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Voir aussi : Typo-chronologie des inhumations du Haut-Empire à l’époque contemporaine en PACA. Où en est-on 25 ans après la dernière synthèse régionale ? Du tafoni à l’arca : inhumer en Corse du Mésolithique à l’Époque moderne ]]>
Voir aussi : Caveau pourrissoir, Eglise Paroissiale, Saint-Mesme (78) Pourrissoir 126, Église de La Madeleine, Saint-Émilion (33) ]]>
Voir aussi : Caveau pourrissoir, Eglise Paroissiale, Saint-Mesme (78) Caveau funéraire de l’église Saint-Pierre, Épernon (28) Pourrissoir 126, Église de La Madeleine, Saint-Émilion (33) ]]>

Nettoyage d’une sépulture multiple de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe s. après prélèvements des individus du premier niveau, Issoudun (Indre), 2002. © Philippe Blanchard, Inrap
Conférence organisée par la Société archéologique de Touraine et le Gaaf
Archéologie des épidémies. Étude de sites en région Centre-Val de Loire
par Philippe Blanchard (Inrap, UMR 5199 PACEA) et Dominique Castex (Cnrs, UMR 5199 PACEA).
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Le cimetière attenant à l’église Sainte Marie-Madeleine, érigée au cours du XIe siècle sur le plateau dominant la vallée du Fongaban à Saint Emilion (33), livre quatre niveaux d’occupation allant de la fin du XIe siècle jusqu’au XVIIe siècle. Entre le XIIIe et le XIVe siècle, le fonctionnement funéraire parait marqué par l’utilisation de pourrissoirs plus que par la pratique de l’inhumation individuelle. Le caveau-pourrissoir 126 se localise à l’intérieur de l’avant-corps érigé en avant de la façade de l’église, contre la paroi interne du mur nord. La tombe présente un contour en plan quadrangulaire mesurant 1,98 m de long sur 0,74 m de large. Il s’agit d’une structure mixte, à la fois rupestre et maçonnée. Le dispositif de couverture est constitué d’une série de 5 dalles posées à plat dont les dimensions sont régulières (60x30x12 cm). Le tiers supérieur de la cuve présente un contour en plan trapézoïdal, doté d’une logette céphalique quadrangulaire de 0,27 m de long, 0,24 m de large et 0,38 m de haut, taillée dans le support d’angle nord-ouest de l’avant-corps. D’abord creusées dans le rocher, les parois latérales sont ensuite maçonnées, composées d’un appareil régulier allongé dont le niveau supérieur se situe à 79,70 m NGF. Elles sont constituées de 4 assises de pierre calcaire coquillée, assemblées à l’aide d’un joint beurré composé d’un mortier terreux marron parfois associé à des fragments de tuile. Les traverses sont installées dans les parois nord et sud de la tombe, au sommet de la deuxième assise, la troisième venant combler les espaces situés entre les traverses. Une fois disposées, elles ont bénéficié d’un dispositif de calage constitué de fragments de TCA et d’éclats de calcaire. Elles ont été taillées dans un calcaire coquillé blanc fin et présentent des dimensions standardisées (20 cm de large pour 10 cm d’épaisseur, la longueur s’adaptant à celle de la cuve). Chacune a fait l’objet d’une reprise de taille au moins à l’une de ses extrémités afin de permettre son insertion au sein de son logement aménagé dans la paroi bâtie. L’ouverture de la tombe à la fin de la campagne conduite en 2016 a permis de découvrir des ossements encore en position primaire sur les traverses. Les restes sont ceux d’un sujet de plus de 18 ans et de sexe indéterminé. La datation réalisée par 14C sur l’un des ossements de cet individu a donné le résultat suivant : 670 ± 25 BP calibré 2-sigma 1276-1390 AD. La fouille et l’analyse spatiale de l’assemblage osseux formé au sein de la cuve est en cours et se poursuivra sur les prochaines campagnes. Néanmoins, les premières données de l’étude indiquent déjà la présence de 12 individus au moins, des deux sexes et de tout âge. La cartographie réalisée grâce aux enregistrements photogrammétriques des restes osseux permet déjà d’appréhender leur distribution dans l’espace. Retour vers le programme <<< Pour citer cette notice : Coralie Demangeot et Natacha Sauvaitre ” Le Pourrissoir 126, Église de La Madeleine, Saint-Émilion (33)” in Typo-chronologies des tombes à inhumation, publié le 20/05/2019, https://gaaf11.hypotheses.org/2454. Télécharger la notice au format PDF ]]>
S. Chabert, A. Chen et J. Debard, Des pistes pour une première typo-chronologie des sépultures sur le site de Maison Blanche à Pardines (Puy-de-Dôme), de la fin du IIIe au VIe s.
E. Vannier, Les sépultures à inhumation dans la province médio-atlantique au second âge du Fer
>>> Télécharger le poster au format PDF
J.-Ph. Chimier, A. Couderc, M. Delémont, R. Durand, M. Gaultier, S. Linger-Riquier, J. Livet et Ph. Salé, Entre abandon et persistance : chronologie et modalités de la pratique de l’inhumation chez les Bituriges et les Turons autour du changement d’ère (IIe s. av. – IIIe ap. J.-C.)
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Voir aussi :
A .Baradat-Joly et D. Jouneau, Les caveaux du prieuré Saint-Robert-de-Cornillon (St Egrève – 38)
>>> Télécharger le poster au format PDF
J. Rouquet, F. Casagrande, P. Courtaud et Th. Romon, Cercueils trapézoïdaux et hexagonaux dans les cimetières coloniaux de Guadeloupe : effet de mode ou reflet de profondes mutations sociales ?
C. Gillain, Les cuves céphaliques de Saint-Maclou à Pontoise (95), étude comparative et essai typologique
A. Lattard, Interpréter la typochronologie des tombes du Haut-Empire au sein de la civitas de Forum Iulii : de l’intrusion de nouveaux dispositifs à leur diffusion progressive dans le territoire
>>> consulter et télécharger le poster sur HAL
Voir aussi :
F15, « Le bourg de Vic», Nohant-Vic (36)
A. Civetta, Le cimetière de l’ancienne cathédrale Sainte-Marie, Colline du Château (Nice, 06)
J. Grimaud, M. Rochette et B. Thomas, Les chambres funéraires recevant des cercueils en plomb du IIIe siècle sur le site du 1 rue Guynemer à Nîmes (30)
>>> Télécharger le poster au format PDF
Voir aussi :
SP1687, « 1 rue Guynemer», Nîmes (30)
E. Bouriffet, Les sarcophages en pierre du département du Cantal : l’élaboration d’un typo-chronologie
>>> Consulter et télécharger le poster sur HAL
D. Morleghem, Typo-chronologie des sarcophages de pierre de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge dans le Sud du Bassin parisien
>>> Télécharger le poster au format PDF
Voir aussi :
J. Lyautey, L’aménagement singulier de la sépulture 59 issue de la nécropole de Soissons (Aisne)
D. Morleghem, Les tombes rupestres de Touraine : caractérisation morphologique, technologique, topographique et chronologique
>>> Télécharger le poster au format PDF
M. Leone et P. Munzi, Mourir à Arpi : typo-chronologie des sépultures à inhumation entre le VIe et le IIe siècle avant notre ère
M.-P. de-Miguel-Ibáñez, A. García-Rubio, L. Ríos, B. Martínez et F. Etxeberria, Le cimetière des enfants du couvent des Trinitarias Descalzas de Madrid (XIXe siècle) (Projet Cervantes)
]]>P. Courtaud, P. Dumontier et Ch. Oberlin, Les sépultures de la fin du Néolithique et du début de l’âge du Bronze dans les Pyrénées occidentales. Nouvelles données chronologiques
N. Robin, Th. Galmiche et G. Desplanque, Cimetières médiévaux et modernes dans le département de l’Aisne : typo-chronologie des pratiques funéraires
A. Tastavin (dir.), A. Baradat-Joly, L. Biscarrat, D. Jouneau et V. Rault, Nouveau regard sur la typologie des inhumations dans l’ancien diocèse de Genève aux époques médiévale et moderne
B. Chevaux, A. Civetta, B. Jossier et R. Mercurin, Les nécropoles de Nikaia (IIe av. J.-C. – Ve ap. J.-C.)
]]>S. Bigot, Ch. Cécillon, M. Guérit et M. Rouzic, Des apparences parfois trompeuses: la tombe SP4041 de la place E. Wernert à Lyon
>>> consulter et télécharger le poster sur HAL
Voir aussi :
C. Fossurier, A. Burgevin, S. Coquerelle, A. Guicheteau, K. Lagorsse, A. Latron, J. Maestracci, S. Œil de Saleys, G. Pertuisot et L. Staniaszek, Apport des datations radiocarbones à la typo-chronologies des sépultures médiévales en Bourgogne
S. Liegard et M. Rouzic, Typo-chronologie de tombes médiévales dans le nord de l’Auvergne ; approche méthodologique à partir de l’étude des sites de Souvigny et Montluçon (Allier)
]]>La typologie des sépultures : objectifs, écueils et classification
F. Blaizot
La typologie des sépultures contribue à aborder non seulement le rapport que les sociétés du Passé entretiennent avec la mort, mais également des changements historiques majeurs, qu’ils soient religieux, culturels ou sociaux. Dans les contextes archéologiques, où la très grande majorité des architectures n’est pas conservée, l’élaboration typologique passe par une analyse préalable des vestiges destinée à restituer les dispositifs funéraires. Cependant, tout ce qui ne se traduit pas par des anomalies sédimentaires ou taphonomiques échappe à la typologie (doubles parois, forme du couvercle, modalités d’assemblage…), qui de fait, repose principalement sur des modèles génériques. Or, ces derniers sont-ils opérants pour répondre aux questions qui sont actuellement les nôtres en archéologie ? La démarche comparative, qui consiste à travailler sur des dispositifs en pierre ou en tegulae, ou issus de contextes favorables à la conservation des matériaux, permet dans certaines circonstances de définir les incidences de telle ou telle construction sur le squelette, et dans tous les cas d’élargir le champ des possibles. Toute construction typologique doit impérativement passer par une révision de l’ensemble du corpus.
La chronologie est l’objectif premier de la typologie car, les aspects culturels et sociaux n’ont un sens que dans un contexte précis. Toute la difficulté consiste à sélectionner les paramètres et à les classer en catégories hiérarchisées ; en effet, la classification des paramètres doit à la fois révéler les caractères structurants de la structure funéraire et autoriser d’en caractériser la variabilité. Afin de résoudre l’ensemble des difficultés, il semble préférable de choisir les critères non pas en fonction de la fonction supposée d’un ouvrage, mais de sa conceptualisation ; je propose alors une classification en trois rangs principaux auxquels on peut adjoindre des rangs supplémentaires uniquement lorsque les séries prises en compte le permettent. Il convient également de s’accommoder de types très généraux, tels que « contenants de planches non clouées » par exemple, susceptibles de recouvrir des réalités différentes. La spécialisation éventuelle et les différences de statut entre les sites demandent de prendre en compte le plus grand nombre de sites possible, et de travailler par secteurs géographiques de manière à éviter les biais engendrés par les systèmes sous-jacents qui sont exprimés dans la chronologie (social, culturel). Enfin, les plages chronologiques obtenues par le radiocarbone et celles par le contexte et la chronologie relative n’étant pas égales, il convient préalablement d’examiner les deux corpus séparément, et à terme de travailler avec un logiciel de traitement de données plurielles.
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