| CARVIEW |
En 2018, elle a été invitée à présenter deux films pour le Cycle “ À l’oeuvre. Être(s) au travail” proposé par La cinémathèque du documentaire à la Bpi. Plusieurs films du catalogue Les yeux doc ont été programmés lors des éditions précédentes du festival. Le Grand Prix 2019 a été attribué au film O processo de Maria Augusta Ramos.
https://filmerletravail.org/ ]]>
La journée internationale des femmes du 8 mars tire son origine du mouvement révolutionnaire : c’est la marxiste allemande Clara Zetkin qui en a lancé l’idée, en 1910. À cette occasion, on parlera à la médiathèque d’une autre militante marxiste d’Allemagne, Rosa Luxemburg, assassinée il y a un siècle.
Personnalité riche, sensible, elle fut militante et théoricienne d’une démocratie révolutionnaire. Internationaliste, elle s’opposa à la Première Guerre mondiale, ce qui lui valut des années de prison. Au-delà d’une présentation de la vie et des idées de Rosa Luxemburg, on envisagera ce que sa pensée peut encore nous apporter dans le monde d’aujourd’hui, pour le changer dans un sens plus égalitaire.
Julien Chuzeville , historien du mouvement ouvrier, a publié en 2012 la première biographie du principal fondateur du Parti communiste, Fernand Loriot ; puis Militants contre la guerre 1914-1918 (Spartacus, 2014) ; Zimmerwald, l’internationalisme contre la Première Guerre mondiale (Demopolis, 2015) ; et Un court moment révolutionnaire, la création du Parti communiste en France (Libertalia, 2017
Il a aussi édité des textes de Rosa Luxemburg.
Avec l’association Promemo
]]>Concrètement, vous pouvez désormais naviguer dans l’ensemble des notices correspondant aux cinq premières périodes du Maitron, de 1789 à 1968, y compris les notices inédites ou enrichies qui viendront s’y ajouter à l’avenir. Quelques secteurs du site, et donc certaines biographies restent toutefois dans une zone de “recherches en cours”. Il s’agit notamment des dictionnaires dont la réalisation n’est pas achevée. Une partie des notices des Ouvriers du livre, du papier et du carton reste ainsi en accès restreint, de même qu’une partie des notices du dictionnaire Belgique, de la 6e période du dictionnaire (1968-1981) et du Dictionnaire biographique des mouvements immigrés, tous en cours d’élaboration.
]]>“… quand on reçoit un choc, il n’est pas possible de se taire et d’oublier pour un temps au moins, que brosses et pinceaux sont aussi des armes de combat.” (Antoine Serra cité par Jacqueline Serra)
Né en Sardaigne en 1908, Antoine Serra a été le témoin de son temps, donnant à voir la diversité des territoires du Sud dans leur dimension politique, poétique, environnementale ou sociétale. Si la postérité le célèbre comme le « peintre de lumière » pour l’intensité qu’il confère à ses paysages, ses scènes de la vie quotidiennes ou ses portraits par la justesse et l’essentialité données aux formes et aux couleurs, il est aussi un artiste profondément engagé dont témoigne son implication auprès du groupe des « peintres prolétariens » fondé dans les années 1930 à Marseille avec Louis Toncini ou François Diana. « La peinture d’Antoine Serra, engagé dans son siècle aux côtés du labeur des hommes et des femmes, est indissociable des multiples questionnements, en évolution rapide, sur la fonction de l’art et le réalisme, la place de l’artiste, ses rapport avec la société et sur la société elle-même » (Robert Mencherini, Antoine Serra (1908-1995), un peintre aux couleurs du siècle, éd. Gaussen, 2016). L’exposition du Centre d’Arts Fernand Léger sera consacrée à l’aspect politique de ses recherches plastiques des premières années où la palette encore un peu sombre se fait l’écho des luttes ouvrières et sociales, des temps forts historiques de la période. Peintures, dessins mais aussi archives personnelles du peintre seront alors présentées dans une scénographie inédite rendant hommage à un artiste qui ne s’est jamais départie de convictions sincères, d’humanité et de poésie.
Une proposition du centre d’arts Fernand Léger, de la médiathèque Boris Vian et du cinéma le Méliès
]]>En quelques mois, les révolutions russes allaient redessiner le monde du point de vue politique et géopolitique, reprenant le flambeau révolutionnaire brandi tout au long du XIXe siècle, pour faire émerger, sur le devant de la scène de l’histoire sociale, le peuple des ouvriers, des paysans et des soldats. Dans le cadre de la commémoration du centenaire de la révolution russe d’Octobre 1917, cette rencontre–débat proposée par l’association Promémo tentera de répondre à la question « que reste-t-il de la Révolution d’Octobre ? ».
médiathèque Nelson Mandela, mardi 19 décembre 2017 à 18h dans l’auditorium.
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Roger Bichard (1937-2006) vivait à Louroux Bourbonnais, un village de l’Allier où il exerçait le métier de carrier. À trente kilomètres à la ronde, tout le monde le connaissait pour lui avoir acheté des pierres ou du gravier, mais personne ne savait qu’il avait dessiné toute sa vie, et personne non plus n’aurait pu l’imaginer car il était considéré comme un peu simple d’esprit.
La médiathèque Nelson-Mandela nous propose de découvrir l’oeuvre de Roger Bichard en deux temps.
Conférence mardi 26 septembre 2017 à 18h dans l’auditorium de la médiathèque par Christine Thépénier, réalisatrice du film documentaire Les cahiers de lavis.
Illustrée de projection de dessins, de photos, d’extraits vidéo et de documents sonores, la conférence retrace le travail de la documentariste, les questions, les surprises, les rencontres, les émerveillements qui ont jalonné la préparation et le tournage du film. Un moment pour rencontrer plus intimement l’œuvre de cet « homme du commun à l’ouvrage » pour reprendre l’expression de Jean Dubuffet.
Projection-débat du film documentaire Les cahiers de lavis, en présence de Christine Thépénier, mardi 10 octobre 2017 à 18h dans l’auditorium de la médiathèque.
ATTENTION CHANGEMENT DE DATE POUR LA PROJECTION : ELLE AURA LIEU MARDI 14 NOVEMBRE 2017 à 18h !
Tout le monde connaissait “Bibiche”, comme on le surnommait, mais presque personne ne savait qu’il avait dessiné toute sa vie, et celle des autres…
Dès son plus jeune âge et jusqu’à la fin de ses jours, il a reproduit dans ses cahiers de dessins des scènes de la vie quotidienne, des fêtes, des manifestations, le travail dans les champs, mais aussi son travail à la carrière, constituant ainsi une chronique de la vie rurale dans la deuxième moitié du XXème siècle.
Au fil de l’enquête les yeux s’écarquillent, les années défilent et l’effet de surprise se propage. Découvrir une œuvre est une expérience rare et réjouissante !
D’autres vidéos, extraits ou films autour du film, sont visibles sur le site de garantisanspigeon.
]]>Une prochaine réunion du réseau est prévue jeudi 14 décembre à Aubagne.
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Manifestation du Front populaire. L’Association des écrivains pour la Défense de la Culture. 1936.
(Roger-Viollet)
L’exposé développera le point de vue d’écrivains témoins et acteurs du Front Populaire, notamment André Chamson, Jean Guéhenno, André Gide, André Malraux et Simone Weil. Les auteurs engagés politiquement, ceux qui ont apporté leur soutien au Front Populaire, seront privilégiés, mais Jean-Paul Sartre, plutôt en retrait à cette époque, sera également évoqué. Des lectures, récits historiques (Carnets d’André Malraux…) ou extraits de fictions (La Maison du Peuple de Louis Guilloux…), viendront compléter la causerie. En conclusion seront cités quelques textes contemporains en lien avec cette période.
Une conférence de Marie-Noëlle Hôpital, avec des lectures d’Anaïs Jamet, proposée par ProMémo mardi 28 février à18h30 dans l’auditorium de la médiathèque Nelson Mandela à Gardanne.
