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Devoirs à la maison

À la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre.

Accompagnement éducatif

L’accompagnement éducatif permet aux élèves volontaires d’écoles élémentaires et de collèges de l’éducation prioritaire d’être accueillis après les cours. Ces élèves peuvent obtenir une aide aux devoirs et aux leçons.

Devoirs après la classe

Les solutions pour prendre en charge la garde des enfants au-delà des horaires scolaires sont à trouver localement, auprès des municipalités ou des associations.

L’école après les cours : accompagnement éducatif

L’accompagnement éducatif, c’est accueillir les élèves après les cours pour leur proposer une aide aux devoirs et aux leçons, un renforcement de la pratique des langues vivantes, des activités culturelles, artistiques ou une pratique sportive.

L’accompagnement éducatif : pour qui ?

Ce dispositif est conçu pour les élèves volontaires. En 2010-2011, il concerne 166 000 élèves d’écoles élémentaires publiques de l’éducation prioritaire et près de 800 000 élèves des collèges publics

L’accompagnement éducatif complète l’aide personnalisée mis en oeuvre à l’école et l’accompagnement personnalisé déployé en classe de 6ème depuis la rentrée scolaire 2011.

Cet accompagnement est organisé tout au long de l’année. La durée indicative est de deux heures, de préférence en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine.

Pour quoi faire ?

Quatre domaines éducatifs complémentaires sont proposés :

  • étude dirigée
  • pratique sportive
  • pratique artistique et culturelle
  • renforcement de la pratique orale des langues vivantes, et particulièrement de l’anglais au collège, depuis la rentrée 2008

Au cours de l’année scolaire 2010-2011, l’accompagnement éducatif était réparti en :

  • aide aux devoirs: 61.5% à l’école et 62.7% au collège
  • pratique artistique et culturelle: 24.4% à l’école et 20% au collège
  • pratique sportive: 10,3% à l’école et 14,1% au collège
  • langues vivantes: 7% au collège

L’aide aux devoirs et aux leçons

Les élèves peuvent :

  • approfondir le travail fait en classe
  • réaliser les devoirs demandés par les enseignants
  • trouver une aide si nécessaire

Les activités envisagées peuvent être :

  • aide méthodologique
  • approfondissement disciplinaire
  • lecture
  • travail sur projet interdisciplinaire
  • recherches documentaires
  • ateliers scientifiques
  • pratique des langues vivantes (au collège, particulièrement en anglais)

Les activités peuvent être combinées.

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Concrètement quelle quantité de travail a un élève en moyenne au collège et au lycée ?

Exemple de devoirs maison dans un lycée du Val d’Oise, à faire pour le jeudi 09/10/2014

FRANCAIS
Donné le 02 octobre 2014 [7 jours]
Faire une fiche de lecture (selon modèle donné)       sur Candide de Voltaire.

 

LATIN
Donné le 03 octobre 2014 [6 jours]
LANGUE/ Révision de la troisième déclinaison:Apprendre  PAR COEUR pages 216- 217       du manuel les noms communs consul corpus, civis, mare et       l’adjectif qualificatif omnis,  en prévision d’une très probable interrogation orale.

Le temps accordé aux devoirs maison :

Cette classe de seconde n’a que deux devoirs sur huit heures de cours, dont deux consacrées à l’EPS. Ils avaient de plus sept jours pour faire la fiche de lecture qui peut prendre au maximum une heure, s’ils ont lu le livre et le latin entre uns heure et deux, pouvant se réduire à trente minutes pour ceux qui ont de l’aisance, ou qui « bâcleront » le travail.

]]> https://idal.hypotheses.org/167/feed 1 Voix de l’homme / voix de l’auteur https://idal.hypotheses.org/158 https://idal.hypotheses.org/158#respond Sat, 16 Aug 2014 20:13:59 +0000 https://idal.hypotheses.org/?p=158 Continuer la lecture de Voix de l’homme / voix de l’auteur]]> Qu’entend-on lorsque dans un texte, ou un discours, on parle de la Voix ?

A qui renvoie cette voix ? Et quel est son rôle ?

Le rôle de la voix :

La voix semble être sujette à la même confusion que le sujet et l’individu, plus précisément entre « subjectivité et individualité, subjectivisme et individualisme »[1]

Il serait bon toutefois de préciser que la voix n’est pas la diction la première serait plus discursive et la seconde oralité ou oralisation. Après Henri Meschonnic qui disait que « la diction essaie d’être une voix »[2], l’auteur et poète Serge Martin s’est efforcé – à travers son œuvre – de lui (re) donner tout son sens.

Beaucoup d’auteurs et écrivains ont réfléchi et continuent à réfléchir à ce sujet, sans jamais l’épuiser en raison de la complexité de cette entité humaine, physiologie, linguistique et discursive, qui faisait dire à Henri Meschonnic que « tous les dualismes se retrouvent dans la voix »[3]

La voix par essence serait dialogique : elle est porteuse de deux voix : « la voix de l’homme », en tant que personne ou individu, qui « a pu s’éteindre il y a des siècles », et la « voix du poète », ou sujet de l’énonciation, « qui ne cesse jamais de nous atteindre et de nous émouvoir. »[4]

Or, il nous serait aisé – et que dire de nos élèves ? –d’assimiler les deux, tant la frontière qui les distingue est imperceptible. Pour donner plus d’appui à ces propos différentiels l’auteur, cité plus haut, affirme que « la voix qui dit le poème n’est pas la voix qui parle, parce qu’elle ne dit pas la même chose ».[5] L’expression dans son ensemble est importante et riche de sens, mais la fin, soulignée en italique, l’est davantage. Cet auteur marque une nette distinction entre deux verbes actifs, introducteurs de parole que sont « dire » et « parler », et qui renvoient à un même usage, à savoir s’exprimer. Deux interprétations sont possibles : la première consisterait à dire que « la voix qui dit » serait celle du poète, alors « que la voix qui parle » renverrait au sujet-lecteur ; la seconde serait de penser qu’il y aurait un écart insurmontable entre la pensée première du poète (l’auteur du « dire ») et le résultat final (« la voix qui parle »).

 


[1] Ibid., page 279.

[2] Ibid., page 283.

[3] Ibid., page 285.

[4] Henri MESCHONNIC, Critique du rythme : anthropologie historique du langage, Verdier, 1982.

[5] Ibid., page 289.

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