das Personal angeht, so wird aus dem obigen Bericht deutlich, dass einige Lehrer dem Lyceum erhalten bleiben sollten. Zum Vorschlag weiterer Lehrkräfte in Ergänzung siehe den Quellenpost „‚Die Wahl eines Professors auf einer Universität, … hält kaum so schwer…‘ – Ernennung des Personals für das Lyceum und die Bürgerschule in Kassel und Suche nach französischen Sprachlehrern (Juli 1812)“ (StA MR, Best. 75 Nr. 183, Organisation des Schulwesens in Kassel sowie Ernennung des Lehrpersonals am Lyzeum und an der Bürgerschule, 1811–1813), die die Suche Leists dokumentiert.
Was die Lehrinhalte angeht, wird deutlich, dass die eingeleitete Schulreform gezielt dazu dienen sollte, mittelfristig einen neuen Stab Staatsdiener auszubilden.
Die Hauptfächer „alte und neue Sprachen, Geschichte und Mathematik“ sollten dabei aufgewertet werden. Was den Stellenwert des Französischunterrichts angeht, so war es zwar als Unterrichtsfach bestätigt, allerdings ging die Schulsprachpolitik im Königreich Westphalen nicht soweit, mit einer Kombinierung von Sach- und Sprachunterricht die gesellschaftliche deutsch-französische Zweisprachigkeit intensiv zu fördern. Vom gemäßigten Kurs der Sprachpolitik im Königreich Wespthalen zeugt der Quellenpost „amener la Révolution dans le langage par des moyens insensibles et doux“ (GStA PK, Berlin, V. HA, Nr. 571, Das Dekret des Königs Jérôme über den Gebrauch der deutschen und französischen Sprache bei den öffentlichen Verhandlungen, März 1808).
Aus der vorliegenden Quelle geht hervor, dass in der Schulhierarchie der Französischlehrer das niedrigste Gehalt der acht für das Lyceum vorgesehenen Lehrer erhalten sollte. Tatsächlich befindet man sich um 1800 noch in einem Übergang vom Französischunterricht durch Privatlehrer wie im Fall der Exzertitienfächer „Zeichnen, Tanzen und Fechten“ aus der Tradition des 17. und 18. Jahrhunderts hin zu einer allmählichen Professionalisierung der Sprachlehrer.
Zur Eröffnung des Lyceums und der Bürgerschule am 1. Oktober 1812 wurde der „Allgemeine Lehrplan für das Lyceum und die Bürgerschule in Cassel“ von der Königlichen Buchdruckerei veröffentlicht (25 Seiten), in dem auch die Lehrbücher angegeben werden. Aus den „Allgemeine Gedanken von dem Unterrichte und der Disciplin in Bürgerschulen und Lyceen. Eine Einladungsschrift zu der auf den ersten October, Morgens elf Uhr bestimmten Eröffnung des neuen Lyceums und der neuen Bürgerschule in Cassel, von D. Th. A. Suabedissen, des Lyceums und der Bürgerschule Director“, ebenfalls von der Königlichen Buchdruckerei gedruckt (16 Seiten), wird deutlich, wie viel Reformgeist in dieser Umgestaltung des Lyceums und der Bürgerschule aus obrigkeitlicher Sicht steckte (beide in StA MR, Best. 75 Nr. 183 enthalten).
Weiterführend
Allgemeine Gedanken von dem Unterrichte und der Disciplin in Bürgerschulen und Lyceen. Eine Einladungsschrift zu der auf den ersten October, Morgens elf Uhr bestimmten Eröffnung des neuen Lyceums und der neuen Bürgerschule in Cassel, von D. Th. A. Suabedissen, des Lyceums und der Bürgerschule Director, Cassel (Königliche Buchdruckerey) 1812.
Allgemeine Lehrplan für das Lyceum und die Bürgerschule in Cassel, Cassel (Königliche Buchdruckerey) 1812.
Jochen Schlobach, Der Einfluß Frankreichs in Hessen-Kassel, in: Aufklärung und Klassizismus in Hessen-Kassel unter Landgraf Friedrich II. 1760–1785, Kassel 1979, S. 97–102.
]]>„2te D. den 25. ten July 1812 Nro. 6065
Generaldirektion des öffentlichen Unterrichts [an Sr. Excellenz den Herrn Minister des Innern zu Cassel]
Nro. 2032.
Das Personale des in Cassel nun zu einrichtenden Lyceums und der Bürgerschule betr.
Cassel, am 13ten Julius 1812
Mein Herr Minister!
Da das im Saatsrathe diskutierte Decret über die Reorganisation des Lycei und der Anlegung einer Bürgerschule die Genehmigung Sr Majestät erhalten hat: so verfehle ich nunmehr nicht, meinen Bericht über das Personale der beiden Schulanstalten abzustatten um meine Vorschläge über die neuen Ernennungen zu machen.
I. Lyceum.
In Gemäßheit des 2ten Artikels des Decrets die Organisation eines Lyceums und einer Bürgerschule in Cassel betreffend sollen bey dem Lyceum angestellt werden.
1, ein Director,
2, ein Rector
[verso]
3, ein Conrector
4, ein erster Collaborator
5, ein zweyter Collaborator
6, ein dritter Collaborator
7, ein vierter Collaborator
[…]
[Directorstelle: Suabedissen]
[Rectorstelle: Castor]
[…]
[recto]
[Conrectorstelle: Hosbach]
[…]
[verso] […]
In Rücksicht des Conrectors Hosbach bemerke ich noch insbesondere, dass derselbe große Neigung hat, in den geistlichen Stand überzutreten. Da ich […] überzeugt bin, daß er dem Amte eines Predigers weit besser vorzustehen im Stande seyn wird, als dem eines Conrectors bey dem neuen Lyceo: so wünsche ich sehr, daß, falls er sich bey Eurer Excellenz um ein Predigtamt bewerben sollte, sie [geneigen] mögen, seinem Gesuche, in so weit es die Umstände irgend erlauben, zu willfahren.
Die erste Collaboratorstelle dürfte mit dem bey dem jetzigen Lyceum angestellten ersten Collaborator Matthias wieder zu besetzen seyn.
Dieser Mann verbindet mit guten Geistes-Anlagen gründliche Kenntnisse in den alten und neuen Sprachen. Leider fehlt es ihm aber an einem glücklichen Lehrtalent, und vorzüglich an einem guten Vortrage.
Nichts-destoweniger besitzt er die Liebe und Achtung seiner Schüler, und es lässt sich mit Grunde von ihm erwarten, dass er durch fortgesetzte Uebung immer mehr seinen Vortrag verbessern [recto] und seine Lehrmethode ausbilden werde.
Sein bisheriger Gehalt beträgt, wenn man die Naturalien zu Gelde aufschlägt, und die zufällige Einnahmen nach einem Durchschnitte berechnet, mit Ausschließung der freyen Wohnung, 1750 Franken, welcher Gehalt ihm, außer der freyen Wohnung in dem neuen Schulgebäude, auch für die Folge zu belassen ist.
Die Stelle des zweyten Collaborators, welcher hauptsächlich in der Geschichte und Geographie, und nebenbey auch in den alten Sprachen und in der deutschen Style Unterricht zu ertheilen hat, würde am beßten durch den bey der lateinischen Schule des Waisenhaus zu Halle angestellten Lehrer J. G. Küfermann besetzt werden.
Er ist ein denkender Kopf und soll von Eifer für das Studium der Geschichte, die gründlichen Kenntnisse, welche er sich in dieser Wissenschaft bereits erworben, hat er durch mehrere kleine Schriften, welche von ihm im geschichtlichen Fache herausgegeben und von dem Publikum mit Beyfall aufgenommen worden sind, bewährt. Ueberdies besitzt er ein glückliches Lehrtalent, wovon er während [verso] seiner Amtsführung in Halle die genügsten Beweise gegeben hat.
Nach allen diesen Rücksichten halte ich seine Acquisition für einen wahren Gewinn für das neue Lyceum, zumal da das Studium der Geschichte auf dem jetzigen Lyceum nicht wie es seyn sollte, betrieben worden ist, und mithin für dieses Studium erst ein ganz neuer Geist belebt werden muß.
Sein Gehalt dürfte, außer der freyen Wohnung auf 1750 Franken festzusetzen seyn.
Für die dritte Collaboratorstelle schlage ich den bey dem Gymnasio zu Göttingen angestellten Collaborator C. Bumsen aus dem Waldeckschen gebürtig vor.
Dieser junge Mann, welcher aus der Schule von Hagen und Mitscherlich ausgegangen ist, zeichnet sich durch seine gründliche Kenntnisse in der griechischen und lateinischen Sprache sowohl, als durch seine verständige und zweckmäßige Lehrmethode vorzüglich aus.
Er ist ein guter Kopf und besitzt ein wahrer Enthusiasmus für das humanistische Studium.
[recto] Da er überdies seine Studien nicht als Gedächtniß-Sache betreibt, sondern mit Geschmack behandelt: so lässt sich erwarten, dass durch fortgesetztes Studium und practische Uebung er immer mehr fortschreiten und zu einem vorzüglichen Theilnahme sich bilden werde.
Der von ihm zu ertheilende Unterricht würde sich bloß auf die alte classische Litteratur beschränken.
Außer freyer Wohnung dürfte für ihn ein Gehalt von 1750 Franken auszusetzen seyn.
Zu der Stelle des vierten Collaborators, welcher ausschließend den Unterricht in den mathematischen und physicalischen Wissenschaften zu übernehmen hat, bringe ich den Candidaten Christian Ludwig Gerling in Vorschlag, welcher aus Hamburg gebürtig ist und sich gegenwärtig in Göttingen aufhält.
Nach allen Nachrichten, welche ich über ihn von den Professoren Thibaut und Meyer in Göttingen eingezogen habe, ist er ganz dazu geeignet, das Studium der Mathematik, welches auf dem jetztigen Lyceum gänzlich vernachlässiget worden ist, zu heben und den Eifer der Schüler für dieses Studium [verso] zu beleben.
Der Professor Thibaut zu Göttingen sagt von ihm, daß er nicht nur die zu einem Lehrer der Mathematik bey einer gelehrten Schule erforderlichen theoretischen Kenntnisse erlangt habe, sondern daß er auch die Gabe eines geordneten, faßlichen und zusammenhängenden Vortragens besitze. Außerdem ist er noch Eichhorns Versicherung ein recht [braver] Philologe.
Ihm dürfte, außer der freyen Wohnung, ein Gehalt von 1750 Franken auszusetzen seyn.
Was die Anstellung eines Lehrers der französischen Sprache anbetrifft, so befinde ich mich, aller angewandten Mühe ungeachtet, gegenwärtig noch nicht im Stande, zu dieser Stelle ein passendes Subject E.E. in Vorschlag zu bringen.
Die Wahl eines Professors auf einer Universität, mit Ausnahme einiger Fächer, hält kaum so schwer, als eine für eine höhere Schulanstalt in jeder Hinsicht passenden Lehrer der französischen Sprache zu finden.
Zwar gibt es Männer genug, die sich Lehrer der französischen Sprache nennen, und auch wohl Fähigkeit und Kenntnisse besitzen, den Elementarunterricht [recto] in dieser Sprache zu ertheilen, allein Sprachlehrer, welche die französische Sprache eigentlich studirt haben und in den Geist derselben eingedrungen sind, welche mit dieser gründlichen Kenntniß der Sprache selbst eine gute Aussprache und die Gabe des Unterrichts verbinden, welche außerdem das für einen jeden Lehrer nothwendig erforderliche Achtung und Liebe einfloßende, Äußere besitzen, und einen unbescholtenen Ruf haben, diese Sprache lehren, sage ich, sind äußerst schwer zu finden, oder sie machen, wenn man sie finden, zu übertriebenen Forderungen, als dass man auf sie Rücksicht nehmen könnte.
In Rücksicht mehrerer Subjecte habe ich gegenwärtig wieder Communicationen angeknüpft. Sobald ich befriedigende Nachrichten über dieselben erhalten habe, werde ich nicht verfehlen, unverzüglich meinen Bericht wegen Ernennung eines französischen Lehrers E.E. vorzutragen.
Was den in dem Lyceum zu ertheilenden Unterricht im Schönschreiben anbetrifft, so soll, in Gemäßheit des dritten Artikels des mehrerwähnten Decrets, dieser Unterricht von dem Schreib- und Rechen-Meister der Bürgerschule übernommen werden. Ich nehme mir daher die Freyheit, mich hier auf dasjenige zu beziehen
[verso]
was ich unten in Rücksicht der Anstellung des gedachten Lehrers angeführt habe.
II. Bürgerschule.
Das Personale der Bürgerschule soll in Gemäßheit des 7ten Artikels des königlichen Decretes über die Organisation eines neuen Lyceums und einer Bürgerschule in Cassel bestehen:
1, aus einem Director,
2, aus drey Lehrern,
3, aus einem Lehrer der französischen Sprache
4, aus einem Schreib- und Rechen-Meister und einem Gehülfen.
Der Director des Lycei soll in Gemäßheit des 7ten Artikels des mehrerwähnten Decretes, zugleich die Geschäfte des Directors der Bürgerschule versehen. Es ist daher von Besetzung dieser Stelle durch ein besonderes Individuum nicht weiter die Rede, und beziehe mich hier auf das, was ich oben in Rücksicht des Directors des Lycei gesagt habe.
Zu dem Amte des ersten Lehrers der Bürgerschule glaube ich, in der Person des Dr. L. C. Schmieder, welcher [recto] bey der Realschule in Halle als Oberlehrer und Mitaufseher angestellt ist, auch zugleich zu den Privatdocenten der Universität gehört, ein in jeder Rücksicht vollkommen qualificiertes Subject in Vorschlag bringen zu können.
Seit längerer Zeit hat er sowohl als Privatdocent der Universität Halle academische Vorlesungen gehalten, als auch im Schulfache mit Nutzen und Ruhm gearbeitet. Seine vielseitigen Kenntnisse bewähren die über Technologie, Chemie, pädagogische Gegenstände u.s.w. von ihm herausgegebenen Schriften, welche sämtlich mit Sorgfalt aufgenommen wurden sind, und ich muß ihn daher nach allen Nachrichten für einen wahren Gewinn für die Bürgerschule halten.
Der von ihm zu ertheilende Unterricht würde sich vorzüglich auf Geschichte, Geographie, Naturgeschichte, Technologie und teutschen Styl erstrecken. Zugleich könnte er aber auch in derjenigen Classe, welche zur Vorbereitung derer, welche mit der zeit das Lyceum zu besuchen gedenken, bestimmt ist, den Elementarunterricht in der lateinischen und griechischen Sprache ertheilen.
Ihm dürfte ein Gehalt von wenigstens 2100 Franken [verso] und freye Wohnung zu bewilligen seyn.
Für die zweyte Lehrerstelle schlage ich den Privatlehrer Pfister in Cassel vor.
Dieser Mann ist für die neue Bürgerschule in wissenschaftlicher und finanzieller Hinsicht gleich wichtig und beynahe unentbehrlich. In wissenschaftlicher Hinsicht weil er eine ganz vorzügliche Gabe, kleineren Kindern den Elementar-Unterricht zu ertheilen, besitzt, wovon die Liebe und Achtung, welche er von seinen Schülern und der Bürgern Bürgern der Stadt Cassel genießt, der erde[…] Beweis ist. In finanzieller Hinsicht, weil er hier in Cassel gegenwärtig eine Privatschule unterhält, welche über 120 Schüler zählt, die, wenn Pfister ernannt wird sogleich in die Bürgerschule übergehen. Dieses ist für den Fonds der neuen Schulanstalten um so wichtiger, da sonst bey dem Entstehen der neuen Schulanstalten, wo die Meinung des Publikums über dieselbe noch nicht fixirt ist, auf eine sehr bedeutende Einnahme an Schulgeld nicht gerechnet werden könnte.
Der Unterricht, welchen Pfister zu ertheilen haben würde, müßte die Religion, Moral, Kopfrechnen, teutsche Sprache, und die ersten Elemente der Geschichte [recto] und Geographie umfassen.
Sein Gehalt würde außer freyer Wohnung, auf die Summe von 1950 Franken festgesetzt werden.
Die Stelle des dritten Lehrers, welcher ausschließlich für den mathematischen Unterricht bestimmt ist, würde am beßten durch den vormaligen Artillerie-Hauptmann Bergmann, welcher gegenwärtig Repetent der königlichen Artillerie- und Genie-Schule ist, besetzt werden.
Er verbindet mit guten mathematischen Kenntnissen eine überaus faßliche und gründliche Methode, den Elementar-Unterricht in den mathematischen Wissenschaften zu ertheilen.
Seinen Kenntnissen und seiner seltenen Lehrgabe haben auch die Eleven der Artillerie-Schule vorzüglich die Fortschritte zu verdanken, welche sie, wie ich mich davon bey dem letzten Examen derselben überzeugt habe, in kürzer Zeit gemacht haben.
Ihm dürfte ein Gehalt von 1550 Franken aus zusetzen seyn.
Meine Vorschläge wegen Ernennung eines Lehrers der französischen Sprache vermag ich aus denselben Gründen, welche ich oben in Rücksicht auf [verso] des bey dem Lyceum anzustellenden französischen Sprachlehrers angeführt habe, gegenwärtig E.E. noch nicht vorzulegen. Ich werde indeß nicht verfehlen, so bald ich irgend dazu im Stande bin, meine Anträge wegen Besetzung dieser Stelle nachzuliefern.
Zu der Stelle eines Schreib- und Rechenmeisters, welcher in der Bürgerschule, so wie im Lyceum, den Unterricht im Schönschreiben und mechanischen Rechnen zu besorgen, außerdem aber noch in der Bürgerschule den Unterricht in mancherley gemeinnützigen Gegenständen mit zu übernehmen hat, schlage ich den bey der Bürgerschule zu Braunschweig angestellten Lehrer Christian Gustav Dörr vor.
Mit einer guten Handschrift und einer hinlänglichen Fertigkeit im mechanischen Rechnen verbindet er ein sehr empfehlendes Aeußern und ist außerdem noch mit mancherley gemeinnützigen Kenntnissen ausgestattet, dergestalt, daß er für die Stelle eines Schreib- und Rechen-Meisters mir vollkommen geeignet zu seyn scheint.
Außer der freyen Wohnung dürfte ihn ein Gehalt von 1200 Franken zu bewilligen seyn. [recto] Zum Gehülfe des Schreib- und Rechen-Meisters bringe ich den Privatlehrer und Employé meines Büreaus Wilhelm Ludwig Weiß aus Cassel in Vorschlag.
Was seine Handschrift anbetrifft, so ist dieselbe E.E. aus der zwischen Ihnen und mir bisher stattgefundenen Correspondenz zur Genüge bekannt. Zugleich beehre ich mich indeß, einige Proben derselben in der Anlage beyzufügen.
Seine Bildung hat er in dem hiesigen Seminarium empfangen. Schon als Seminarist unterrichtete er in den unteren Classen des jetztigen Lyceums, und seit seinem Abgange vom Seminarium hat er stets Privatunterricht im Rechnen und Schreiben ertheilt, wodurch er sich in beiden Gegenständen eine hinlängliche Fertigkeit sowohl, als auch eine gute Lehrmethode zu eigen gemacht hat. Ueberdies lassen seine mir bekannte Rechtschaffenheit und Treue in Erfüllung seiner Pflichten erwarten, dass er dem Amte als Gehülfe des Schreib- und Rechenmeisters mit Nutzen versehen werde.
Ihm dürfte, außer freyer Wohnung, ein Gehalt von 600 Franken zu bewilligen seyn.
[verso] Indem ich hiermit meine Anträge wegen Besetzung der Lehrer-Stellen an den hier in Cassel nun zu errichtenden Schulanstalten schließen, erlaube ich mir noch im Allgemeinen die Bemerkung, daß alle diejenigen Personen, welche ich in diesem Berichte als nun anzustellende Lehrer Eurer Excellenz in Vorschlag gebracht habe, unter denjenigen Schulmännern, welche theils bey mir sich gemeldet haben, theils mir sonst bekannt oder empfohlen waren, mit der größten Sorgfalt und Behutsamkeit von mir ausgewählt worden sind, nachdem ich zuvor von mehreren Seiten her Erkundigungen über dieselbe eingezogen, und dadurch mich überzeugt hatte, daß sie derjenigen Geschäfte, welche ihnen übertragen werden sollen, mit Nutzen und Ruhm vorzustehen im Stande seyn werden.
Daher bin ich auch mit Genehmigung Eurer Excellenz, mit ihnen sämmtlich bereits in Unterhandlung getreten, und haben sie sich bereitwillig erklärt, die Lehranstalten, zu welchen ich sie Eurer Excellenz vorschlagen würde, mit dem Gehalte, welcher bey einem jeden einzelnen vor mir angegeben worden ist, anzunehmen.
[recto]
Damit Eure Excellenz mit einem Blicke meine gesammten in diesem Berichte erhaltenen Anträge und Vorschläge zu übersehen im Stande sind, nehme ich mir die Freyheit, sie sämmtlich hier noch einmal in der Kürze zu wiederholen.
meine Anträge gehen nämlich dahin:
A, was das Lyceum anbetrifft,
1, die Ernennung des Professors Suabedissen zum Director möglichst zu beschleunigen,
2, das Rectorat durch den bisherigen Rector Castor mit einem Gehalte von 2300 Franken und freyer Wohnung,
3, das Conrectorat durch den bisherigen Conrector Hosbach mit einem Gehalte von 2100 Franken und freyer Wohnung,
4, die erste Collaboratorstelle durch den Collaborator Matthias hierselbst mit einem Gehalte von 1750 Franken und freyer Wohnung,
5, die zweyte Collaboratorstelle durch den Lehrer Küfermann in Halle mit einem Gehalte von 1750 Franken und freyer Wohnung,
6, die dritte Collaboratorstelle druch den Collaborator Bumsen in Göttingen mit einem Gehalte von [verso] 1750 Franken und freyer Wohnung,
7, die vierte Collaboratorstelle durch den Candidaten Gerling in Göttingen mit einem Gehalte von 1750 Franken und freyer Wohnung zu besetzen.
B, was die Bürgerschule anbetrifft,
1, zu der ersten Lehrerstelle den Privatdocenten und Lehrer Dr. Schmieder zu Halle mit einem Gehalten von 2100 Frankren und freyer Wohnung,
2, zu der zweyten Lehrerstelle den Privatlehrer Pfister hierselbst mit einem Gehalte von 1950 Franken und freyer Wohnung,
3, zu der dritten Lehrerstelle den vormaligen Artillerie-Hauptmann, Repetenten bey der Artillerie-Schule Bergmann mit einem Gehalte von 1550 Franken,
4, zum Schreib- und Rechenmeister den Lehrer Dörr in Braunschweig mit einem Gehalte von 1200 Frankren und freyer Wohnung, und
5, zum Gehülfe desselben den Privatlehrer und Employé Weiß hierselbst mit einem Gehalte von 600 Frankren und freyer Wohnung zu ernennen.
[recto] Indem ich schließlich Eure Excellenz um die Beschleunigung der definitiven Ernennung der Lehrer des neuen Lycei und der Bürgerschule angelegentlich ersuche, erneuere ich Hochdenselben die Versicherung meiner größten Ergebenheit.
Der Staats-Rath Generaldirector des öffentlichen Unterrichts
J. von Leist“.
![Abb. Zeugnis der Bürgerschule [in Leipzig] für Wilhelmine Hoffmann, 1807 [Ausschnitt] , Stadtgeschichtliches Museum Leipzig, Inv.-Nr. Dipl.CIII/3, CC BY-NC-SA 3.0 DE.](carview.php?tsp=https://naps.hypotheses.org/files/2015/04/sml_schule_zeugnis_hoffmann_leipzig_1807_Dipl.CIII_3-Kopie.jpg)
Abb. Zeugnis der Bürgerschule [in Leipzig] für Wilhelmine Hoffmann, 1807 [Ausschnitt] , Stadtgeschichtliches Museum Leipzig, Inv.-Nr. Dipl.CIII/3, CC BY-NC-SA 3.0 DE.
Zur Quelle
Weitreichende Schulreformen sind während der kurzen Existenz des Königreichs Westphalen nicht erfolgt. Die Reorganisation des Lyceums und die Gründung einer Bürgerschule in der Hauptstadt Kassel können daher als Maßnahmen angesehen werden, die im Geiste der sonstigen Gesellschaftsreformen standen und Vorreitercharakter einnehmen sollten.
Auf der Suche nach dem Stellenwert des Französischenunterrichts in der Schulsprachpolitik der westphälischen Regierung konnte die transkribierte Quelle herangezogen werden. Sie macht deutlich, dass die westphälische Regierung weniger Wert auf die Verbreitung von französischen Sprachkenntnissen legte, als auf die sorgfältige Erneuerung des Lehrstoffes. Tatsächlich zeigt das Anschreiben des Generaldirektors des öffentlichen Unterrichts, Justus Christoph von Leist, an den Innenminister, Gustav Anton von Wolffradt, dass die Suche nach einem geeigneten Französischlehrer für das Lyceum und die Bürgerschule eine Herausforderung darstellte. Viele der muttersprachlichen Lehrer beherrschten die deutsche Sprache gar nicht oder nicht ausreichend, so der Generaldirektor des öffentlichen Unterrichts.
Einerseits baute das neue Konzept der Schulsprachpolitik/Sprachpolitik nicht auf einer Kombination von Sprach- und Sachunterricht auf oder auf der Vermittlung von weitreichenden Französischsprachkenntnissen an den westphälischen Nachwuchs. Dennoch gewannen die modernen Sprachen als neue Kernfächer an Stellenwert in der Schulausbildung gegenüber den Lehrplänen der bisherigen höheren lateinischen Schulen. Andererseits sollten die neuen Gesellschaftsreformen zum Beispiel durch den Geschichtsunterricht, der aus Sicht des Generaldirektors des öffentlichen Unterrichts „einen ganz neuen Geist“ erfordere, betont werden. Mit einem Schulbuch wie „Der kleine Westphale“ sollten die Schulkinder an den neuen Zeitgeist herangeführt werden.
Die Schwierigkeiten, die J. von Leist bei der Suche nach französischen Sprachlehrern begegneten, könnten auch als Zeichen für die einsetzende obrigkeitliche Forderung nach Professionalisierung des Sprachlehrerstands gewertet werden. Wenn Sprachunterricht noch in der Tradition des 17. und 18. Jahrhunderts in einem Zuge mit den Exerzitienfächern wie Fechten, Tanzen und Zeichnen genannt wurde, änderte sich Anfang des 19. Jahrhunderts die Erwartungshaltung und die muttersprachlichen Sprachlehrer verloren an Akzeptanz gegenüber den akademisch Gebildeten.
Weiterführend
Justus Gottfried Reinhardt, Der kleine Westphale oder geographisches Lehrbuch über das Königreich Westphalen. Zum Unterrichte in Bürgerschulen, Halle 1808.
Silke Schöttle, Exoten der akademischen Gesellschaft – Frühneuzeitliche Sprachmeister am Collegium Illustre und der Universität Tübingen, in: Mark Häberlein/Helmut Glück (Hg.), Sprachmeister. Sozial- und Kulturgeschichte eines prekären Berufsstandes, Bamberg (im Druck).
Zitiert
Claudie Paye, Sprachpolitik im Königreich Westphalen, in: Dies., „Der französischen Sprache mächtig“. Kommunikation im Spannungsfeld von Sprachen und Kulturen im Königreich Westphalen (1807–1813), München 2013 (Pariser Historische Studien, 100), S. 59–97, insb. S. 83.
Dies., „Mit einem Maulwerk seltener Art in beiden Sprachen ausgerüstet“? Französischlehrer im Königreich Westphalen, in: Mark Häberlein/Helmut Glück (Hg.), Sprachmeister. Sozial- und Kulturgeschichte eines prekären Berufsstandes, Bamberg (im Druck). (Präsentation geteilt unter slideshare: https://de.slideshare.net/folianjou/paye-maulwerkfranzsischlehrerimknigreichwestphalensprachmeister140712slideshare)
]]>„Copie interrogatoire du Baron de Hallberg prevenu de propos seditieux et de menaces contre sa majesté l’empereur
Ce Jour d’hui quinze vendémiaire an treize de la République Française a sept heures du soir a été conduit par dévant Nous sous-signé Charles Antoine Schaab Magistrat de Sûreté de l’arrondissement de Mayence par deux Gensdarmes un individu arreté par les Douaniers au Tête de Pont vis-à-vis de Mannheim, le dit individu arrêté a declaré se nommer Baron Theodor de Hallberg, et portant toutes les marques et signalement indiqué dans la Lettre du Magistrat de Cologne en Date du prémier vendémiaire an treize ainsi que dans le signalement y joint; Nous avons ensuite confronté la Personne du Baron de Hallberg avec le signalement susdit, et avons réconnus que le dit Baron der Hallberg est
agé de trente sept ans,
d’une taille des cinq pieds, cinq à six pouces.
Chéveux et sourcils très blonds tirant sur le roux.
Les chéveux coupés à la Titus et non poudres.
Les moustâches rousses.
Les yeux grand et gris.
Le front haut.
Le Nez long et pointû.
Une balafre sur la partie supèrieure du Nez.
La Bouche moyenne.
Le menton pointu.
Le visage long et maigre.
Les joues creuses.
Le teint pâle.
Portant un surtout de Callmouck brun usé avec des boutons de métal blanc sans manchettes.
Un grand châpeau à trois cornes avec un bouton et une ganse en or, un plumet blanc autour du Chapeau et une grande Cocarde noire des bottes à la houssarde, et parlant d’après son propre aveu le Latin et le Français. Interpellé le dit Baron de Hallberg de déclarer, s’il portait aussi au Cou un ruban bleu, auquel est suspendue une grande Croix d’or; il a répondu, qu’il portait au Cou un ruban bleu moiré, auquel est suspendue une grande Croix d’or émaillé en bleu, sur laquelle est peinte la figure de Saint Michel, et que sur son habit bleu d’uniforme il portait une étoile brodée.
Portez-vous aussi un grand sabre à la houssarde dont le baudrier est de Marroquin brodé?
– Oui! Mais seulement quand j’étais vétu de mon uniforme.
N’avez-vous pas une bague quarré oblongue d’une pierre bleue entouré des brilliants?
– Non! Je n’ai jamais eû une bâgue de cette façon.
Nous avons ensuite décachêtés le paquet qui Nous a été réunis par les deux Gendarmes, qui ont conduit par dévant Nous l’individu arrêté, et en présence d’celui, Nous y avons trouvés
1) un grand couteau dans un fourreau de cire.
2) Un ruban bleu moiré, auquel est suspendue une grande croix d’or émaillé en bleu, sur la quelle est peinte la figure de Saint Michel.
3) Une bague en cor noir avec une feuille en or an dessus.
4) Un canif y ténant un briquet.
5) Un passeport délivré au dit Baron de Hallberg par L’Ambassadeur d’Autriche à Münich le dix-sept May mille huit cent trois.
6) Trois Lettres dont l’une est adressée à Monsieur le Baron de Hallberg Capitaine au Service de Son Altesse Sérénissime Électorale Bavaro Palatine, Seigneur de et à Menden près Siegbourg près Bonn et signée Klein, datée à Horst le deux Septembre mille huit cent quatre. L’autre porte l’adresse à Monsieur Klein à Horst, signé Constantin Comte Hallberg et datée de Fusgenheim le quatre Octobre mille, huit cent quatre, et La troisième est sans Addresse, datée de Mannheim le deux Aôut mille huit cent quatre, signée par Constantin Comte de Hallberg. Lesquels effêts et trois Lettres ont été feuilleés et ne varieter contre signées par le dit Baron de Hallberg.
De tout quoi il a été dressé le présent procés-verbal, lequel après en avoir fait Lecture a été signé par le Baron de Hallberg, et Nous Magistrat de Sûreté. Signés Hallberg, Schaab avec paraphes.
Ce jour d’hui le dix-sept vendémiaire an treize avons fait comparaitre par-dévant Nous sous-signé Magistrat de Sureté pour L’arrondissement de Mayence le nommé Hallberg et avons procédés à son Interrogatoire, ainsi qu’il suit.
Quel sont vos noms, prénoms, âge, lieu de Naissance, Profession et Domicile actuel?
– Je m’appelle Theodor Baron de Hallberg, âgé de trente sept ans, natif de Broich, Départément de la Röer, Arrondissement de Cologne, Canton de Juliers, Mairie Hambach, Capitaine Titulaire au Service de L’Electeur de Bavière, domicilié actuellement à Menden rive droite du Rhin situé dans le Duché de Berg.
N’etiez vous jamais en voyage sous un autre nom?
– Non! Jamais.
Ne vous êtez-vous point donné depuis peu en voyage pour ce pais le nom d’un Comte Ferdinand Palbus ou Pulbas?
– Non! Je ne me suis jamais donné un autre nom que célui du Baron de Hallberg.
Etes-vous marié?
– Non! Je ne suis point et ne fûs jamais marié.
Avés-vous encore des parens, frères ou sœurs?
– J’ai encore une Mère dans mon lieu de Naissance à Broich, et trois frères dans le même Lieu, dont l’ainé est Maire ainsi que trois sœurs, dont deux sont Chanoinesses en Westphalie et la troisieme est près ma Mère.
Ne démeurez-vous pas à Mannheim, ou n’y avez-vous jamais démeuré?
– Non! Je n’y ai jamais démeuré et n’y fus non plus dépuis trois ans, excepté pendant mon dernier voyage.
Au service de Bavière n’étiez-vous jamais en Activité, ou n’en tirez-vous point de salaire?
– Dans l’année mille sept cent quatre-vingt cinq on m’a reçu Sous-Lieutenant, dans laquelle charge j’ai servi jusqu’en l’année mille sept cent quatre vingt dix, ou je me rétirais avec le titre d’un Capitaine, et dépuis je vivais toujours de mes propres rentes.
N’êtiez-vous jamais dans des âutres services militaires?
– Non! Jamais.
Vous portez pourtant un uniforme, par quel droit l’avez-vous?
– Je le porte comme Chévalier de l’ordre de Saint Michel, le quel ordre j’ai récu du Duc de Birkenfeld le huit Mai mille huit cent trois à Münich, et que j’ai même le droit de porter mon uniforme comme officier à la suite.
La Moustâche, que vous portez, est-elle sélon l’ordonnance de votre Service?
– Non! Mais mon frère qui est Maire et moi nous nous portons toujours avec une Moustâche.
À quelle occassion avez-vous récu la Balafre sur le Nez?
– En Duel à Mannheim, il y a trois ans avec un Officier Palatin.
Déclarez nous vos moyens de subsistance!
– Je vis de mes rentes à Menden Rauschendorf, et Meinendorf dont les révénus se montent annuellement à deux mille florins.
Vous ou votre famille n’avez-vous rien perdu dans cette révolutions de vos révénues sur la rive gauche?
– Non! Rien de conséquence.
Depuis quand avez-vous votre Domicile à Menden et pourquoi y êtes-vous allé tandis que toute votre famille démeure à Broich?
–Dépuis trois ans à peu près j’y ai transporté ma démeure connue ainé de ma famille, pour prendre comme tel possession seul de tous ces biens, avant ce tems je fus Maire de Broich, laquelle place j’ai quitté pour alle démeure sur mes biens.
Ou étiez-vous resté dépuis le prêmier Thermidor an douze ou dix-sept juillet vieux stile en démeure?
– Je fus toujours à Menden et n’en suis jamais parti.
Ressouvenez-vous encore du jour de votre départ pour le voyage dans ces environs-ci?
Après quelques réflexions il a repondu, que c’etait le troisième jour complémentair de L’an douze ou le dix-sept septembre ce qu’il ne pouvait se resouvénir au juste.
Dans quelle vue avez-vous fait ce voyage?
– Monsieur Theodor Mühlens Banquier de Francfort m’ayant écrit, que je dévais vénir le voir à Francfort pour parler avec lui sur l’Education de son fils je lui ai répondu, que je n’avais point d’argent, alors Monsieur Mühlens m’aiont envoyé cinquante courronnes pour venir le voir et les ayant réçu, je suis parti de chez moi pour Francfort, ou j’ai resté une huitaine, étant à Francfort, et ayant encore des procés de famille à arranger avec le Comte de Hallberg propriétaire de Fusgenheim sur la rive gauche, je m’y suis rendu à Mannheim ou je restais deux jours et suis parti le troisieme à huit heures du matin pour Fusgenheim ou j’ai resté une heure et rétournant à Mannheim, je fus arrêté.
Lecture faite du présent Interrogatoire, l’interrogé a déclaré, qu’il persiste dans ses réponses, qu’elles conténaient vérité, et a signé avec Nous. Signés Hallberg, Schaab avec Paraphe.
Ce jour d’hui le même dix-sept vendémiaire à trois heures de rélévée Nous Magistrat de Surété pour L’arrondissement de Mayence avons fait comparaitre le nommé Hallberg, et en continuais l’interrogatoire subi par lui ce matin, avons continués et interrogés ainsi qu’il suit:
Faites-Nous un récit prècis de votre dernier voyage de jour en jour jusqu’au moment de votre arrestation?
– Vers le dix-neuf Septembre à peu près je suis parti vers le matin de ma maison à Menden sur la rive droite du Rhin pour Bonn À une Lieue et démie de la et j’ai diné dans l’auberge à l’Enseigne d’un Auge, ou se trouve le Bureau des Diligences: après le diner je montais le Rhin par eau avec la Diligence, dans l’intention de voyager à Francfort; pres le soir cette Diligence prit terre à la Station nommée Wert, Oberwerth ou Oberwinter, duquel nom je ne me rappelle plus. L’autre jour à trois ou quatre heures du mâtin je partis avec la même diligence pour Neuwied, ou je m’arrétais ce jour, et logeais à la cour de Brunswick. Le Lendemain je partis avec une autre Diligence pour Thal-Ehrenbreitstein, ou je dinais à la Poste et partis de suite avec Extra Poste sur Ems pour Schwalbach, ou je couchais la nuit dans l’Auberge à la Chaine d’or, d’ou je partis l’autre matin sur Wissbaden pour Cassel, et après avoir changé mes habits, je passais le pont du Rhin et entrais dans Mayence pour y trouver mon ami l’Excomte de Schaesberg, ayant appris à Bonn, qu’il se trouvait actuellement À Mayence. Après lui avoir fait ma visite, je dinais et répartis à l’Instant pour Cassel de la tout droit en voiture à Francfort, ou je me trouvais ce soir dans la cour d’angleterre et y couchais de même. Le lendémain le Banquier Theodor Mühlens fit chercher mes équipages de L’auberge, et je logeais pourlors chez lui une huitaine de jours sans quitter Francfort, excepté un Midi, que je fis une proménade avec ce Banquier et sa femme à Oberrath, et y ai diné chez son frère, d’ou après ce diner Nous sommes rétournés à Francfort. De la enfin je suis parti par Darmstadt, ou je dinais, vers le soir par Heppenheim à Mannheim, ou j’Arrivais l’autre jour à six heures de Lévée dans l’hôtel de la cour Palatine. Je restais sans cesse dans Mannheim pendant deux jours, et le vendredi cinq Octobre ou le treize vendémiaire dernier je passais le Rhin le matin vers huit heures, et suis allé à Fusgenheim chez l’ex-comte de Hallberg mon cousin, à l’effet d’obténir de lui une Autorisation à son Baillif pour le payément et Délivrance des Obligations provénantes d’un procés arrangé à l’Amiable. Après l’avoir réçu, comme il est mentionné par la Lettre je voulus rétourner de suite à Mannheim, ou je fus arrêté à une heure de rélévée à la tête du Pont par les Douainiers et transporté à Mayence.
En quelle Societé étiez-vous À Oberwerth ou À Oberwinter?
– Autant que je me resouviens, deux femmes de Militaires et un Préposé des Douanes se trouvaient dans la même diligence ou j’étais, mais lors de l’arrivée d’une autre Diligence vinrent encore trois ou quatre hommes étrangers, qui ont soupés avec moi à la même tâble et qui parlaient le Latin et le Français. L’un de ces étrangers a dormi avec mois dans la même chambre et m’a dit qu’il était de Cologne.
Quels discours téniez-vous avec ces étrangers dans l’Auberge?
– Je ne m’en resouviens plus du tout.
Il parait, que vous ne dites pas la vérité, tandis que ce n’est pas si long-tems, et que vous pourriez bien encore vous resouvénir des discours et propos que vous avez ténu dans cet Auberge, ainsi que les autres?
– Je persiste, que je dis la vérité, et que je ne m’en resouviens plus des discours et propos y ténus.
N’êtez-vous pas obligé d’avouer, que vous avez ténu dans cet auberge les discours et les propos les plus infâmes et les plus audacieux sur Leurs Majestes Impériales?
– Je ne sais rien du tout et il est absoluement impossible, qu’il me sérait vénu en idée de tenir tels discours ou propos, tandis que j’honore au contraire l’Empéreur comme un des plus grands hommes, qui ont jamais existés au Monde.
Ne vous fiez-pas trop à nier, tandis qu’ils étaient plusieurs personnes présentes, qui séront confrontées avec vous, et vous derout tout en face?
– Ma conscience est libre, si des personnes se sont donnés les môts pour me perdre, je ne peut que souffrir, mais je suis sûr qu’ils n’auront aucun témoin honnêt hors de leur societé, qui pourrait me réprocher la moindre chose.
Combien de tems êtiez-vous resté à Mayence le Dimanche, prémier vendémiaire dernier ou vous êtez arrivé selon votre propre aveu, de Cassel?
– Je sui arrivé ici vers midi ou je suis allé À la Mairie pour apprendre ou démeurait le comte Schaesberg: l’ayant appris je me suis rendu chez lui, lequel est allé avec moi chez Monsieur de Weichs, que nous n’avons pas trouvés, et de la je suis allé à l’Auberge aux trois courronnes, ou j’ai diné et à trois heures de rélevée je sui retourné en passant le pont À Cassel, ou j’ai trouvé une Société avec une femme pour aller à Francfort.
Qui est ce Comte Schaesberg qui vous avez cherché et trouvé en cette ville?
– Un ami de moi, nâtif du Pais de Juliers, dont la Mère et les deux sœurs démeurent actuellement à Cologne, duquel je fis la Connaissance à Düsseldorf et Cologne. Dans le prèmier endroit sons grand Père a été Chancélier.
Ou et en quelle présence avez-vous parlé ce Comte Schaesberg?
– Je lui ai parlé dans son logément à l’auberge, dont je ne me resouviens plus de l’Enseigne, et en présence de son Beaufrère Monsieur Wengen Tréfoncier.
Hormis ces maisons ci-mentionnées n’etiez-vous pas dans d’autres endroits pendant votre présence en cette ville?
– Non! Je n’étais pas d’autre part.
Etiez-vous déjà autres-fois à Mayence?
– Oui! J’étais ici comme Fondé de pouvoir de ma Tante Collin pour un procés, que l’avoué Sturz a plaidé, il y a à peu près trois ans, et aussi avant la guerre.
N’aviez-vous pas vu ce Dimanche le prémier vendémiaire dernier Leurs Majestés Impériales, ou n’êtiez-vous pas dans d’autres endroits pour les voir?
– Je ne fus dans aucun autre endroit que ceux ci-mentionnés.
Pourquoi êtez-vous démeurés deux jours à Mannheim, avant que d’aller chez votre Cousin à Fusgenheim?
– J’y suis resté pour voir la comoedie, et puis ce que je croyois que mon Cousin pourrait y vénir.
Quelle furent pendant vos sejours à Mannheim vos occupations?
– Je fus quellesques fois à la proménade et souvent au Café d’Achenbach.
Combien y a-il de Mannheim à Fusgenheim?
– Deux bonnes Lieues.
Y êtes-vous allés et rétournés à pieds?
– Oui!
Il parait très singulier, que vous n’êtes resté qu’une heure de tems près votre cousin et soyez rétourné se vite à Mannheim!
– La Lettre, qu’on a trouvé et saisie chez moi jointe aux pièces, ecrite de la propre main de mon cousin, prouve suffisament, que je n’avait d’autres affaires chez lui, que de chercher une Authorisation pour son Baillif concernant l’héritage du feu Baron de Hallberg Tréfoncier de Cologne et que même j’avais promis de me trouver au Cassino à Mannheim.
Dans quel Dessein avez vous porté le grand couteau trouvé sur vous lors de votre arrestation?
– Dans aucun dessein, je l’ai achété le prémier jour de mon arrivée à Mannheim en passant dans une boutique sur la foire pour quarante huit Kreuzers, ce qui me parait bon marché, et que même le marchand m’y a persuadé, ça se faisait en présence du Greffier de la ville nommé Leers.
À quel usage l’avez-vous achété?
– Je voulus l’apporter chez moi, puis ce qu’il était si bon marché.
Pour l’usage ordinaire ce couteau est trop grand, et il parait plus en forme d’un poignard, que d’un couteau, ainsi vous l’avez achêté dans quelque autre dessein?
– Je me refère à ma réponse précédente.
Vous avez laissé à Mannheim tout vôtre Equipâge même votre Sabre et prenniez pourtant ce couteau avec vous sur le bord du Rhin de ce côté-ci, d’ou il parait, que vous l’aviez pour quelque autre dessein?
– Je l’avais mis dans mes culottes, et j’avais oublié de le laisser avec les autres effêts, et je peux jurer, que je ne l’avais pour aucun dessein.
Il n’est pas raissemblable que vous aviez porté ce couteau trois jours sur vous sans en faire usage si vous l’avez achêté pour vous en servir à la maison?
– J’ai mis d’autres Culottes dans lesquelles il se trouvait.
N’etiez-vous pas avant cinq sémaines à Cologne?
– Non! Je restais toujours à ma Campagne de Menden excepté à la fin du Mois de Messidor de l’an douze ou j’etais à Broich chez ma Mère et Sœur.
Combien de tems restiez-vous pour lors à Cologne et dans quel auberge y logiez vous?
– J’ai logé à la Cour Impériale, et je ne sais au juste, si je m’y suis arrêté un jour ou une nuit.
Etiez-vous dépuis aussi à Aix-la chapelle?
– Non! Depuis quatre ans je ne fus plus à Aix-la Chapelle.
Lors de votre arrivée à Cologne n’aviez-vous pas avec vous une femme, que vous aviez cherché à Aix-la-Chapelle?
– Non! Je ne fus jamais marié, et je n’ai même aucunément meme des femmes avec moi.
Lors de la présence de Leurs Majestés Impériales à Bonn ne vous y etez-vous point rendu, puis ce qu’il n’est éloigné de vous qu’une Lieue et démie?
– Non! Je n’y fus pas lors de la présence de Leurs Majestés Impériales. Je prends pour témoins l’Ex Baron Max de Weichs fils du Grand véneur et le Commandant de la Place.
Les Jours avant leur arrivée ou après Leurs départ n’y êtiez-vous pas?
– Je vais quellesques fois à Bonn pour diner à la Cour Impériale, mais dans l’espace de leurs arrivée ou Départ je n’y étais point.
Vous ditez en réponse sur la question des motifs de votre dernier voyage, que vous y aviez voulu vous conecter avec le Banquier Mühlens sur l’Education de son fils, tandis qu’il n’est pas vraisemblable, qu’un Baron allémand, Chevalier d’un ordre, jouissant d’une révenu des deux mille florins, s’adonnérait à l’Education des enfants d’un Négociant, et il parait, qu’il y avait tout autre dessein sécret dans ce voyage!
– Monsieur Mühlens étant ancien ami de moi, ayant étudiés ensembles à Metz dans l’année mille sept cent quatre vingt cinq et comme j’aime ses enfants et les enfants en général, je lui avais dit, que je l’entreprendrais volontiers, puis ce que l’éducation des enfants a fait dans tout tems mon plaisir; comme ça j’ai donné longtems Léçon à mon frère cadet, et je ne l’ai pas offert à Monsieur Mühlens pour avoir du profit, mais pour mon propre plaisir et je peux jurer sur mon honneur que je n’ai pas eu d’autre intention ou motif de voyage, et si Monsieur Mühlens ne m’aurait pas envoyé l’argent, je n’aurais pas quitté la maison.
Lecture faite du présent Interrogatoire l’Interrogé a déclaré, qu’il persistait en ses réponses, qu’elles couténaient vérité et a signé avec Nous. Fait à Mayence le Jour, Mois, et An que dessus.
Signés Hallberg, Schaab avec parâphe.
Pour Copie conforme.
Le Magistrat de Sûreté pour L’arrondissement de Mayence
Schaab [Unterzeichnet]“
![Titelbild aus Johanns Gistels “Leben des preußischen General’s Freiherrn Theodor von Hallberg-Broich, genannt “Eremit von Gauting”, Berlin 1863. (Bild: Von Ferdinand Freiherr von Lütgendorff-Leinburg (1785-1858) [Public domain], via Wikimedia).](https://naps.hypotheses.org/files/2015/04/Theodor_Hallberg_Broich-267x300.jpg)
Titelbild aus Johanns Gistels “Leben des preußischen General’s Freiherrn Theodor von Hallberg-Broich, genannt “Eremit von Gauting”, Berlin 1863. (Bild: Von Ferdinand Freiherr von Lütgendorff-Leinburg (1785-1858) [Public domain], via Wikimedia).
Zur Quelle
Abgemagert, blass, vernarbt und in einen braunen Mantel nach Art der Kalmücken gehüllt – die abenteuerliche Gestalt, die hier am 15. Vendémiaire des Jahres XIII (Sonntag, 7. Oktober 1804) um sieben Uhr abends dem magistrat de sûreté des Mainzer Arrondissements, Charles Antoine Schaab, zum Verhör vorgeführt wird, scheint in einem jämmerlichen Zustand. Und doch handelt es sich um einen Adligen. Es ist der zu diesem Zeitpunkt 37jährige rheinische Baron Theodor von Hallberg-Broich.
Die Kopie des Befragungsprotokolls befindet sich mit unzähligen weiteren Dokumenten in der sous-série F7 Police der Pariser Archives nationales. Es handelt sich hierbei aus mehreren Gründen um einen interessanten Fund: Zum einen gibt die Quelle einen weiteren, ganz eigenen Einblick in das Verhältnis des rheinischen Adels zu Französischer Revolution und napoleonischem Regime, das auch in der Netzbiographie: Joseph zu Salm-Reifferscheit-Dyck sowie in meiner in Kürze bei Modern Academic Publishing erscheinenden Dissertation „An den Wurzeln der Tugend. Rheinischer Adel und Freimaurerei“ Gegenstand meiner Forschungen war (siehe hierzu auch „EsoHist – A blogged history of esotericism and secret societies“). Zwar bestätigte sich ein Gerücht um Hallbergs Zugehörigkeit zur Freimaurerei nicht, die Quelle bringt dennoch etwas mehr Licht ins „Dunkel der frühen Jahre“ des vermeintlichen Napoleonhassers.
Die eröffnende Beschreibung Hallbergs im Protokoll, führt uns nicht nur das recht abgehalfterte Äußere des Militärs vor Augen, sie gewährt uns auch einen Einblick in sein Reisegepäck. Neben einem großen Messer in einer polierten Scheide, einem Orden des Heiligen Michaels, einem Ring und einem Taschenmesser mit Feuerzeug, befanden sich hierin auch ein auf Hallberg durch den österreichischen Botschafter in München ausgestellter Reisepass sowie drei Briefe.
Die genaue Auflistung seiner Habseligkeiten und die präzise Beschreibung seines Äußeren waren dabei für die folgenden Tage der Befragung von größerer Bedeutung. Denn Hallberg war nicht zufällig durch die französische Gendarmerie aufgegriffen und inhaftiert worden. Vielmehr wurde der rheinische Baron verdächtigt, ein Attentat auf Napoleon geplant zu haben.
Diente der erste Tag des Verhörs noch der Aufnahme der Personalien Theodor von Hallberg-Broichs, befragte der magistrat de sûreté Antoine Schaab den Delinquenten am zweiten Tag bereits merklich schärfer.
So kann nach der Lektüre festgehalten werden, dass der “Franzosen- und Napoleonhasser” Hallberg zunächst unter den Franzosen Maire der Ortschaft Hambach gewesen war und erst um das Jahr 1800 ins rechtsrheinische Menden emigrierte.
Die im ersten Beitrag der Blogserie angegebenen Verwandtschaftsverhältnisse können durch die in diesem Zuge getroffenen Aussagen Hallbergs nachträglich bestätigt werden. Dabei gab Hallberg die bereits im Kindesalter verstorbenen Geschwister nicht in der Befragung an. Interessanter als dies sind sicherlich die folgendenen Aussagen – wobei die erwähnte Verwundung im Duell mit einem anderen Militär hier geflissentlich übergangen werden.
Die Familie Hallberg-Broich hatte laut der Aussage Hallbergs nicht sonderlich unter dem Einzug der Revolutionstruppen bzw. dem Ende des Ancien Régimes gelitten. Dies bestätigt auch das angegebene Auskommen Hallberg-Broichs. Er führte das Leben eines Rentiers und hatte jährlich 2000 Florins zur Verfügung – wenngleich er mit dieser Summe selbstverständlich nicht zur Gruppe der ‚Spitzenverdienern’ wie etwa Joseph zu Salm-Reifferscheidt-Dyck zählte.
Dass er auch ansonsten keine Probleme damit hatte sich den neuen Verhältnissen anzupassen und Kontakte über Standesgrenzen hinweg zu unterhalten, offenbart die Angabe für den Grund seiner Reise. Demnach wollte Hallberg mit einem befreundeten Frankfurter Bankier namens Mühlens, die Erziehung von dessen Kindern beraten. Auf dem Weg hierher habe er auch Abstecher zur Verwandtschaft nach Fusgönheim sowie nach Mannheim gemacht. Er bewegte sich neben seinen standesübergreifenden Kontakten also durchaus auch in eher klassich adeligen Netzwerken – wie seine Kontakte zu einem Grafen von Schaesberg und Maximilian von Weichs verdeutlichen.
Erst am drittem Tag der Befragung konfrontierte Schaab den Baron mit dem Verdacht des Hochverrats. Seine Verhaftung war also nicht – wie es spätere Biographen wiedergeben – vollkommen willkürlich, sondern gründete auf Aussagen von Zeugen. Demnach hatte Hallberg in einer Gaststätte in Oberwinter Schmähreden gegen den Kaiser Napoleon und die Kaiserin Josephine gehalten.
Konfrontiert mit dieser Anschuldigung litt der Baron unter einem fast klischeehaft anmutenden Gedächtnisverlust, was den Gegenstand der Gespräche bei seinem zurückliegenden Aufenthalt anbelangte.
Zwischen den Zeilen ist deutlich das Misstrauen Schaabs gegenüber Hallberg herauszulesen. In einer Zeit in der royalistische Verschwörungen gegen Napoleon geradezu an der Tagesordnung waren, musste auch der von Hallberg „zufällig“ im Reisegepäck vergessene Säbel stutzig machen. Auch hier lavierte sich der Baron nur mit Mühe aus der Bredouille.
Das hier wiedergegebene Befragungsprotokoll bildet jedoch nur einen Mosaikstein in der historischen Aufarbeitung eines durch Widersprüche aufgeladenen und aus heutiger Sicht kuriosen Kriminalfalls, dem ich in den folgenden Beiträgen auf dem Blog „Rheinischer Adel“ weiter nachgehen möchte.
Weiterführend
Braun, Martin Otto, An den Wurzeln der Tugend. Rheinischer Adel und Freimaurerei 1765–1815, im Druck.
Braun, Martin Otto, Schläwe, Elisabeth, Schönfuß, Florian (Hg.), Netzbiographie: Joseph zu Salm-Reifferscheidt-Dyck (1773-1861), in: historicum-estudies.net, URL: https://www.historicum-estudies.net/epublished/netzbiographie/ (Zugriff vom 06.04.2015).
Bülow, Werner, Der Eremit von Gauting – Theodor Freiherr von Hallberg-Broichs Leben, Ansichten und Reisen, Rosenheim 1991.
Egan-Krieger, Wolter von, Zwischen Weitsicht und Widersinn: Theodor Freiherr von Hallberg-Broich – Eine Lebensbeschreibung, Norderstedt 2007.
Gistel, Johannes, Leben des preußischen General’s Freiherrn von Hallberg-Broich, genannt Eremit von Gauting, Berlin 1863.
Göhring, Helge, Der tolle Hallberg auf Haus Attenbach – Legende und Wirklichkeit eines Sonderlings zur Zeit des Bergischen Landsturms, in: Heimatblätter des Rhein-Sieg-Kreises 59 (1991), S. 148–157.
Künßberg-Thurnau, Matthias von, Kriegsgeschichten, Reisen und Dichtungen. Aus den Papieren des Herrn Freiherrn von Hallberg-Broich (Eremit von Gauting), Landshut 1862.
Schröder, [Vorname unbekannt], Ein Napoleonhasser. Zur Erinnerung an Freiherren von Hallberg-Broich, in: Der Niederrhein – Monatsschrift für Heimatkunde und Heimatpflege 1 (1913), S. 126–213.
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„Neuhaldensleben, den 11. Juni 1813
Monsieur le Préfet,
Je m’honore de vous présenter adjoint en original un procès-verbal sur l’audition du maire et de l’adjoint au maire à Neuenhofe relatif aux chevaux requeri (sic) hier par un détachement de chasseurs du corps de Lützow ainsi qu’aux droits de consommation pris par eux. On a fait d’après le procès-verbal à l’officier commandant toutes les représentations possibles, attendu qu’un armistice a été signé. Cependant celui-ci n’y a pas voulu avoir égard. S’il est possible d’obtenir que ces chevaux soient rendus, je vous prie très humblement d’effectuer auprès de l’autorité supérieure la restitution des chevaux ou de leur prix. J’ai l’honneur ….
Pour le sous-préfet malade le secrétaire de sous-préfecture
Tuckard“
Zur Quelle
Nach dem Untergang der Grande Armée in Russland begannen ab März 1813 russische und preußische Einheiten die Elbe zu überschreiten und die nordöstlichen Gebiete des Königreichs Westfalen ebenso wie die hanseatischen Departements zu durchstreifen. Zu diesen Einheiten gehörte auch das Freikorps des Ludwig Adolf Wilhelm von Lützow. Seine Aufgabe bestand unter anderem darin, in den durchstreiften Gebieten Freiwillige zu rekrutieren und die napoleonischen, in diesem Falle westfälischen, Behörden zu desorganisieren. Dazu gehörte neben dem Requirieren von Pferden und Lebensmitteln auch die Konfiskation von Steuergeldern, wie hier den Konsumtionssteuereinnahmen (Verbrauchssteuer). Der hier geschilderte Vorfall spielte sich nach dem Frühjahrsfeldzug 1813 ab, in dem es Napoleon gelungen war, die russisch-preußischen Truppen in zwei großen Schlachten bei Großgörschen und Bautzen zu schlagen, aber nicht zu vernichten. Am 4. Juni 1813 wurde der Waffenstillstand von Plässwitz unterzeichnet, demzufolge die Elbe eine Demarkationslinie sein sollte. Die linkselbisch operierenden russischen und preußischen Einheiten sollten sich auf das rechte Elbufer zurückziehen. Dass dies im Falle des Lützower Freikorps nicht geschah ist weithin bekannt, da Teile des Freikorps am 17. Juni 1813 bei Kitzen in der Nähe von Leipzig von französischen und würtembergischen Truppen angegriffen und aufgerieben wurde.

Kersting, Auf Vorposten, 1815
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c7/Kersting_-_Auf_Vorposten_1815.jpg
Die hier vorgestellte kurze Quelle ist weniger für die unspektakulären Operationen des Freikorps von Interesse als für die Aufnahme, die seine Angehörigen bei der Bevölkerung des Königreichs Westfalen fanden. Laut dem Schreiben des Sekretärs der Unterpräfektur hätten der Maire und sein Stellvertreter der Landgemeinde Neuenhofe den Lützower Jägern die Pferde und die Konsumptionssteuereinnahmen nur unfreiwillig und mit deutlichem Hinweis auf den unterzeichneten Waffenstillstand herausgegeben. Selbstverständlich waren sie als westfälische Beamte, Diener eines für die Lützower feindlichen Monarchen, aber von einem von der Bevölkerung auf sie ausgeübten Druck zugunsten der Lützower, die sich ja als « Befreier » Deutschlands von Napoleon sahen, zeugt diese Haltung wohl kaum. Zudem waren Maire und Adjoint keine bezahlten Staatsdiener, sondern Einwohner der Landgemeinde, die wie andere Mitglieder der ländlichen Gesellschaft ihren eigenen Verdienst hatten. Sicherlich war nach den Siegen Napoleons bei Großgörschen und Bautzen ein Sieg über die Franzosen nicht so schnell zu erwarten und damit befanden sich viele Staatsdiener in einer Wartehaltung, aber das Ersuchen, die Rückgabe bei den höheren Behörden, also auf diplomatischem Wege zu erreichen, zeugt kaum von Bewohnern, die « Gold für Eisen » gegeben hätten, um die Lützower zu unterstützen. Die Quelle zeugt auch von der relativ genauen Kenntnis der internationalen Lage der Einwohner, vergleicht man sie mit der angeblich relativ späten Kenntnis des Waffenstillstandes durch den Befehlshaber des Korps, Adolf von Lützow. Vor allem ist jedoch die Quelle interessant, weil sie andere ähnliche Zeugnisse aus der benachbarten Altmark bestätigt. Nach der Wiederherstellung der westfälischen Behörden in den zeitweise von der 6. Koalition kontrollierten Gebieten, ließ König Jérôme durch den Chef der Hohen Polizei den General Bongars, Untersuchungen über das Verhalten der Bevölkerung und der Beamten während der Besetzung durch den Feind, also aus seiner Sicht der Russen und Preußen, anstellen. Der Altmark und auch etlichen Kantonen des Magdeburgischen bescheinigt Bongars in seinem Bericht an den König ein positives Zeugnis. Sie wären ruhig geblieben und hätten einen guten Geist. Über den Empfang, den die Einwohner von Arendsee in der Altmark preußischen Husaren bereiteten, weiß der Chef der Geheimpolizei Folgendes zu berichten :
„Le 14 juin, il (le maire der canton – N. T.) fut informé que dix hussards prussiens se dirigeaient sur Arendsee. Il réunit une cinquantaine d’habitants, les plus déterminés, en cache une partie chez lui et une partie dans les maisons environnantes. Les hussards arrivèrent bientôt et demandèrent des vivres, des cheveux et de l’argent. Le maire refusa de satisfaire en observant à ces hussards qu’en vertu de l’armistice, ils devraient déjà avoir repassé l’Elbe. Ces pillards persistèrent dans leur demande en menaçant le maire Woltersdorf de l’emmener prisonnier, ce qui le détermina à appeler son monde. Les 50 habitants armés de fourches et de bâtons parurent aussitôt et mirent en fuite les hussards prussiens.“ (RNB, 993, Westfälisches Archiv, Karton 12, 6041-6050)
Dabei hatte Arendsee sich bereits 1809 gegenüber den Husaren des Ferdinand von Schill feindlich gezeigt. Von ehemaligen Preußen, nunmehrigen Westfalen mit Mistgabeln und Knüppeln in die Flucht geschlagene preußische Husaren passten kaum ins preußische Geschichtsbild. Handelt es sich doch bei diesem Fall und der eher den Preußen gegenüber ablehnenden Haltung dieser Altmärker um einen regionalen Sonderfall ? Sicherlich hatte die Altmark von der westfälischen Gesetzgebung profitiert. Bei der 1811 durchgeführten Steuerrevision waren die Steuerbeträge in vielen Gemeinden heruntergestuft worden. Altmärkische Bauern setzten bis zum Schluss Hoffnung auf Napoléon und sandten auf ihre Kosten eine Deputation nach Paris. Zu Ausschreitungen gegen westfälische Beamten, wie dies aus vor allem hessischen Gebieten berichtet wird, kam es in der Altmark kaum, soweit das die Quellenlage zu beurteilen erlaubt. Wie diese Quelle zeigt fanden sich Fälle von Ablehnung der Lützower auch in der ehemaligen Provinz Magdeburg. Übrigens harren auch die Übergriffe auf westfälische Beamte in den anderen Gebieten des Königreichs Westfalen noch einer genauen quantitativen Studie, die es erlauben würde, zum Beispiel die Haltung der « hessischen » Westfalen mit dem Verhalten anderer Gebiete, wie den direkt an das Kaiserreich Frankreich angeschlossenen Gebieten zu vergleichen, die von Aurélien Lignereux untersucht worden sind.
Weiterführend:
Zur Haltung der Bevölkerung während der kurzen russisch-preußischen Besetzung vor dem Frühjahrsfeldzug 1813:
Nicola Peter Todorov, La réintégration des fonctionnaires des États napoléoniens par les États allemands : l’exemple de la Prusse, Histoire & Mesure, XXIX-2 | 2014, Réintégrer les fonctionnaires, S. 23-46
Nicola Peter Todorov, The Napoleonic Administrative System in the Kingdom of Westphalia, in Michael Broers, Agustín Guimera, Peter Hicks (Hgg.), The Napoleonic Empire and the new European political culture, Basingstoke, Palgrave-Macmillan, 2012, S.173- 185
Nicola Peter Todorov, Die Gebiets- und Verwaltungsreform im Hannoverschen Wendland unter der Herrschaft des Königs von Westphalen 1810-1813», Hannoversches Wendland, 16/17, (1998-2011) p. 91-118
Nicola Peter Todorov, L’administration du royaume de Westphalie de 1807 à 1813. Le département de l’Elbe, Saarbrücken, Ed. univ., 2011
Nicola Peter Todorov, “Quel peuple voudra retourner sous le gouvernement arbitraire prussien?” Le royaume de Westphalie – un bilan https://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/80/83/02/PDF/Todorov_Le_bilan_du_royaume_de_Westphalie.pdf
Zu den Übergriffen auf westfälische Beamte nach Leipzig
Stefan Brakensiek, Strukturen eines antinapoleonischen Aufstands: Grebenstein 1813, in Ute Planert (Hg.), Krieg und Umbruch in Mitteleuropa um 1800. Erfahrungsgeschichten auf dem Weg in eine neue Zeit, Paderborn, Ferdinand Schönhing, 2009, S. 45-61.
Zu den Rebellionen in den an Frankreich annektierten Gebieten:
Aurélien Lignereux, Servir Napoléon. Policiers et gendarmes dans les départements annexés (1796-1814), Champ Vallon, 2012
Zur umfangreichen Literatur über die Lützower
David Roux, La résistance prussienne face à la présence française pendant les années 1807-1813 : le cas du corps de Lützow, in Les Cahiers du GERHICO, textes rassemblés par Natalie Petiteau, , n° 9 (2006), S. 61-77
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Friedrich Anton Wyttenbach: Porträt seines Vaters Johann Hugo Wyttenbach, undatiert, Lithografie (A. Nußbaumer), 35 x 26 cm, Stadtmuseum Simeonstift Trier
https://de.wikipedia.org
„Trèves le 9 sept[embre] 1811.
À Monsieur de Moulon,
Chef du Bureau à la Préfecture.
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous transmettre par la présente quelques notes relatives aux renseignemens demandés par Son Excellence le Ministre de l’Intérieur.
La langue allemande a deux dialectes principaux (Mundarten); savoir: le dialecte de la Germanie supérieure, et celui de la Germanie inférieure. Le bon allemand saxon (das Hochdeutsche) vient d’une petite partie de la Germanie inférieure, ou du nord de ce pays. Chacun de ces dialectes a des plusieurs [sic] patois, et il y a certainement une différence sensible entre ces patois. Leur nombre est infini.
On pourrait peut-être fixer quatre patois marquans dans notre département; savoir celui de Trèves et ses environs, dans un rayon plus ou moins de quatre lieux; celui des habitans de la Moselle inférieure, celui de Hundruck [Hunsrück] et de l’arrondissement de Sarrebruck, et enfin de l’arrond[issement] de Prum [Prüm].
D’un côté le patois de Trèves est parlé jusqu’aux frontières du département des Forêts. En traversant seulement la petite rivière de la Saur, on peut faire cette remarque.
Dans le patois de notre ville on observe les singularités suivantes:
1°. La lettre o aime à jouer un grand rôle, et elle est presque toujours substitué[e] à la lettre a; par exemple: au lieu da – do. &c.
2°. Quand on emploi cette dernière lettre a, notre patois la prolonge, et traine les mots, toujours outre mesure; p.e. au lieu de Bach – Baag, man – maan &c.
3°. La voyelle i est dans beaucoup [de] mots transformée en eu, p. exemple: au lieu de dire ich – euch, mich – meuch, Kirch – Keurch.
4°. Il s’y trouve un nombre de contradictions; p. ex. : ich habe – euch hon – gesaget – gesot, es regnet – et rehnt &c.
5°. On préfère presque toujours le g au ch; p. ex. Tochter – Dogter, Sprache – Sprog. &c.
Encore deux singularités marquantes se font entendre dans notre patois.
1°. Au lieu de dire: er wird sterben, on dit généralement: eh geit sterwen, c’est-à-dire, il va mourir, comme dans le français. Cette phrase est déjà d’un ancien usage dans notre patois, et paraît être empruntée de la langue française, qui fut toujours parlée sur nos frontières.
2°. La seconde singularité consiste en permutation presque constante du verbe werden en verbe geben, comme p. exemple: er wird groß – eh geft grus &c.
Quant aux traductions de la parabole citée dans la lettre de S. Excellence, j’ai l’honneur de vous nommer Mr. le curé du canton Schreiber, ou Mr. le curé Devora, qui pourront vous fournir des [sic] pareilles traductions.
Recevez, Monsieur De Moulon, je vous en prie, ces notes avec bonté, et regardez les comme l’obole du pauvre dans l’Évangile.
Je suis, Monsieur, avec la considération la plus distinguée, votre très humble serviteur.
Wyttenbach
N. En général le patois de la Moselle ressemble beaucoup à celui de Coblenz; celui de Prum [Prüm] au patois de Cologne; et le troisième de Hundruck [Hunsrück] au patois déjà mieux cultivé de Mayence.“
Zur Quelle
Das Büro für Statistik im französischen Innenministerium führte zwischen 1806 und 1812 eine umfassende Sprachenerhebung innerhalb des napoleonischen Kaiserreichs und in den angrenzenden Regionen der Nachbarstaaten durch. Ziel war die Bestimmung der Sprachgrenzen und der Sprecherzahlen aller im Kaiserreich gesprochenen Sprachen sowie die Identifizierung und sprachliche Klassifizierung der Dialekte. Geleitet wurde die Erhebung von Charles-Étienne Coquebert de Montbret, dem Direktor des Büros für Statistik, und seinem ebenfalls dort beschäftigten Sohn Eugène. Die konkrete Ausführung oblag dann den Präfekturen in den Departements. Diese mobilisierten vor Ort geeignete Informanten aus der Verwaltung und der Zivilgesellschaft, um Auskünfte und Sprachproben zu liefern. Insbesondere wurden zahlreiche Übersetzungen des Gleichnisses vom Verlorenen Sohn zum Zweck des Sprachvergleichs gesammelt. Erfasst wurden auch deutschsprachige Gebiete: Elsass-Lothringen, die Departements Saar, Roer und Rhein-Mosel am linken Rheinufer (Deutschland), das mehrheitlich heute niederländische und belgische Gebiete umfassende Departement Niedermaas, deutschsprachige Gemeinden im Departement Ourthe (Belgien), das Wälderdepartement (Luxemburg) sowie Teile der deutschsprachigen Schweiz und schließlich deutsche Sprachinseln in Oberitalien.
Das obige Schreiben war Teil der Antwort auf die Anfrage des Innenministeriums im Saardepartement. Sein Verfasser ist Johann Hugo Wyttenbach (1767–1848), der als herausragender Trierer Gelehrter das Geistesleben der Stadt in den ersten Jahrzehnten des 19. Jahrhunderts entscheidend prägte. Laut F.X. Kraus war Wyttenbach die „Seele aller auf Erforschung der Trierischen Geschichte und Alterthümer ausgehenden Bestrebungen“ (Kraus 1898, 106). Nach einem abgebrochenen Theologiestudium wurde er in den 1790er Jahren zunächst Hauslehrer und bewarb sich dann bei der französischen Zentralverwaltung des Saardepartements. Er wurde Mitglied der Schulkommission und unterrichtete an der städtischen höheren Schule, der er von 1804 bis 1846 als Direktor vorstand. Seit 1799 war er außerdem Bibliothekar der neugeschaffenen Stadtbibliothek Trier sowie 1801 Gründungsmitglied der Gesellschaft für nützliche Forschungen. 1810 erschien der erste Band seines „Versuchs einer Geschichte von Trier“, mit dem er seinen Ruf als Lokalhistoriker bekräftigte, war er doch schon 1792 dem durchreisenden Goethe als ein bestens mit der Geschichte der Stadt und ihrer Umgebung vertrauter junger Lehrer aufgefallen. Seine Mitwirkung in der ministeriellen Sprachenerhebung ist insofern nicht ungewöhnlich. Auch andernorts wurden Personen eingebunden, die sich durch eine literarisch-historische Vorbildung auswiesen. Mehrfach finden sich so unter den Informanten Mitglieder gelehrter Zirkel, Lehrer und Bibliothekare.
Die der Notiz Wyttenbachs zu Grunde liegende Bitte um Auskünfte über die Dialekte datiert auf den 20. Juni 1811. Anders als die meisten innerfranzösischen Departements wurde die Saar nicht durch eines der gezielten Rundschreiben der Jahre 1807 und 1808 in die Sprachenerhebung einbezogen, sondern erst außerhalb der eigentlichen Untersuchung in der Fortsetzung einer Korrespondenz zur Arbeitermigration. Tatsächlich war nach dem Ausscheiden Charles-Étienne Coqueberts de Montbret aus dem Büro für Statistik Ende 1810 die Sprachenerhebung nahezu vollständig zum Erliegen gekommen und konnte erst 1812 durch zwei letzte Rundschreiben wiederbelebt werden. Die isolierte Anfrage im Sommer 1811 geht also ganz auf die Initiative Eugène Coqueberts de Montbret zurück, den auch die Handschrift des Briefes als Verfasser verrät. Der Inhalt der Anfrage entspricht indes ganz dem der früheren Rundschreiben zur Erhebung der Dialekte im Inneren Frankreichs. Hauptsächlich ging es hier zum einen darum, die Unterschiede zwischen den Dialekten („patois“) und der Hochsprache („le bon allemand saxon“) auszumachen, zum anderen die Dialekte einzeln zu identifizieren und miteinander zu vergleichen:
„Je vous engage en même temps à me transmettre des détails sur les divers dialectes allemands qui sont d’un usage vulgaire parmi les habitans de la partie de l’Empire que vous administrez. Je désire que vous me fassiez connaître quels sont les principaux caractères de ces patois soit par rapport à l’accent et à la prononciation, soit par l’emploi de mots et de tournures de phrases inusités dans le bon allemand saxon. Il serait à désirer que vous pussiez à l’aide de quelques personnes au fait de l’idiôme populaire (il doit s’en trouver notamment parmi les ecclésiastiques) m’envoyer la liste des expressions les plus remarquables de ces dialectes, accompagnée de quelques échantillons en chacun d’eux, notamment d’une ou plusieurs traductions de la parabole de l’enfant prodigue telle qu’elle se trouve dans l’évangile selon saint Luc, chapitre XV. Ce morceau de la Bible me paraît très propre à servir d’exemple parce qu’il ne renferme que des idées simples et familières à tout le monde et j’ai cru par cette raison devoir le choisir comme terme commun de comparaison entre les divers langages sur lesquels mon ministère possède déjà des renseignements. Supposé que les patois en usage dans votre département présentent entr’eux des différences assez marquées pour devenir sensibles dans la traduction de cette parabole je vous saurais gré de m’indiquer quelles sont à peu près les limites de l’étendue de pays où chacun de ces dialectes se parle.“ (Quelle: Lha Koblenz, Bestand 276, Präfektur des Saardepartements zu Trier, Sachakte 1965)
Nach Wyttenbachs Schreiben zu urteilen, wurde die Anfrage von einem der Bürochefs der Präfektur bearbeitet. Es scheint aber auch, dass dieser sie vollständig an Wyttenbach weitergeleitet hat, der dann die Notiz als Antwort verfasste sowie geeignete Informanten für die Erstellung der Sprachproben empfahl. Sicherlich war Wyttenbach besser als die französischen Verwaltungsbeamten mit den lokalen Dialekten vertraut, wenngleich auch seine Beschreibung der Dialektverteilung recht vage ausfällt. In seinen eigenen Publikationen hat er sich nicht mit dialektologisch-ethnographischen Fragen auseinandergesetzt.
Die Resultate wurden am 11. Oktober 1811 nach Paris übersandt. Das Dossier befindet sich heute in der Französischen Nationalbibliothek (Fonds Coquebert de Montbret, NAF 5912) und umfasst das Antwortschreiben des Präfekten, eine Abschrift der Notiz Wyttenbachs ohne die einleitenden Zeilen an Moulon sowie drei Übertragungen des Gleichnisses vom Verlorenen Sohn. Umfang und Zusammensetzung der Auskünfte – insofern sie vollständig überliefert sind – entsprechen damit allerdings kaum dem Verlangten: Wortlisten wurden nicht angefertigt, von den drei Gleichnissen stammt nur eines aus der Saar, die anderen beiden aus dem Großherzogtum Berg, weitere andersartige Sprachproben (z.B. Volkslieder) fehlen gänzlich. Die Beschreibung dialektaler Merkmale in der Notiz bezieht sich ausschließlich auf die Trierer Mundart. Das Begleitschreiben des Präfekten an das Innenministerium spricht zudem von nur zwei Gleichnissen, da wahrscheinlich die beiden Versionen aus Berg nicht unterschieden wurden.
Alle drei Gleichnisse sind von Pfarrer V.J. Devora unterzeichnet. Da sie auf den 8. Oktober 1811 datiert sind – also nach dem Schreiben Wyttenbachs an Moulon – wurde dieser vermutlich erst nach der Empfehlung durch Wyttenbach eingebunden. Victor Josef Devora (1774–1837, auch Victor Joseph Dewora) wurde 1808 zum Pfarrer der Trierer Vorstadt St. Matthias ernannt. Ab 1810 organisierte er mit Unterstützung der französischen Behörden die erste Lehrerausbildung im damaligen Departement. Später wurde er Domkapitular, Dompfarrer und Stadtdekan in Trier und war auch über seine Region hinaus als Verfasser mehrerer theologischer und pädagogischer Schriften bekannt. Gebürtig stammte Devora jedoch aus Hadamar (heute in Hessen), das von 1806 bis 1813 zum Großherzogtum Berg gehörte. Die beiden bergischen Gleichnisübertragungen spiegeln also vermutlich seine individuelle Dialektkenntnis wider. Dem entspricht, dass eine der beiden die Mundart „comme on le parlait encore vers 1780“ darstellt, also zur Zeit von Devoras Kindheit und Jugend in Hadamar. Das dritte Gleichnis – aus Gerolstein – ist ebenfalls von Devora unterzeichnet, obschon dort eigentlich von 1803–1812 Peter Josef Kremer als Pfarrer tätig war. Bedauernswert ist, dass nun weder Devora noch Wyttenbach selbst eine Übertragung in die Trierer Mundart beigesteuert haben.
Hat Wyttenbach in seiner Notiz zumindest die Verteilung der Dialekte zutreffend beschrieben? Das nicht mit dem Saarland zu verwechselnde Departement Saar erstreckte sich über das Gebiet des sog. Rheinischen Fächers, d.h. des dialektalen Übergangsgebiets vom Niederfränkischen im Nordwesten über das Moselfränkische zum Rheinfränkischen im Südosten (nach heutiger Begrifflichkeit). Der größte Teil des Departements lag im moselfränkischen Raum, der Süden im rheinfränkischen Gebiet, die beiden bergischen Sprachproben verweisen in den niederfränkischen Dialektraum. Sprachlich bot das Departement also durchaus eine interessante wenngleich auch komplexe Situation. Zum Moselfränkischen zählen das „Trierer Platt“ ebenso wie die Mundarten in der südlichen Eifel und im Hunsrück sowie das Luxemburgische (Wälderdepartement) und die Koblenzer Mundart (Rhein-Mosel-Departement). Wyttenbachs Bemerkung, dass der Trierer Patois nur bis an die Grenze des Wälderdepartements reiche, ist also mindestens fragwürdig. Gleiches gilt für die Ähnlichkeit zwischen den Dialekten von Hunsrück und Mainz, da das Mainzerische bereits ein rheinfränkischer Dialekt ist. Überzeugender ist die Ähnlichkeit zwischen den Mundarten der Mosel und dem Koblenzerischen.
Insgesamt hinterlässt die Notiz den Eindruck, dass mangels genauer metasprachlicher Kenntnisse die Verwaltungsgliederung der Region Wyttenbachs Sicht auf die Sprachlandschaft stark beeinflusst hat. Damit veranschaulicht sie auch ganz allgemein die Schwierigkeiten, vor denen die beiden Coqueberts de Montbret in der Spracherhebung und besonders der Bestimmung der Dialektgeographie standen. Die Art und die Zuverlässigkeit der Aussagen der Korrespondenten variierten mitunter so stark, dass letztlich nur mittels seriell erhobener Sprachdaten die Überprüfbarkeit der subjektiven Aussagen und der Dialektvergleich gewährleistet werden konnten. Die Wahl eines einheitlichen Vergleichstexts in Form des Gleichnisses vom Verlorenen Sohn war dabei der entscheidende Schritt hin zu einer empirisch fundierten Dialektdokumentation. Mit dieser methodischen Entscheidung beeinflusste die napoleonische Sprachenerhebung als Vorbild nachhaltig die Entwicklung der Dialektologie und Sprachgeographie im 19. Jahrhundert. Ein Beispiel für eine Gleichnisübertragung aus dem deutschen Sprachraum soll im nächsten Beitrag vorgestellt werden.
Weiterführend
Gabriele B. Clemens, Die Notabeln der Franzosenzeit, in: Unter der Trikolore/Sous le drapeau tricolore. Trier in Frankreich – Napoleon in Trier/Trèves en France – Napoléon à Trèves, 1794-1814, Bd. 1, Hg. von Elisabeth Dühr und Christl Lehnert-Leven, Trier 2004, S. 105–180.
Kellner, Heinrich, Dewora, Victor Joseph, in: Allgemeine Deutsche Biographie. Bd. 44, Leipzig 1877, S. 431–434. Digitale Volltext-Ausgabe in Wikisource.
F.X. Kraus, Wyttenbach, Johann Hugo, in: Allgemeine Deutsche Biographie. Bd. 5, Leipzig 1898, S. 106–107.
Wolfang Hans Stein (Bearb.), Die Akten der Verwaltung des Saardepartements 1798-1813. Inventar der Bestände Landeshauptarchiv Koblenz Bestand 276 und Landesarchiv Speyer Bestand G 9. Koblenz 1991.
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„Aujourd’hui premier septembre 1812, je soussigné Jean Bischoff commandant de la brigade de gendarmerie stationnée à Oebisfelde sur la réquisition de Monsieur le Préfet du département de l’Elbe et lettre de Monsieur le sous-préfet de Froreich de prendre les informations au sujet d’un habitant de la commune de Walbeck , dont on ignorait le nom, et dont on disait qu’à l’occasion du logement à fournir à quelques militaires impériaux royaux français, il avait montré de sa part des procédés très honnêtes, je me rendis dans ladite commune chez le maire de canton sieur Fahrenholz pour prendre de lui les informations nécessaires par rapport aux détails des susdits procédés et obtenir la réponse suivante.
Le 22 mars dernier vers le soir et même assez tard, il était arrivé dans ladite commune de Walbeck dans un temps d’hiver très désagréable et par des chemins très mauvais un détachement de troupes impériales royales françaises du 2e régiment de l’infanterie de ligne 2e compagnie et quelques autres appartenant à d’autres compagnies et y avaient demandé le logement.
Leur nombre fut cause que les habitations même les plus chétives furent contraintes à en recevoir quelques uns et qu’entre autres le vacher au service de la dite commune, nommé David Breitmeyer eut également à en loger deux pour sa part.
Le même soir mais fort tard Monsieur le Maire susdit avait exhorté ledit Breitmeyer de recevoir chez lui les deux militaires ne fut-ce que pour cette nuit seulement parce que pour le moment il n’y avait pas moyen de les placer mieux en l’assurant en même temps qui dès le lendemain matin il prendrait des mesures pour le décharger de ce fardeau, à quoi ledit Breimeyer se prêta de bonne grâce et témoigna de bonne volonté.
Le lendemain à 9 heures du matin le dit maire de canton se rendit chez lui pour loger ces deux militaires ailleurs dans une maison devenue vacante et où il y aurait pour eux plus de commodités. En leur déclarant l’intention qui l’amenait le dit Breitmeyer et sa femme occupée à préparer des pommes de terre pour le dîner furent très surpris de ce qu’ils se voyaient menacés de perdre leurs hôtes et demandèrent instamment qu’on les leur laissât.
Sur leur demande et sur la déclaration des deux militaires eux-mêmes d’être satisfaits de leur gîte quelque pauvre qu’il fut, il leur avait accordé de les garder encore à dîner en avertissant en même temps les époux Breitmeyer de venir chercher chez lui tout ce qu’il faudrait pour bien traiter leurs hôtes.
Au reste la famille dudit Breitmeyer est composée outre sa femme de 10 enfants, la dite femme qu’il a épousé en troisième noces se trouve enceinte d’un onzième enfant. Ces bonnes gens sont extrêmement pauvres et n’ont d’autre ressource pour vivre avec ce grand nombre d’enfants à leur charge que le revenu modique de son emploi de vacher.
Monsieur le susdit Maire de Canton déclare encore qu’autant qu’il sache et se rappelle, personne d’autre n’avait sollicité ce jour-là d’obtenir des militaires à héberger, mais qu’il pouvait en bonne conscience rendre au dit Breitmeyer le témoignage d’être très brave sujet qui bien qu’extrêmement pauvre avait reçu les deux militaires logés chez lui avec beaucoup d’hospitalité et les avait traité de son mieux et aussi parfaitement bien que sa situation pouvait le lui permettre.
Fait ce jour
Le commandant de brigade
Signé Bischoff“
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„Traduction
Walbeck, le 1er septembre 1812 à 7 heures du soir
Conformément à la lettre honorée, laquelle m’a présentée actuellement le brigadier de la gendarmerie à Oebisfelde, j’ai l’honneur de vous rapporter l’avènement d’un fait honorable qui s’est passé dans cet endroit pauvre à l’occasion de logements militaires de troupes impériales françaises.
Au 22 mars de cet an l’après-midi tard arrivèrent des troupes impériales françaises lorsqu’il faisait très mauvais temps, dont le logement ne fut annoncé qu’avant peu de temps. Le nombre fut très fort pour cet endroit pauvre, qui a assez de maisons, mais dont les habitants sont dans la plus grande pauvreté, et il consistait en deux compagnies du 2e régiment de ligne ; la plupart furent des Français et peu de Hollandais Pour loger les soldats en quelque manière, le vacher reçut aussi deux hommes pour la nuit. Cet homme s’appelle Breitmeyer, est vacher de la commune, a une femme, dix enfants vivants et déjà quatre petits enfants, et sa femme est grosse. Au soir tard, je lui dis, que je voulais donner aussitôt demain matin un autre logement aux deux hommes et le secourir, comme les hommes étant baignés de plus depuis devaient avoir des chambres chauffées. Le lendemain matin à 8 ½ heures comme mes affaires ne me le permettaient pas antérieurement, je me rendis au logement de ce brave vacher. Je le trouvais en bonne humeur avec les deux militaires et leur dis, qu’ils devraient me suivre pour leur donner un meilleur logement, parce que la pauvreté soit ici très grande. A peine avais-je dis cela dans une bonne manière et dit au bon Breitmeyer, comme sa femme et lui-même en furent étonnés et me prièrent instamment, que je leur laisse les soldats, comme ils étaient très contents d’eux et ne regrettaient qu’ils ne comprenaient pas leur langage. Je le tachais de nouveau de leur faire observer leur pauvreté, mais ils ne cessèrent pas, qu’après je leur avais promis de remplir leur vœu, si les militaires en seraient contents. Je demandais par conséquent, s’ils voulaient avoir un meilleur logement, et s’ils étaient contents de leur hôte, à quoi ils répondirent : très bien. Sur quoi, je leur dis que je ne le pouvais permettre de les laisser dans cette maison, que jusqu’à midi à cause de la famille très forte et qu’il me fallait porter après cela un changement à leur profit et à celui de l’hôte. Tous en furent contents et me disaient contentement à Dieu.
J’instruisais après cela encore le bon Breitmeyer, de se rendre chez moi, pour régaler bien ses soldats. Malgré mes fatigues, il me prêtait une … très touchante, que j’ai vue, et j’ai pris occasion de raconter cette feins d’humanité aux autres militaires ici logés (dont j’ai toujours été content), pour prouver qu’on donne aussi volontiers, bien qu’il paraisse pauvre, attendu qu’on n’a plus à donner.
Cependant je n’ai rien appris de ce qu’aucun n’ayant reçus des militaires au logis soit venu chez moi pour en avoir attendu qu’il y avait peu de maisons, qui n’eussent pas été loger des militaires, parce que beaucoup de militaires arrivèrent d’autres contrées qui s’étaient égarés et qui devaient rester ici à cause du mauvais temps et chemins, mais j’ai appris de bouche de plusieurs bonnes gens le vœu de donner volontiers logement aux militaires, s’ils avaient un logis assez grand et des suffisances.
En ayant rapporté à vous tout à fait conforme à la vérité ce fait, j’ai l’honneur etc.
Le maire de canton Fahrenholz“
Zur Quelle :
Der Kuhhirte David Breitmeyer, dessen Gastfreundlichkeit Gegenstand dieses Berichtes ist, sollte eine für seine soziale Stellung ungewöhnliche Bekanntheit erlangen und dies sowohl unter seinen westfälischen, als auch unter unseren Zeitgenossen. Denn die hier vom Kantonmaire Fahrenholz berichtete Episode wurde eine Woche später vom Westphälischen Moniteur, dem offiziellen Presseorgan des Königreichs Westfalen, aufgegriffen. Knapp 200 Jahre später wurde dieser Artikel des Moniteur den Besuchern einer Ausstellung in Kassel zum Jubiläum der Gründung des Königreichs gezeigt.
Gastfreundlicher Empfang für französische Soldaten
Die hier dargestellte und im Moniteur publik gemachte Einstellung zur Einquartierung von fremden Soldaten widerspricht so sehr den weitverbreiteten Vorstellungen von den „Drangsalen“, die Einwohner durch Soldaten erlitten, dass sie leicht als Propaganda der westfälischen Regierung abgetan werden könnte. Der arme Kuhhirte der Gemeinde Walbeck empfängt die beiden ihm provisorisch zugeteilten französischen Infanterie-Soldaten freigiebig und weist das Angebot des Kantonmaires, die Soldaten bei wohlhabenderen Bewohnern unterzubringen, entrüstet zurück.
Propaganda bedient sich nicht zwangsläufig erfundener Geschichten und Lügen, sondern stellt häufig wahre Episoden und Tatsachen als den allgemeinen, repräsentativen Fall dar. Erfunden scheint die Begebenheit jedenfalls nicht worden zu sein. Der Bericht des Kantonmaires wurde zwar von dem neu ernannten Präfekten des Elbedepartements Le Gras de Bercagny angefordert, doch keine bisher gefundene Quelle beweist, dass er von seinen Vorgesetzten dazu angehalten worden war, Geschichten zu erfinden oder zu beschönigen. Zusätzlich zum Bericht des Maires hat der Kommandant der Gendarmeriebrigade von Öbisfelde aufgrund der mündlichen Aussagen des Maires noch ein Protokoll angefertigt, das einige zusätzliche Details enthält, aber dem Bericht nicht widerspricht. Zum Bericht des Gendarmen https://naps.hypotheses.org/951
Möglicherweise hatte der Unterpräfekt des Distrikts Neuhaldensleben, von Froreich, gegenüber dem neuen Präfekten seines Departements in einem Gespräch die Episode erwähnt. Andere Korrespondenzen belegen eine Unterredung zwischen Bercagny und Froreich. Sicherlich waren die Beamten auch bemüht, der Regierung die Loyalität der Einwohner zu versichern. Im Dezember 1811 hatte König Jérôme seinen Bruder Napoleon vor der angeblichen Gefahr eines Aufstandes gegen die Franzosen gewarnt. Dieser hatte die Warnung sehr ernst genommen und seinen Gesandten eine Untersuchung vornehmen lassen. Die westfälischen Minister und der Polizeichef Bongars zeigten sich allerdings völlig verblüfft über diese Wahrnehmung ihres Königs und hatten selbst Schwierigkeiten, das Anliegen des französischen Gesandten zu verstehen, so sehr schien ihnen Jérôme zu übertreiben. Aber es wird verständlich, dass die westfälischen Behörden sich nun besonders bemühten, zu zeigen, wie treu die Bevölkerung war. Da waren solche Geschichten wie der gastfreundliche Empfang französischer Soldaten durch den Kuhhirten David Breitmeyer sicher willkommen.
Trotz ihrer so sehr den landläufigen Vorstellungen widersprechenden Haltung gegenüber Einquartierungen – schließlich handelte es sich ja um eine öffentliche Last – ist die Geschichte sehr plausibel. Dem Kantonmaire zufolge kamen 2 Kompanien des 2. französischen Linienregiments am 22. März 1812 bei schlechtem Wetter in Walbeck an, nachdem sie sich verirrt hatten. Das Ereignis lag also mehr als fünf Monate zurück und fiel genau in die Zeit als die Grande Armée sich langsam nach Osten bewegte und bedeutende Truppenkontingente für mehrere Wochen im Königreich Westfalen verweilten. Einer der weiteren Berichte erwähnt, dass es sich um die erste Einquartierung in Walbeck handelte. Das ist durchaus wahrscheinlich, denn Einquartierungen französischer Soldaten waren für die Mehrheit der Einwohner Westfalens eben kein Alltag trotz der landläufigen heutigen Vorstellung.
Einquartierungen – kein Alltag für die Mehrheit der Westfalen
Die napoleonischen Armeen benutzten für Truppenbewegungen sogenannte Militär- oder Etappenstraßen, mit festen Etappen, in der Regel Städte, in denen die Soldaten übernachteten bzw. einige Tage rasteten. Auch hatten nicht alle Etappenstraßen dieselbe Bedeutung. Verschiedene Quellen beweisen, dass nur ein kleiner Teil der Bürger regelmäßigen, engen Kontakt mit fremden Soldaten hatte. Das war der Fall in der Festung Magdeburg, wo bei einer Bevölkerung von 25000 bis 28000 Einwohnern kaum jemals weniger als 6000 französische Soldaten stationiert waren. Aus den beiden Departements der Elbe und Saale sind insgesamt 140 Beschwerden über sogenannte Exzesse des Militärs überliefert, die die Bewohner während der gesamten westfälischen Zeit an die beiden Präfekturen in Magdeburg und Halberstadt gerichtet hatten. Diese Beschwerden, die sich auf eine breite Palette von Vergehen einzelner Soldaten oder ganzer Einheiten von nächtlicher Ruhestörung bis zu Gewalttätigkeiten erstreckten, kamen aus ungefähr 11% der Gemeinden beider Departements. Diese Kommunen umfassten zwischen 23 und 24% der Gesamtbevölkerung, was nicht heißt, dass auch jedes Mal die gesamte Bevölkerung der jeweiligen Kommune betroffen war. Gemessen an den zehntausenden Soldaten, die dort im Laufe der Zeit durchzogen, ist selbst die Zahl von 140 Vorfällen nicht besonders hoch, selbst wenn man von einer Dunkelziffer ausgehen muss. Dabei waren das Elbe- und das Saaledepartement, in denen mehr als ein Viertel der westfälischen Bevölkerung wohnte, sicherlich schon der Extremfall, was die Häufigkeit und die Intensität der Einquartierungen angeht. In der Festung Magdeburg war verfassungsmäßig das französische Truppenkontingent von theoretisch 12500 Soldaten stationiert. Anfänglich – von November 1808 bis März 1809 – wurde ein Teil des Kontingents im Saaledepartement einquartiert. Die Dislokation dieser Truppen war in diesem knappen halben Jahr weiträumiger als bei den üblichen Durchmärschen. Ein großer Teil der Beschwerden aus dem Saaledepartement wurden in dieser Zeit an die Präfektur in Halberstadt gerichtet. Nach 1809 wurde es dann recht ruhig und die Beschwerden nahmen erst wieder 1812 zu, beim sehr langsamen Vormarsch der Grande Armée. Lediglich im seit 1803 besetzten und erst 1810 an Westfalen gefallenen Hannover dürften die Einwohner solche häufigen und dauerhaften Einquartierungen französischer Soldaten erlebt haben. In allen anderen Departements dürfte der Kontakt mit fremden Soldaten noch viel seltener gewesen sein.
Der räumlich sehr konzentrierte Charakter der Einquartierungen wird auch durch die Aufstellungen über die Entschädigungsgelder an die Einwohner bewiesen. Zur Entschädigung der Einwohner an den Etappenstraßen wurde in der Regel im Rahmen eines Departements eine Art Steuer erhoben, um einen Etappenfonds zu bilden, damit die Last nicht die Etappenorte ruinierte. In der Regel wurde die zu leistende Abgabe nach der Grundsteuer berechnet, lastete also auf den Grundeigentümern und –besitzern. Es handelte sich aber nur um einen kleinen Bruchteil des Grundsteuerbetrages. Die Listen über die Verteilung der Etappengelder sind für drei Monate des Jahres 1812 (August, November und Dezember) für die Distrikte Neuhaldensleben und Stendal erhalten, also leider nicht für den Monat, wo David Breitmeyer Soldaten zur Einquartierung bekam. Im Distrikt Neuhaldensleben, wo auch Walbeck lag, entfielen die Entschädigungsgelder auf 36 Kommunen – 25,9% der 139 Kommunen des Distrikts – aber nicht gleichzeitig in allen drei Monaten. Die überwiegende Mehrheit der entschädigten Gemeinden lag in den Kantonen Erxleben, Eichenbarleben und Ammensleben, wo die große und stark benutzte Militärstraße durchführte. Nur im Kanton Eichenbarleben waren fast alle Gemeinden in allen drei Monaten betroffen (bzw. bequartiert). Auf 9 Kommunen des Kantons Eichenbarleben (6% der Gemeinden des Distrikts Neuhaldensleben) entfielen mehr als ein Drittel (1484 Taler) aller in diesen drei Monaten verteilten Entschädigungen. Beim Kanton Walbeck findet man hingegen nur den Eintrag „vacat“. David Breitmeyer wurde also sicherlich auch später kaum oft durch einzuquartierende Soldaten behelligt. Im benachbarten Distrikt Stendal, wo die Etappenrouten eine wesentlich geringere Bedeutung hatten, entfielen die Entschädigungsgelder auf ca. 5% der Gemeinden und dabei sind die Einquartierungen der Offiziere der alljährlich in allen Kantonen zusammentretenden Rekrutierungskommission für die Konskription schon mitgerechnet. Für die meisten Einwohner wird also die Unterbringung und Bewirtung französischer und anderer fremdländischer Soldaten eine Seltenheit und damit – je nach Benehmen der Militärs – vielleicht sogar eine willkommene Abwechslung gewesen sein, wie das der Fall bei David Breitmeyer war. Handelte es sich also bei der Widergabe der Episode im Moniteur um bloße Propaganda?
Propagandistische Ausschmückung eines Einzelfalls?
Der Autor des Artikels hat bestimmte Details ausgeschmückt, die allerdings dem Inhalt nicht widersprechen, aber auch nicht wörtlich in den Berichten des Maires und des Gendarmen enthalten sind. So war Breitmeyer bereits Vater von 10 Kindern und seine Frau mit dem 11. schwanger. Der Schreiber des Moniteur redet von 11 Kindern. Auch wird im Gendarmeriebericht von der Zubereitung von Kartoffeln gesprochen, der Artikel im Moniteur trägt auf und spricht über ein extra für die Gäste geschlachtetes Huhn und von den Gästen gebotenem Bier. Der Kantonmaire erwähnt, dass Breitmeyer bedauert, nicht die Sprache seiner Gäste zu verstehen, wohingegen der Journalist erwähnt, die Familie Breitmeyer hätte mit den Franzosen über Zeichensprache kommuniziert. Das ist leicht vorstellbar, aber steht doch so nicht im Bericht. Der Hinweis auf die Zufriedenheit der Franzosen mit den Gastgebern und die detaillierte Darlegung der ihnen vorgesetzten Speisen steht im scharfen Kontrast zum verbreiteten Bild von Franzosen, die das deutsche Essen nur als „Fraß“ ansahen, auf den Boden oder dem Fenster warfen. Für solche Fälle ließen sich aus den westfälischen Gebieten Beispiele bringen, doch nichts beweist, dass solche Vorfälle tatsächlich repräsentativ für den Kontakt zwischen Militärs und Zivilisten waren. Schließlich sollte nicht vergessen werden, dass die französische Militärkonskription die sozialen Unterschichten weit mehr betraf als jene, die einen Stellvertreter bezahlen konnten. Die soziale Distanz zwischen den Einquartierten und dem Kuhhirten Breitmeyer – in der Regel wurde die Aufgabe die Herde der Gemeinde zu hüten, einem ärmeren Bürger anvertraut – dürfte also gering gewesen sein.
Interessant ist dann die Schlussfolgerung des Artikelschreibers, dem zufolge diese Episode auch das Herz des französischen Soldaten schildert, „dem ein freundliches Gesicht lieber ist als eine fette Mahlzeit und den man oft seine Ration mit dem armen Bauern theilen gesehen hat.“ Diese Verallgemeinerung ist charakteristisch für Propaganda, doch genaugenommen war es keine Propaganda, sondern Gegenpropaganda.
Antinapoleonische Propaganda als Geschichtsquelle
Man sollte sich die Frage stellen, warum die Erfahrungen einer Minderheit, das heißt die permanente Konfrontation mit lästigen Einquartierungen ausverschämter Militärs, für ganze Generationen zum Sinnbild oder doch zumindest zum festen Bestandteil kollektiver Vorstellungen von der napoleonischen Zeit werden konnte. Dafür gibt es mehrere Gründe. Sie liegen sowohl in der Art der benutzten Quellen als auch in historischer Arbeitsweise.
Während man Napoleon oft als Meister politischer Propaganda und Selbstinszenierung hinstellt, der Vorläufer für viele Regimes der folgenden Jahrhunderte gewesen sei, wird oft vergessen, dass die Propaganda seiner Gegner zum Teil viel besser erforscht worden ist. Begriffsgeschichtlich scheint das Wort Propaganda zuerst eine negative Konnotation gehabt zu haben, zuerst als Kommunikationstechnik der Gegenreformation, dann der Gegenaufklärung. Die systematische Propaganda der preußischen Kriegspartei nach 1807 war elementarer Bestandteil der Aufstandspläne Gneisenaus, Steins, Scharnhorsts, die darauf abzielten, gerade die westfälischen, zum großen Teil ehemals preußischen Provinzen, gegen den napoleonischen Staat Westfalen aufzuwiegeln. Diese antinapoleonische Propaganda, die über den Verteilerring des ehemaligen Polizeichefs von Berlin, Justus Gruner, in Umlauf gesetzt wurde, benutzte die Drangsale und Übergriffe französischer Truppen und die Lasten, die ihre Anwesenheit mitbrachte, als einen willkommenen Topos, um den Deutschen und insbesondere den Westfalen ein trauriges Bild ihrer Lage ständig vor Augen zu halten. Die ständige Wiederholung des Themas der „schlimmen Zeitumstände“ erhob zum Teil wahre, zum Teil übertriebene oder gar erfundene Begebenheiten zum Allgemeinfall. Wiederholung ist bekanntlich das wirksamste Mittel der Rhetorik. Sicherlich konnten sich Gerüchte über von französischen Soldaten begangene Missetaten in Windeseile verbreiten, selbst wenn sie doch nur einen kleinen Teil der Bevölkerung betrafen, doch in Wirklichkeit war die Verbreitung solcher Geschichten das Werk gezielter, von Napoleons Kriegsgegnern organisierter Propaganda (im Französischen heißt „verbreiten“ im Übrigen „propager“). In russischen Diensten stehend, hatte der Freiherr von und zum Stein 1812 den Zaren beschworen, solche Techniken im Kampf gegen Napoleon zu verwenden und das französisch besetzte Deutschland in diesen Kampf einzubeziehen. Auch der Autor des Pamphlets „Das Sündenregister der Franzosen in Teutschland“ hatte bereits als von Österreich bezahlter Schreiber Erfahrung in dieser Art von Propaganda.
Westfälische Gegenpropaganda
Der im Westphälischen Moniteur erschienene Artikel über den gastfreundlichen Empfang zweier französischer Soldaten durch den Kuhhirten David Breitmeyer und vor allem die darin beschworene Bescheidenheit französischer Soldaten scheint eine Antwort auf die vom Gegner betriebene Verunglimpfung des französischen Militärs gewesen zu sein. Nicht, dass es solche Übergriffe nicht gegeben hätte – es ließen sich etliche Zusammenstöße zwischen Zivilisten und Militärs aus dem Elbe- und Saaledepartement erzählen. Fast zeitgleich zu Breitmeyers gastfreundlichem Empfang kam es zu mehreren Zwischenfällen in Blankenburg im Saaledepartement, wo die Bewohner erleichtert über den Abzug eines Kürassierregiments nach Osten waren. Aber deswegen waren diese Fälle noch lange nicht der allgemeine und verallgemeinerungswürdige Fall. Die durch Verwaltungsquellen belegbaren Exzesse preußischer, russischer und österreichischer Truppen wurden ja auch kaum publik gemacht. Im benachbarten rechtselbischen Kreis Ziesar schreibt der preußische Landrat von Münchhausen im folgenden Jahr an seine Regierung, es wäre besser die Provinz dem Feind – also den Franzosen – zu überlassen, als weiter die russische Besatzung zu ertragen. Kurz nach dem Ende des Krieges, im Juli 1814 beschweren sich die Bürger der ebenfalls rechtselbischen Stadt Möckern über die Soldaten des 2. Ostpreußischen Landwehrregiments, die fast alle ihre Wirte verprügelt hätten. Selbst der Bürgermeister wäre von den Offizieren misshandelt worden. Solche Vorfälle erinnerten eher an das Image der preußischen Armee vor 1806 als an die beschworene Einheit von Volk und Armee 1813. Auch diese Vorfälle waren vielleicht nicht der Allgemeinfall, aber im Gegensatz zu den “Exzessen” der Franzosen, waren sie nicht Gegenstand von Pamphleten, Karikaturen und anderen Medien.
Dass die antifranzösische Propaganda kurzfristig Erfolg gehabt hätte, ist zu bezweifeln. Denn der Empfang der Truppen der 6. Koalition im Frühjahr 1813 durch die Einwohner Westfalens war für die russischen und preußischen Befehlshaber eher enttäuschend, worüber sich Historiker sehr verschiedener Ausrichtung weitgehend einig sind. Langfristig hingegen hatte diese Propaganda einen vielleicht unerwarteten Erfolg, denn ihre Themen beeinflussten die Geschichtsschreibung dauerhaft. Die gedruckten und leicht zugänglichen Pamphlete lieferten den Grundtenor zum Zeichnen des Geschichtsbildes. Da andererseits Verwaltungsquellen weit häufiger produziert werden, um Probleme zu lösen als um die Zufriedenheit über staatliche Lasten zu dokumentieren, wird der Historiker dazu verleitet, das Paradigma der lästigen Einquartierungen zu übernehmen und lediglich zu illustrieren. Aktenbestände, die die Zufriedenheit mit Einquartierungen dokumentieren, dürften also eher die Ausnahme sein. Doch äußerten manchmal Einwohner in ihren Beschwerden die Zufriedenheit mit vorher einquartierten französischen Soldaten, um das Benehmen der gerade bei ihnen untergebrachten ebenfalls französischen Einheiten zu kritisieren, so wie das die Einwohner von Rodensleben und Stassfurt im Juli 1810 taten. Unter diesem Gesichtswinkel ist das gastfreundliche Verhalten des Kuhhirten David Breitmeyer vielleicht ein Zeugnis für die Stimmungslage der von den Quellen unterbelichteten Mehrheit der westfälischen Bevölkerung und für das Fehlen eines allgemeinen Haßes auf die Franzosen auch noch im Jahre 1812.
Weiterführend
Zu Kontakten zwischen Bevölkerung und Besatzungstruppen
Claudie Paye, La diffusion des truchements français et russes en territoires allemands sous le Premier Empire. Manuels d’apprentissage de langue française et russe: garants de paix en te guerre ou corpus révélateur de contestation politique ? in: Natalie Petiteau, Jean-Marc Olivier et Sylvie Caucanas (Hrsg.), Les Européens dans les guerres napoléoniennes, Toulouse, Privat, 2012.
Ute Planert, Der Mythos vom Befreiungskrieg. Frankreichs Kriege und der deutsche Süden. Alltag, Wahrnehmung, Deutung, 1792–1841, Paderborn 2007.
Nicola Todorov, Le royaume de Westphalie et la guerre https://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/80/34/26/PDF/Todorov_Le_royaume_de_Westphalie_et_la_guerre.pdf
Andreas Würgler, Wer hat Angst vor wem? Kulurelle, soziale und nationale Muster in den Beziehungen zwischen Stadtbevölkerungen und Besatzungsarmeen, in Cecilia Nubola, Andreas Würgler, (Hrsg.), Ballare con nemica? Reazioni all’espansione frances in Europa tra entussiasmo e resistenza (1792–1815)
Zur Propaganda
Alexandra Bleyer, Auf gegen Napoleon ! Mythos Volkskriege, Darmstadt, Primus, 2013.
Thymian Bussemer, Propaganda: Konzepte und Theorien, VS Verlag für Sozialwissenschaften, Wiesbaden 2005.
Werner Greiling, Das „Sündenregister der Franzosen in Teutschland“. Antifranzösische Propaganda im Zeitalter der Befreiungskriege, Leipzig 2012.
Hermann Kriegl, Justus Karl Gruner und die Revolutionierung Deutschlands 1810-1814, Nürnberg, Friedrich-Alexander Universität, 1983.
Volker Petri, Der Moniteur Westphalien – ein Medium napoleonischer Kommunikationspolitik in den Jahren 1808/1809, in Helmut Burmeister, Veronika Jäger (Hgg.), König Jérôme und der Modellstaat Westphalen. Ein junger Monarch und seine Zeit im Spannungsfeld von Begeisterung und Ablehnung, Hofgeismar, 2006, S. 187–208.
Rüdiger Schmidt, Hans-Ulrich Thamer (Hgg.), Die Konstruktion von Tradition, Inszenierung und Propaganda napoleonischer Herrschaft (1799–1815) Symbolische Kommunikation und gesellschaftliche Wertesysteme (Schriftenreihe des Sonderforschungsbereichs 496, 32), 2010.
Zur Enttäuschung der Befehlshaber der 6. Koalition über die Haltung der Einwohner der westelbischen Provinzen im Frühjahr 1813
Roger Dufraisse, A propos des guerres de délivrance allemandes de 1813, in: Revue de l’Institut Napoléon 148 (1987), p. 11–44.
Heinz Heitzer, Insurrectionen zwischen Weser und Elbe; Volksbewegungen gegen die französische Fremdherrschaft im Königreich Westfalen, 1806–1813, Berlin, Rütten & Loening, 1959, S. 252.
Dominic Lieven, Russland gegen Napoleon. Die Schlacht um Europa, München, Bertelsmann, 2011.
Nicola Peter Todorov, “Quel peuple voudra retourner sous le gouvernement arbitraire prussien?” Le royaume de Westphalie – un bilan https://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/80/83/02/PDF/Todorov_Le_bilan_du_royaume_de_Westphalie.pdf
Zur Soziologie der französischen Konskribierten
Jean-Paul Bertaud, Napoléon et les Français, Armand Colin 2014.
Eine digitalisierte Quelle
Le Moniteur westphalien – gazette officielle https://opacplus.bsb-muenchen.de/metaopac/search?oclcno=642979239&db=100
Zitiert in:
Nicola Peter Todorov, L’administration du royaume de Westphalie de 1807 à 1813. Le département de l’Elbe, Saarbrücken, 2011.
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Napoleon an der Quandtschen Tabaksmühle in der Voelkerschlacht bei Leipzig am 18. October 1813, Federzeichnung von Ernst Wilhelm Straßberger, 1813, Stadtgeschichtliches Museum Leipzig, Inventarnummer: VS 1340,
CC BY-NC-SA 3.0 DE.
„Dans ma lettre, Monsieur le Préfet, du 7 février qui vous annonçait un envoi de graines de tabac de Hollande et de Flandre je vous ai témoigné mon regret de ne pouvoir pas vous envoyer en même temps des graines du midi de la France. Je viens d’en recevoir tout à l’heure un sortiment du Lot et Garonne qui m’a été adressé par l’<administration> de ce Dept[artement] et je m’empresse de vous en envoyer une quantité proportionné à celle que j’ai reçue. Dans la caisse qui les contient et qui vous a été expédiée par la diligence, vous trouverez aussi quelques graines recueillie avec soin chez les principaux cultivateurs du département d’Ille et Vilaine.
Celles du Lot et Garonne sont les espèces suivantes, savoir: Grand Virginie ou Tabac Long, à large feuille, grande espèce: a une végétation prodigieuse, réussit très bien dans les terrains gras abrités des grands vents. Petit Virginie, ou Tabac de Virginie pointu dit Langue de Bœuf. Qu’on croit être du Warwick dégénéré.
De Magdebourg, nommé à Clairac Tabac commun à larges feuilles; il est propre pour robes. Tabac efrisé[sic], ainsi nommé à cause des feuilles papillotées bouillonnées; Cette variété remarquée depuis peu réussit très bien dans les terres légères. Par son port elle se rapproche du tabac de Virginie, par sa précocité, du Tabac dit Cyprès. Tabac Cyprès pommé ou tabac précoce. Il est nommé Cyprès, parce que des feuilles en fer de lance et très aiguet[sic] se tiennent droites le long de la tige, jusqu’à ce quelle soient un peu fortes; pomme, parce que son bouquet de fleur s’élève peu au dessus[sic] des feuilles: Cette variété réussit bien dans les terrains qui <courierement> au tabac, en général ses feuilles sont fortes, plus nombreuses que dans les autres espèces et [unleserlich] moins exposées d’être fracassés par les vents; elles sont belles, épaisses, gluantes et d’un bon rapport; ne perdent jamais leur gomme; une fois parvenues au point désirable de maturité, elles s’échauffent rarement et sont moins sujettes que les autres au blanc ou au moisi. Ce tabac a encore l’avantage précieux de murir douze ou quinze jours plutôt que les autres, ce qui permet, de préparer les terres pour les semailles du blé.
Tabac Péant ou de la Californie, peu connu. Son premier nom lui vient de la hauteur de ses tiges. Ses feuilles sont presque rondes, très amples, minces et prennent une belle couleur. Cette variété qui ne réussit que dans les fonds de bonne qualité, serait propre des tabacs à fumer.
Tabac d’Espagne dit Tabac camus. Cette variété est peu cultivée et mérite cependant l’attention des agronomes. Sa graine réussit très facilement sur couche; le jeune plant vient assez vite, et muris de bonne heure. Ce tabac éxige[sic] des bonnes terres pour devenir beau: il se manipule aussitôt qu’il est sec, est d’une bonne qualité, augmente celle des tabacs avec lesquels on le mêle; il était très recherché des fabricants. C’est en partie à cette variété qu’était due la grande réputation dont jouissait avant la Révolution, le tabac dit le Clairac.
Il y a un sac de papier renfermant diverses variétés. Voilà, Monsieur le Préfet, tous les renseignements qui peuvent vous être donnés en ce moment sur les diverses espèces de tabac de Lot et Garonne dont vous allez recevoir les graines. Je pense qu’elles vous parviendront encore assez tôt pour être distribuées et semées à temps. Je vous serai très obligé de m’en accuser la réception, et j’apprendrai avec plaisir que vous avez été satisfait de cet envoi.
Agréez, Monsieur le baron, l’assurance de ma parfaite considération.
Le Comte de l’Empire
[Unterschrift unleserlich]“
Zur Quelle
Die obige Quelle steht im Zusammenhang mehrerer Dokumente, die ich schon bei einem vorangegangenen Post zur „Zirkulation des Wissens über den Tabakanbau im Napoleonischen Imperium“ näher erläutert und in den Kontext der Geschichte des staatlichen Tabakmonopols in Frankreich eingebettet habe.
Der Brief vom 22. März 1812 belegt folgende Begebenheit: Baron de Lezay-Marnesia, Präfekt im Département Bas-Rhin, erhielt im Zuge seiner um die Verbesserung des Tabakanbaus kreisenden Korrespondenz mit der Pariser Tabakverwaltung ein Schreiben von den Beamten, mit dem ihm die Zentralverwaltung die gewünschten Tabaksorten, jedoch auch weiteres Saatgut anderer Spezies zusendete, die in unterschiedlichen Gebieten des Französischen Kaiserreichs gesammelt worden waren.
Es ist durchaus hervorhebenswert, dass der Verwaltungsbeamte aus Paris nicht etwa botanische Bezeichnungen von Sorten, wie das von Carl Linnaeus entworfene binominale System (etwa „Nicotiana Tabacum“), sondern vielmehr die aus der Welt des Tabakhandels gebräuchlichen Begriffe verwendete. Zu diesen Sorten zählten etwa Tabake wie der „Grand Virginie ou Tabac Long“ oder der „Petit Virginie, ou Tabac de Virginie“, die die Beamten aus dem innerfranzösischen Departement Lot et Garonne erhalten hatten. Auch aus dem 1806 von den Napoleonischen Truppen eroberten Magdeburg, das als Hauptstadt des Elbdepartement dem Königreich Westfalen zugeordnet worden war, hatte die Pariser Tabakverwaltung Sorten wie den „Clairac Tabac” sowie den „Tabac efrisé“ sammeln lassen und an die Departementsverwaltung in Straßburg weitergereicht. Über den zentralen Sammel- und Verteilerpunkt Paris konnten regionale Akteure wie Lezay-Marnesia demnach Tabaksorten ordern, die innerhalb des Napoleonischen Imperiums kultiviert wurden.
Jedoch waren der Sammeltätigkeit der Pariser Behörden immer auch Grenzen gesetzt: Die Tabakbehörde in Paris gab an, dass sie nicht in der Lage gewesen sei, alle vom Präfekten gewünschten Tabaksorten nach Straßburg zu senden – Gründe dafür wurden jedoch nicht genannt. Wie Lezay-Marnesia auf diese auf diese Versorgungsprobleme reagierte und welche Praktiken damit einsetzten, soll am Beispiel einer weiteren und vorerst letzten Quelle gezeigt werden, die ich in den nächsten Tagen präsentieren möchte.
]]>RNB St. Petersburg, F 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1247: Petition des Sr Schüssler aus Hersfeld an den Generalpolizeikommissar des Werradepartements François Joseph Hubert von Wolff um eine Anstellung bei der Hohen Polizei des Königreichs Westphalen, Hersfeld 14.01.1812
„Hochwohlgeborener Herr, gnädiger Herr General Comissaire!
Der Herr Cantons Maire von Coll allhier, hat mir im Vertrauen gesagt, daß vielleicht eine Veränderung mit der hiesigen Polizey Commissaire Stelle statt finden dürfte indem der jetzige Policey-Commissire [sic] die ihm obliegende Correspondenz nicht zu führen vermöge und sowohl Herr Cantons Maire v. Coll, so wie mehrere Mitglieder der Mairie allhier, vorzüglich der Herr Maire Adjoint Dunkel, haben mir angerathen mich um diese Stelle zu melden.
Euero [sic] Hoch-Wohlgebohrner wollen daher meine Dreistigkeit verzeihen, daß ich Sie mit gegenwärtigen belästige. Indessen war es, von Jugend auf an Thätigkeit gewöhnt, immer mein Wunsch, mich zum besten meiner Mit-Menschen zu beschäftigen und zu deren Wohl mehres beytragen zu können.
Die Stelle eines Policey-Commissaire in meiner Vater Stadt, würde um so mehr meine [sic] Wünschen entsprechen, als ich mit Verhältnissen und ich darf sagen mit dem Herzen eines jeden meiner Mitbürger vertraut bin und weiß was ich von einem jeden zu erwarten habe, auch schon jetzt von den Vorgesetzten der Stadt mit mancherley Policey Geschäften beauftragt werde.
Ich bin weit davon entfernt, einem Mann, er sey würdig oder unwürdig einen Posten zu bekleiden, verdrängen zu wollen.
Indessen wenn Euero Hoch-Wohlgebohrner den jetzigen Policey-Comissaire [sic] entlassen wollen, so wage ich unterthänigst um die hiesige Policey-Comissaire [sic] Stelle zu bitten. Damit indessen Euero Hoch-Wohlgebohern [sic] sich überzeugen mögen daß ich dieser Stelle vorzüglich vermögens seyn werde, so nehme ich mir die Freyheit, Abschrift der Attestaten gehorsamst beyzulegen, welche ich bis hierhin erhalten habe und füge zu deren Erlauterung [sic] in Kürze meine Lebensgeschichte bey.
Im Jahre 1760 wurde ich in Hersfeld geboren, mein Vater war Kauf- und Handelsmann, wie auch im Jahr 1770 amtführender Bürgermeister allhier und endete seine Lebensbahn noch in demselben Jahre, welches mich nöthigte eine Profession zu erlernen. Nach verflossenen Lehr-Jahren war mein äußerster Wunsch mich in die Fremde zu begeben.
Im Jahre 1780 ging ich in Französische Dienste und machte unter einem Französischen Schweitzer Regiment in dem Grade als Sergent Major und zwar unter einer Grenadier Compagnie die beynahe fünf erstern [sic] und zwar sehr blutigen Revolutions Jahren, alwo ich drey mahl jedoch nicht unglücklich Blessirt [sic] wurde, mit. Ich durchreiste Frankreich und einen Theil von Italien, mehrmahlen wurde mir die Stelle als Capitaine angebuthen [sic], welche ich auch ohne Bedauern würde angenommen haben, wenn nicht die Hoffnung und das Verspreche eine Tuch Fabrique zu errichten und die Aussicht nehmlich der Erbe dieses über 300,000 Francs reichen Mannes zu werden, mich an denselben gefesselt hätte. Nach erhaltenem Abschied zog mich ich [„ich“ ist nachträglich an die falsche Stelle eingerückt, Anm. MB] in meine Vaterstadt zurück, wo ich durch meine Tuch-Manufactur sowohl mich, wie meine Familie ernährte.
Bey dem durch das entlassene Hessische Militaire hierselbst veranlassten Auflaufs gelang es mir, die allhier einquartirten und mißhandelten Franzosen zu retten.
Dieses ist in Kürze meine geführte Lebens Geschichte.
Euero Hoch-Wohlgebohren wollen solche gütigst aufnehmen und meine obengewagte Bitte gnädigst berücksichtigen.
Übrigens empfehle mich in Unterthänigster Ehrerbietung
Euero Hoch-Wohlgebohrner Unterthänigster Diener
Jean Schussler“
Zur Quelle
Die oben zitierte Quelle ist ein Bewerbungsschreiben des Hersfelder Tuchfabrikanten Schüssler um einen Posten als „Policey-Commissaire“ bei der zuständigen französischen Instanz. Sicherlich ist das Schriftstück kein Jahrhundertfund. Erst auf den zweiten Blick und besonders mit der Kenntnis weiterer Dokumente über den Fall entpuppt es sich als aussagekräftig für diverse Gegebenheiten rund um die Hohe Polizei im Königreich Westphalen. Das Zusammentragen verschiedener Fakten über den Polizeipostenanwärter Schüssler soll hier daher nicht als Selbstzweck dem Glück darüber dienen, dass es gelingen kann, „une infinité de précisions“ über Anonyme vergangener Jahrhunderte anzusammeln, sondern soll fruchtbar genutzt werden als „terreau nécessaire à partir duquel on peut fonder de la pensée“ (Farge 1989, S. 87). Aus der Vielfalt zusätzlicher Informationen ergibt sich der volle Wert der Einzelquelle.
Herr Schüssler, in Hersfeld aufgewachsen, zeugt schon jenseits seiner beflissenen Werbereden von großem Anpassungswillen an das französische Regime, etwa durch die dezente Weglassung der Ü-Punkte seines Nachnamens in der Briefunterschrift. Möglicherweise ist auch die Schreibweise des Namens mit doppeltem „s“ eine Angleichung, zumindest finden sich im Königreich Westphalen mehrere Familien Schüßler, darunter z.B. ein Namensvetter Johann Hermann Schüßler, wohnhaft in Willingen (Nachrichten der Gesellschaft für Familienkunde in Nordhessen und Waldeck, März 1926, Nr. 3, S. 34, hier erwähnt in einem „Verzeichnis der ungehorsamlich zurückgebliebenen Conscribirten“ aus dem Jahr 1812) und auch eine Hersfelder Familie Schüßler, deren Sohn Johannes, geboren 1784, nach den Aufständen im Dezember 1806 in Hersfeld einem Erschießungskommando zum Opfer fiel (Kirchenbuch Nr. 22 der Stadtkirchengemeinde Bad Hersfeld 1804−1809, zit. nach Kraft/Schwarz 2006, S. 100 u. S. 344). Es darf vermutet werden, dass der angegebene Vorname „Jean“ der bewussten Französisierung eines eigentlich deutschen Vornamens entspringt (vgl. zu dieser gängigen Assimilierungspraxis bei Vor- und Familiennamen auch Paye 2013, S. 413f.). Darüber hinaus finden sich im Text – wie im Schriftverkehr der Zeit durchaus üblich – diverse angepasste Begrifflichkeiten (Commissaire, Fabrique, Manufactur etc.). Auch wird das Vermögen eines einheimischen Kaufmanns, dessen Wertspanne sich sicherlich auf einen vorfranzösischen Zeitpunkt bezieht, in Francs angegeben. Der Bewerber macht also beiläufig deutlich, dass er sich dem „Besatzer“ auch kulturell anzupassen versteht.
Durch den dargelegten Lebenslauf wird ersichtlich, dass Schüssler es schon in diversen Tätigkeitsbereichen aus eigener Kraft zu Erfolg gebracht hat. Die kleine biographische Abhandlung zeigt ihn als zielstrebigen Mann: Weil schon als Zehnjähriger Halbwaise, verbrachte er die frühen Lehrjahre in der Heimatstadt, erwarb dann aber während einer auswärtigen „Sturm-und-Drang“-Phase offenbar schnell einen Ruf, der ihn als Erbe eines reichen Tuchfabrikanten attraktiv machte. Trotz diverser Angebote im Ausland hatte er immer zuerst das sichere Einkommen in der Heimat und den Unterhalt der eigenen Familie im Blick. Gleichzeitig stellt Schüssler sich aber auch als kühnen Draufgänger dar: Schon in jungen Jahren war es sein „äußerster Wunsch“, sich „in die Fremde zu begeben“. Als Angehöriger der militärischen Elite der Schweizergarde hat er ausgerechnet die ersten „sehr blutigen Revolutions Jahre“ an Frankreichs Seite gekämpft und wurde mehrfach verletzt. Er hatte Gelegenheit, sowohl Frankreich als auch Italien kennenzulernen, und bewährte sich bei seinen militärischen Einsätzen derart, dass ihm mehrfach die Position eines Hauptmannes angetragen wurde. Auch dies kann als Beleg seiner kulturellen Anpassungsfähigkeit gedeutet werden. Interessanterweise wuchert Schüssler in seiner Selbstbewerbung weder direkt mit den erworbenen französischen Landeskenntnissen, noch erfährt man etwas über seine Sprachkompetenz. Fast nebensächlich wird der fünfjährige Militäreinsatz im Dienste Frankreichs erwähnt. Eindringlicher hingegen und in Form eines eigens aufgeführten Absatzes schildert Schüssler, wie durch ihn während eines „Auflaufs“ in Hersfeld – gemeint ist ein Tumult gegen ein Corps italienischer Soldaten am 24. Dezember 1806 – die örtlich einquartierten „mißhandelte[n] Franzosen“ gerettet werden konnten. Über seine politischen oder ideologischen Einstellungen schweigt Schüssler sich aus. Nicht den Einsatz pro Frankreich scheint er in den Vordergrund stellen zu wollen, sondern sein allgemeines Engagement und seine Menschlichkeit. Genauso nämlich, wie er damals dem französischen Militär zu Hilfe kam – die Tatsache, dass es sich bei den napoleonischen Soldaten hier um gebürtige Italiener handelt, ist unter diesen Umständen wohl tatsächlich nebensächlich –, möchte er nun im Rahmen des angestrebten Kommissar-Postens seinen Mitbürgern dienen. „Indessen war es, von Jugend auf an Thätigkeit gewöhnt, immer mein Wunsch, mich zum besten meiner Mit-Menschen zu beschäftigen und zu deren Wohl mehres beytragen zu können.“ So definiert der Stellenanwärter Schüsslers seine inneren Motivationen für die Tätigkeit bei der Polizei.
Bemerkenswert sind die fehlenden Informationen hinsichtlich einer profranzösischen Haltung oder besonderer Kenntnisse umso mehr, als man aus anderer Quelle weiß, dass ein „Mann namens Schüßler, der der französischen Sprache mächtig war“, seines Zeichens im Übrigen Tuchweber aus Hersfeld, von den führenden Köpfen des Magistrats sogar als der prädestinierteste Dolmetscher der Stadt auserkoren und dazu angehalten worden war, nach den Hersfelder Aufständen gemeinsam mit dem Bürgermeister einen Zug von bedrohten napoleonischen Soldaten sicher nach Kassel zu geleiten (Kraft/Schwarz, Hersfeld, S. 139f. Als Beleg für die Schreibweise des Namens kann diese Stelle im Übrigen nicht gelten, auf „Details“ dieser Art wird im gesamten Buch nämlich wenig Wert gelegt; vgl. z.B. zu den verschiedenen Wiedergaben, hier im Zusammenhang mit dem bereits oben genannten Tagelöhner Johannes Schüßler, „Lorenz Schüsslers Sohn“ (!), ebd., S. 344. Widersprüchlich dazu findet sich zudem in der Subscribentenliste einer Hersfelder Publikation von 1829 ein gewisser „Schüssler, J., Tuchfabr. in Hersfeld“, Piderit 1829, S. XI). Dass es sich hier um den späteren Polizeipostenanwärter handelt, steht in Anbetracht der Berufsangabe wohl außer Frage. Bewiesen scheint damit auch, dass Schüssler nach den Unruhen von 1806 tatsächlich eine nicht unwichtige Rolle in den Beschwichtigungsbemühungen der Hersfelder gegenüber den neuen Machthabern gespielt haben wird. Bestätigt wird dies zusätzlich durch eine weitere Quelle im Aktenbestand der Hohen Polizei des Königreichs Westphalen in der Handschriftenabteilung der Russischen Staatsbibliothek in Sankt Petersburg. Hier findet sich ein Brief des Generalkommissars des Werradepartements Wolff – Adressat des Bewerbungsschreibens Jean Schüsslers – an den obersten Polizeichef des Königreichs, Jean François Marie de Bongars, vom 8. Juli 1812, in dem sich dieser gegen den als nichtsnutzig beschriebenen Hersfelder Bürgermeister wendet, gleichzeitig aber die Rolle eines Herrn Schüssler positiv hervorhebt: „Voici l’affaire: lors de l’insurrection de 1806 & 7 – les habitans, ou plutôt la canaille de cette cité, assommait, désarmait, maltraitait, blessait & assassinait en partie un détachement du 1r Regt. d’infie legère, qui y était stationné. Schüssler sauvait le reste au péril de sa vie, & le maire Schraeder, pour lors burgemaitre, se tient caché, comme c’est sa coutume à chaque occasion pareille“ (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1628). Im Vergleich zu dieser Heldengeschichte ist Schüsslers eigene Darstellung seiner Leistungen im Dezember 1806 im Rahmen seines Bewerbungsschreibens mehr als bescheiden. Unverkennbar ist der Stellenanwärter um eine neutrale Haltung bemüht. Indirekt wird hier vermittelt, wie Schüssler sich einen guten Kandidaten für ein Amt im offiziellen Sektor der Hohen Polizei vorstellt: teilnehmendes Interesse am eigenen Umfeld und den Menschen seines Terrains soll er haben, ohne jedoch persönlich interessiert zu sein. Neutralität scheint hier eine Schlüsselrolle zu spielen. Forsch, wagemutig, weltoffen sollte ein „Policey-Commissaire“ in Schüsslers Augen wohl desweiteren sein, gleichzeitig aber erfahren, kenntnisreich, reüssiert und im bürgerlichen Umfeld anerkannt – als solches ist er nämlich bemüht, die eigene Person zu schildern.

Unruhen in der Stadt Hersfeld 1806/07 und die Ahndung derselben. Der badische Oberstleutnant Johann Baptist Lingg, auf dem Pferd sitzend, rettet die Stadt vor der Rache Napoleons. Museum der Stadt Bad Hersfeld.
Eine spezielle Ausbildung muss ein Kommissar der Hohen Polizei im Königreich Westphalen offensichtlich nicht durchlaufen. Die Eignung eines Bewerbers ermisst sich anhand seiner bisherigen Laufbahn und der damit einhergehenden gesellschaftlichen Stellung. Daneben spielen Haltung und Einstellung eine Rolle. Bestätigungen für diese Annahmen, die aus Schüsslers Schreiben indirekt erwachsen, finden sich mehrfach. So weiß man auch über die Generalkommissare der Hohen Polizei, dass sie zum Teil einfachen Gewerben entstammten, die den Aufgaben des Polizeidienstes fern standen (Wolff 1814, S. 30). Auch den Kommissaren im französischen Mutterland fehlte es an Professionalisierung (Vgl. Tulard 1976, S. 140f.; Karila-Cohen 2008, S. 85–102; Verbesserungsvorschläge zu dieser Situation wurden schon 1817 publiziert, ebd., S. 87).
Herauszuheben ist die Tatsache, dass Schüssler seine Kenntnis der lokalen Verhältnisse als besonderen Pluspunkt für sich wahrnimmt. Neutralität schließt internes Wissen offenbar nicht aus. Er bewirbt sich um einen freiwerdenden Posten in seiner „Vater Stadt“, in der er „mit den Verhältnissen“ und – besser noch! – „mit dem Herzen“ eines jeden Mitbürgers vertraut ist und also weiß, was er „von einem jeden zu erwarten“ habe. Hier schwingen Bewertungsmuster mit, die die Brisanz im Umgang der fremdgesteuerten Polizei mit der lokalen Bevölkerung verdeutlichen. Gerade die Hohe Polizei, für die Schüssler als Kommissar tätig wäre, arbeitete in großen Teilen präventiv, konnte also Straftaten nicht „gerecht“ und einheitlich nach starren Mustern und von Persönlichem abstrahiert beurteilen. Strafmaße wurden vielmehr gemäß der geschätzten Gefährlichkeit des „Täters“ und des empfundenen Bedrohungspotentials seiner Handlungsspielräume für das Regime definiert. Die Macht, die dadurch dem nur lokal ermittelbaren Urteil über politische Einstellung und Staatstreue, aber auch Redlichkeit und Ehre, Können und Fleiß, Familiensinn, soziale Stellung und Anerkennung eines Menschen entsprang, lässt sich unmittelbar ableiten. Aus der kleinen Textstelle in Jean Schüsslers Bewerbungsbrief wird auch erahnbar, wie wenig Privates und vertrauliche Interna des lokalen Raumes vor dem dienstlichen Anspruch und den Interessen des „Besatzers“ geschützt waren. Das Konfliktreservoir, das Schüssler bei einer Einstellung in den von ihm selbst erwünschten Posten quasi in gleichem Zuge „erben“ würde, wird vor diesem Hintergrund deutlich.
Wuchern möchte Schüssler auch für sich, indem er sich als bereits bekannten, treuen Diener der Polizei ausgibt. Er sei „schon jetzt von den Vorgesetzten der Stadt mit mancherley Policey Geschäften beauftragt“ worden, heißt es in seinem Brief. Eine konkrete Beschäftigung in Polizeidiensten wird jedoch auffälligerweise im sich anschließenden biographischen Abriss nicht genannt. Kennt man die Gepflogenheiten der Hohen Polizei des Königreichs Westphalen, so entsteht hier schnell der Verdacht, Schüssler könne für den geheimen Sektor der Polizei tätig gewesen sein. Spionierte er als geheimer Agent für die fremden Besatzer seine Mitbürger aus? Erwarb er sich in dieser Branche ein Zubrot zu den möglicherweise nicht mehr florierenden Tuchwebergeschäften? Bereits Schüsslers Bemühen um eine Stelle als Kommissar deutet darauf hin, dass die Tätigkeit als Tuchfabrikant – möglicherweise aufgrund der wirtschaftlichen Gesamtsituation im Königreich und wegen der seit 1806 verhängten Kontinentalsperre (vgl. z.B. Dufraisse 1992) – nicht mehr einträglich gewesen sein wird.
Ein Abgleich mit anderen Quellen bestätigt den Verdacht. Im Zusammenhang mit der fortdauernden Suche nach dem immer noch flüchtigen Wilhelm von Dörnberg, Anführer eines Aufstandsversuchs von 1809, hatte sich Generalkommissar Wolff am 18. April 1812 an den Generalinspektor der Gendarmerie Bongars mit der Bitte gewandt, zwei Agenten beschäftigen zu dürfen, um den Onkel des Gesuchten ausfindig zu machen und beschatten zu lassen (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1441). Dieser hatte sich nämlich zuvor samt Pferd von seinen Liegenschaften entfernt, ohne Auskunft über sein Verbleiben zu hinterlassen – ein Tatbestand, der ihn verdächtig machte, mit der gefährlichen Verwandtschaft zu konspirieren. Zwei ausgewählte Personen wurden dem Generalinspektor der Gendarmerie präsentiert: Ein Herr Maissier sollte die Ortschaften Marburg und Schweinsberg kontrollieren. „[…] l’autre est le Sr. Schüssler, d’Hersfeld – homme decidé, & qui a données [sic] des preuves non équivoques de son dévouement – je le [sic] destiné pour Hersfeld & Hausen – Mr. le Maire de Canton de Coll le soutiendrait, et au premier avis, que D. y est, je m’y rendrais clandestinement en personne […].“ Schüssler gilt also hier schon als etablierter, zuverlässiger und erfahrener Zuarbeiter der Polizei, den man im Alleingang auf wichtige Missionen schicken kann. Rückendeckung gibt auch hier wieder Cantonsmaire von Coll, der – wie aus der oben abgedruckten Quelle ersichtlich wird – dem Tuchfabrikaten drei Monate zuvor zu einer Kandidatur für das Amt des Commissairs geraten hatte.
Schon am Folgetag, einem Sonntag, scheint der Einsatz Schüsslers bestätigt, und neue Aufgaben kündigen sich bereits an. Wolff hat zu seinem Anliegen offenbar schon eine Antwort erhalten und schreibt zurück: „[…] très content, que Votre Excellence daigne partager mon opinion, je m’occupe sur le champ, a choisir des agens sûres. J’aurais l’honneur, de Vous mander le résultat – Vous avés eu la grâce, de me parler d’un voyage a faire lors du passage de V.M. à Vacha ou Schmalkalden. […] Je pourrais à Hersfeld instruire & instituer le Sr. Schüssler, comme agent […]“ (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1443). In der folgenden Woche bekommt Schüssler für seine Spitzeltätigkeit bereits ein festes Monatsgehalt und ist damit nicht mehr abhängig von punktuellen Rechercheerfolgen wie andere Geheimagenten: „J’assure à Schüssler d’Hersfeld en attandant 50 f par mois“, schreibt Generalkommissar Wolff an den Vorgesetzten Bongars (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1445, 21.04.1812). Wolff, dem der bisherige Polizeikommissar in Hersfeld offenbar aus diversen Gründen ein Dorn im Auge ist (z.B. RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1245, v. Wolff an Bongars, 15.01.1812; ebd., K. 4, Nr. 1434, Wolff an Bongars, 13.04.1812; ebd., K. 4, Nr. 1535, v. Wolff an Bongars, 18.06.1812), plädiert auch deshalb für den neuen Kandidaten, weil sich bei seiner Einstellung die Gesamtkosten der Gehälter reduzieren würden: „Si le S. Schüssler fut né Comsre de police, la caisse de la police gale gagnerait les appoints qu’il reçoit comme agent, & possederait [sic] à Hersfeld & le district un fonctionnaire éprouvé & sûr, – & qui, au surplus, a donné l’exemple le moins équivoque de vrai attacht au Gouvernement actuel“ (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1458, v. Wolff an Bongars, 30.04.1812). Als drei Wochen später noch immer keine Ernennung erfolgt ist, insistiert Wolff erneut mit den gleichen Argumenten: „Ich habe Schüssler installiert, und instruirt [sic] – Man kann sich auf ihn verlassen – Es wird auf Euer Excellenz ankommen, diesen höchst braven Mann bald zum Polizey Comsre dahier zu ernennen, damit unsere Casse diese jährl. 600 fr. los wird, und er als wirklich öffentlicher Beamte das leisten kann, was er jezt [sic] à la sourdine zu leisten verspricht“ (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1490, v. Wolff an Bongars, 23. Mai 1812). Schüssler wird hier also nicht nur bereits als bewährt und politisch verlässlich geschildert; für seine Ernennung in den offiziellen Apparat der Polizei spricht auch die Tatsache, dass damit künftig nur noch das Gehalt des Kommissars entrichtet werden müsste. Die Spionagetätigkeiten gelten in dieser Position als Teil der üblichen Aufgaben und werden nicht zusätzlich entlohnt. Für die Erhebung bereits etablierter Geheimagenten in den offiziellen Dienstsektor sprechen also diverse Gründe: die Kandidaten haben ihre Fähigkeiten bereits unter Beweis gestellt, ihr Engagement für den Staat ist gesichert. Hinzu kommen finanzielle Vorteile. Aufstiegsmöglichkeiten scheinen für die Geheimagenten damit nicht nur gegeben, sondern möglicherweise sogar erwartbar. Auf genau diesen Umstand spielt womöglich ein anonymer Autor an, der in seinen 1814 publizierten „Bemerkungen über die hohe Polizei im ehemaligen Königreich Westfalen“ darlegt, die geheimen Agenten hätten „für Geld oder andere Vortheile“ gearbeitet (als Anhang abgedruckt in Thimme 1898, hier S. 141). Einen entsprechenden Fall des Aufstiegs nach Bewährung schildert auch ein anderer anonymer Autor über den späteren „General Commissair zu Göttingen“ Mertens (Anonymus 1814, S. 53). Viele weitere Beispiele ließen sich aufzählen.
Trotz weiterer Bemühungen Schüsslers selbst – in einem Schreiben vom 2. Juni zum Beispiel denunziert er ein Vergehen des aktuellen Amtsinhabers Rechberg (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1502, v. Wolff an Bongars, 09.06.1812) – und trotz immer neuer Bittschriften Wolffs an den obersten Polizeichef scheint das Bewerbungsschreiben seinen Zweck vorerst nicht erreicht zu haben. Noch Ende Juni ist der in Ungnade gefallene Rechberg im Amt – vielleicht weil Bongars daran gelegen ist, den aus mehreren Schreiben hervorgehenden Seilschaften zwischen diesem und dem Maire Hersfelds auf die Spur zu kommen. Bongars steht dem Kandidaten Schüssler wohl auch nicht vorbehaltslos gegenüber, zumindest legt ein Schreiben Wolffs an den Vorgesetzten nahe, dass es auf dessen Seite Zweifel an der Aufrichtigkeit bestimmter Berichte Schüsslers geben könnte – womöglich im Zuge der persönlichen Verstrickungen im Kampf um das Amt des Polizeikommissars (RNB St. Petersburg, F. 993 Arch. Westf., K. 4, Nr. 1622, v. Wolff an Bongars, 04.07.1812). Schüsslers Agenten-Kollege Maissier (hier ist die Schreibweise Maizier) bekommt noch weniger Anerkennung für seine Arbeit; wegen ihm attestierter Faulheit scheint er sogar wieder aus dem Amt entlassen worden zu sein (ebd.). Ein Spion, der die an ihn gerichteten Erwartungen nicht erfüllt und nicht genügend Informationen bringt, wird also offenbar nicht weiterbeschäftigt. Diese hier im Einzelfall zu beobachtende strenge Handhabung deckt sich mit den Informationen, die der Adressat unseres Bewerbungsschreibens Wolff in seinen späteren Memoiren zu der schnellen Absetzung und Neubesetzung im Sektor der geheimen Agenten preisgibt (Wolff 1814, S. 17).
Weiß man nun also, dass Schüssler zum Zeitpunkt seines Bewerbungsschreibens an Generalkommissar Wolff bereits als Geheimagent in den Diensten der Hohen Polizei gestanden haben wird, so ist sein Bemühen um eine neutrale und unparteiliche Darstellung der eigenen Person weit weniger überraschend, als es der erste Eindruck beim Lesen der Quelle vermittelt. Schüssler kannte die Anforderungen und Wünsche der Polizeiinstitution bereits aus Erfahrung. Es ist davon auszugehen, dass er zu Beginn seiner Karriere als Spion einen Eid zu leisten hatte, dessen Wortlaut aus den Berichten eines anderen Agenten übermittelt ist (Goecke/Ilgen 1888, S. 103). Schüssler wird sich mit einer Schwurformel dazu verpflichtet haben, alle Verbrechen gegen den König, gegen die Ruhe des Staates usw. „ohne Liebe und ohne Haß“ anzuzeigen (ebd.). Im Umkehrschluss lässt sich deuten, dass die Hohe Polizei keine fanatischen Parteigänger für die eigene Sache und die Ziele Frankreichs wünschte, sondern reflektierte, kühle Köpfe.
Auch wenn nicht nachgewiesen werden kann, ob Schüsslers Werben um den Posten des „Policey-Comissaires“ in Hersfeld letztlich erfolgreich war, so scheint doch außer Frage, dass der Tuchfabrikant bei Generalkommissar Wolff monatelang als der beste Kandidat für das Amt gehandelt wurde. Zahlreiche Bittschreiben um die Ernennung des Wunschkandidaten an die oberste Polizeiinstanz zeugen davon.
Einmal mehr beweist Schüsslers Schreiben, dass sich im Rahmen der Angelegenheiten der westphälischen Hohen Polizei nicht etwa Deutsche als „Opfer“ und Franzosen als „Täter“ gegenüberstanden, wie es die Geschichtsschreibung des 19. Jahrhunderts so gern glauben machen möchte (z.B. Nagel 1848, S. 55: „der Deutsche“ wird hier „den Fremden und ihren Verehrern“ gegenübergestellt). Allem Anschein nach stimmt es nicht, „daß die einheimische Bevölkerung sich gegen die Bestrebungen der hohen Polizei im allgemeinen völlig ablehnend verhielt“ und die Institution „weder in der Beamtenschaft noch in der guten Bürgerschaft Boden gewinnen“ konnte (Zimmermann 1913, S. 53). Im Gegenteil hat offenbar die Behördenleitung die Wahl zwischen mehreren geeigneten Kandidaten. Wenigstens kann sie es sich erlauben, einen bewährten, gesellschaftlich angesehenen Mann wie Schüssler abzuweisen oder zumindest zu vertrösten.
Viele weitere Interessenspunkte zum Thema der Geheimpolizei, die im Schreiben Schüsslers durchaus anklingen, deren Abhandlung aber den Rahmen dieser Analyse gänzlich sprengen würde – Bezahlung der Agenten, Kompetenzprobleme der Stelleninhaber, Konkurrenz unter westphälischen Staatsdienern, gegenseitige Förderungen im Netzwerk der Agenten und Kommissare, Abhängigkeiten der Polizeimitglieder, Neutralität als Gegenkriterium zur Ortskundigkeit, usw. – werden in dem Promotionsprojekt „Macht und Ohnmacht. Hohe Polizei und lokale Herrschaftspraxis im Königreich Westphalen (1807–1813)”, das an der Universität Kassel angesiedelt ist, aufgenommen. Die hier veröffentlichten Betrachtungen sind Teil dieser Arbeit.
Weiterführend
Anonym, Die entlarvte hohe und geheime Polizei des zerstörten Königreichs Westphalen, o.O. 1814.
Fr. von Wolff, Kurze Darstellung der Verwaltung der hohen Polizei im ehemaligen westphälischen Departement der Werra, bestehend aus dem größern Theile des wiederhergestellten Kurfürstenthums Hessen; sammt apologetischer Zurechtweisung einer Pasquille, von dem in diesen Ländern von 1809 bis 1813 einschließlich angestellt gewesenen General-Polizei-Kommissär Fr. von Wolff, Mainz 1814.
Friedrich Thimme, Neue Mittheilungen zur Geschichte der hohen oder geheimen Polizei des Königreichs Westphalen, in: Zeitschrift des historischen Vereins für Niedersachsen 3 (1898), S. 81–147.
Paul Zimmermann, Die Hohe Polizei im Königreich Westphalen, in: Braunschweigische Heimat. Zeitschrift des Landesvereins für Heimatschutz im Herzogtum Braunschweig (1913), S. 51–55.
Weitere Literaturangaben
Roger Dufraisse, Französische Zollpolitik, Kontinentalsperre und Kontinentalsystem im Deutschland der napoleonischen Zeit, in: ders. (Hrsg.), L’Allemagne à l’époque napoléonienne, Bonn 1992, S. 245–269.
Rudolf Goecke, Das Königreich Westphalen. Sieben Jahre französischer Fremdherrschaft im Herzen Deutschlands. 1807–1813, vollendet und hrsg. von Theodor Ilgen, Düsseldorf 1888.
Friedrich Gottlieb Nagel, Kriegsbilder aus der Heimath, hauptsächlich aus Halberstadt, Magdeburg und der Umgegend. Zur Erinnerung an die denkwürdigen Jahre von 1806 bis 1815, Halberstadt 1848.
Pierre Karila-Cohen, Comment peut-on être commissaire? Remarques sur la crise d’un métier de police sous la monarchie constitutionnelle, in: Ders./Dominiue Kalifa (Hg.), Le commissaire de police au XIXe siècle, Paris 2008, S. 85–102.
Gerhard Kraft/Beate Elisabeth Schwarz, Hersfeld in der napoleonischen Zeit und die Ereignisse um Lingg von Linggenfeld von 1806-07: Zur 200. Wiederkehr der Ereignisse in der Stadt Bad Hersfeld, 1. Aufl., Gudensberg-Gleichen 2006.
Claudie Paye, „Der französischen Sprache mächtig”. Kommunikation im Spannungsfeld von Sprachen und Kulturen im Königreich Westphalen (1807–1813), München 2013.
Franz Carl Theodor Piderit, Denkwürdigkeiten von Hersfeld, Hersfeld 1829.
Jean Tulard, Paris et son administration (1800–1830), Paris 1976.
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