| CARVIEW |
- Colloque intitulé « La bande dessinée, un support pour l’investigation en classe » du 20 au 22 octobre 2025 à l’INSPE de l’Académie de Bordeaux.
La bande dessinée est utilisée pour l’enseignement du français et des arts mais c’est aussi un outil pédagogique recommandé ou bienvenu dans de nombreuses disciplines, des sciences à l’histoire-géographie en passant par les mathématiques. Elle a également suscité de nombreuses recherches. Le chercheur Philippe Baryga y questionne l’objet de recherche : quand la BD raconte les démarches d’artistes : comment la mise en récit permet-elle de construire et de stabiliser des savoirs culturels ?
- Colloque intitulé « Quels rôles pour la langue première dans l’enseignement des langues vivantes régionales (LVR) en France et du français enseigna comme langue étrangère (FLE) ? », les 6 et 7 novembre 2025.
Le 10ème organisé par le GreC se déroule à l’INSPE de l’Académie de Bordeaux les 6 et 7 novembre 2025 et a pour finalité d’explorer les relations entre les enseignements de langues vivantes additionnelles, que sont les langues vivantes régionales (LVR) en France et le français enseigne comme langue étrangère (FLE) dans la perspective de l’éducation plurilingue qui consiste à créer des transversalités entre les enseignements et les enseignants de langue, pour « promouvoir un enseignement des langues les faisant interagir entre elles », selon la formulation du Conseil de l’Europe. L’enseignement apprentissage des LVR et du FLE ont un point commun : la place pédagogique à donner au contact entre les différentes langues, d’une part entre la LVR et le français dans le cadre de l’enseignement bilingue organisé par l’Éducation nationale en France, d’autre part, le français et une langue nationale (ou familiale) différente du français dans le cadre de l’enseignement du FLE. La gestion stratégique, méthodologique et culturelle de ces relations sera au centre de cette rencontre.
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Dans l’édition, un carnet de voyage « Dans les pas de Cro-Magnon » a été publié par Bernard Henriette en 2011, puis dix ans plus tard, un autre par Muriel Zürcher en 2021 sous le titre « Demain, on part à la préhistoire : le premier carnet de bord pour remonter le temps ». Avec le pôle international de la Préhistoire en Dordogne, d’autres publications pourraient être évoquées, notamment le long de la Vallée de la Vezère. Concernant l’homme de Néandertal, deux sites semblent incontournables à découvrir : le musée de la Chapelle aux Saints et le Paléosite sur les traces de Pierrette.
Un projet « Marcher depuis la nuit des temps » a été lancé en 2024 afin de découvrir le patrimoine local en participant à un projet multirégional et réaliser un carnet de voyage. Suite aux deux pérégrinations de sept semaines en 2023 et en 2024 entre la grotte Chauvet en Ardèche et la grotte de Lascaux en Dordogne, une revue a regroupé les témoignages. Ce projet a pour objectif de faire découvrir le patrimoine préhistorique et leurs traces d’occupations retrouvées autour des Eyzies, en faisant participer les élèves à un projet plus large et multirégional. « Marcher depuis la nuit des temps » est porté par l’agence Monik LéZart pour lequel le Musée national de Préhistoire est partenaire. Ce dernier consiste en un itinéraire pédestre sur le thème de l’imagination et de la créativité, entre Chauvet et Lascaux. Il associe des chercheurs et des artistes comme marcheurs sur différentes parties du parcours défini. Les classes participantes produisent un carnet de voyage et des cartes postales sonores.
Dans le Pays Basque espagnol, dix-sept grottes ornées datant du Paléolithique ont été ajoutées en tant qu’extension du site de la grotte d’Altamira, inscrit en 1985, entre autres les grottes préhistoriques de Cantabrie.
A nous d’imaginer un projet transfrontalier sur l’art pariétal pour lancer un projet éducatif e-Twinning inter classes !
]]>L’anniversaire des 20 ans de l’émission est à retrouver sur France TV en replay : « Retour en terre inconnue » avec trente-deux épisodes qui proposent la rencontre d’un peuple emblématique à travers « notre miroir », c’est à dire une personnalité connue qui a notre vision culturelle. Cette rencontre interculturelle est un havre de réflexions, d’émotions, d’introspection, de dépassement, de relativisme, de foi en l’autre et en la fraternité.
Après le rendez-vous « Un dimanche à la campagne » pour évoquer le parcours de vie et le partage d’un moment d’introspection entre amis, Frédéric Lopez poursuit sa thématique du voyage dans « Notre vraie nature ». Cette fois, il nous embraque pour une immersion 100 % nature et en groupe (avec quatre invités connus). L’objectif est de se déconnecter du monde virtuel et de se reconnecter à soi, aux autres et à la nature. Le contact du Wild serait-il le meilleur moyen de se retrouver et s’ancrer dans sa vie ? Encore une surprise médiatique hors du commun, hors des sentiers battus du voyage où l’itinérance est toujours synonyme d’initiation comme un rite initiatique vers soi. Cap sur les prochains épisodes !
Autres documentaires à découvrir sur France Télévision :
« Nos terres inconnues » dans lequel Raphaël Casabianca explore les terroirs français et embarque une célébrité à la rencontre de ses habitants.
« Chemin de traverse » dans lequel Virginie Efira et Agathe Lecaron parcourent ensemble les Alpilles et la Camargue qui deviennent des madeleines de Proust et sont le lieu de rencontres inattendues et de festivités.
« Nues et culottées » déclinée aux féminin sur France 5 : une première aventure qui se déroule en Bretagne et d’autres qui vont arriver.
« Nus et culottés » avec Nans et Mouts toujours aussi “déroutants” et en quête de chemin de vie à partager : soit 55 épisodes disponibles !
]]>La remise du prix aura lieu le vendredi 14 novembre lors du Rendez-vous international du carnet de voyage, une manifestation à découvrir pour voyager sur tous les continents pendant trois jours : extraordinaire à vivre en rencontrant voyageurs, artistes, créatifs, aventuriers, conférenciers…En somme, que des passionnés !
Date limite des inscriptions en ligne : 8 octobre 2025
Date limite de réception des carnets : 13 octobre 2025
A vos carnets de voyage cet été lors de vos mobilités, voyages, séjours qu’ils soient proches ou lointains à la découverte du monde ! Que votre talent artistique s’exprime quelque soit votre médium d’art graphique ou votre langue ! Le plurilinguisme est le bienvenu bien sûr ! C’est votre regard avant tout qui capte et votre point de vue original qui est à valoriser. Et si faire un carnet de voyage nous permettait de voir autrement et si la créativité à l’oeuvre vous amenait vers d’autres chemins…et si…et si…à vous d’expérimenter !
Vous pouvez consulter les carnets de voyage des années précédentes dans les collections numérisées de la Bibliothèque de l’UCLA.
Au fait, dans un cadre tout à fait différent d’un prix universitaire, avez-vous pensé à un mémoire de Master en lien avec votre pratique “Carnet de voyage” ?
Vous seriez étonné(e) de savoir combien d’étudiants s’intéressent au genre carnet de voyage et ceci quelque soit leur discipline universitaire ou leur Master de formation professionnelle !
Chaque année, je suis contactée par des étudiants qui s’initient à la recherche et je découvre des champs de formation éloignés des sciences de l’information et de la communication et qui utilisent le médium “carnet de voyage”, le détournent, l’expérimentent, le médiatisent, le pensent parfois en lien avec l’épistémologie de leur discipline, souvent pour relier “Arts et Sciences” et pour tendre vers l’innovation.
Alors à vos recherches vagabondes et ouvertes sur l’ailleurs !
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Le musée de la Marine de Rochefort que j’ai fréquenté tant de fois, célèbre la réouverture de la Maison de Pierre Loti (1850-1923) le 10 juin 2025 et propose une exposition centrée sur les oeuvres créées après la mort de cette figure emblématique de Rochefort. Un carnet de voyage en lien avec Pierre Loti serait fort pertinent. Pour cet été, il prend la forme d’un escape game intitulé « Loti en quête de Viaud » avec un scénario adapté aux jeunes : « Les publics enquêtent dans les pas de deux frères unis par la mer : l’officier-écrivain Julien Viaud et son aîné Gustave, chirurgien de marine formé à l’École de médecine navale de Rochefort. Décryptez l’ultime message secret échangé entre les deux frères et découvrez l’incroyable vérité sur Gustave… Vite, le temps est compté ! »
La maison de Pierre Loti est une expérience de carnet de voyage d’architecture intérieure qui enchante tout visiteur : voyager de pièce en pièce comme de pays en pays. Dans une autre époque, l’écrivain et marin Pierre Loti n’aurait-il pas été aussi décorateur intérieur, architecte ou, plutôt, un grand cinéaste ? Quand on pousse la porte de cette maison singulière, on plonge dans l’univers fascinant d’un grand explorateur à l’imagination fertile et à la créativité communicative. De la salle gothique au salon turc, de la mosquée à la pagode japonaise… chaque pièce est une immersion, un voyage grandeur nature à travers l’imaginaire et les récits de Pierre Loti. Quelle bouleversante visite durant mes études universitaires en Géographie ! Elle a accru mon envie de voir le monde et de rencontrer d’autres peuples.
Afin de fêter l’Année de la mer, un carnet de voyage en histoire des arts sur la lumière de la mer pourrait être proposé aux élèves. Ce carnet pourrait débuter par les deux œuvres d’Henri Matisse (1869-1954) : Polynésie, la mer (1946) et La Vague (1952) conservées au musée Matisse de Nice, ville consacrée pour cette année de la Mer.
Dès les années 1960, on tente de faire se rencontrer artistes et scientifiques afin d’innover. Aux Etats-Unis, est créée en 1966 l’organisation EAT (Experiments in Art and Technology) par les ingénieurs Billy Klüver et Fred Waldhauer et les artistes Robert Rauschenberg et Robert Whitman : c’est la première initiative jumelant un artiste avec un ingénieur. A sa suite en Europe, deux projets font figures de proue historiques : l’IRCAM, alliant innovation technologique et création musicale, créé en France en 1969, suivi dix ans plus tard par le festival Art Electronica soutenant la création numérique en Autriche. Plus récemment, la première chaire universitaire « Arts & sciences » en Europe a été signée en septembre 2017 à l’Institut Pasteur : la Fondation Daniel et Nina Carasso (pour l’alimentation durable et l’art citoyen), l’École polytechnique et l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs, en collaboration avec l’université Paris Sciences et Lettres. Son rayonnement est international, comme espace de recherche, de formation et de médiation et comme lieu ressource pour les multiples initiatives qui émergent en Europe et dans le monde. D’ailleurs, un cours MOOC vient d’être proposé par Thomas Schlesser : « Arts & Sciences : une histoire des relations arts & sciences ». Cette même année, en 2017, est lancée une association TRAS, Transversale des Réseaux Arts Sciences, comme un réseau fédérant des structures engagées dans la production, la diffusion et la valorisation autour de projets Arts et Sciences. Mais, dès 2015, l’université de Sherbrooke au Canada lançait le programme SPOROBOLE « Interface Art & Science » qui met en place des résidences d’artistes dans divers laboratoires de recherche scientifique.
Les universités parisiennes semble à la pointe de la formation : Paris Cité qui comprend trois Facultés (de Santé, des Sciences, et Sociétés & Humanités) avec InnovEd4TS « Art et science : un duo gagnant » et Paris Saclay avec deux parcours « Arts, Sciences et technologies » et « Arts, Sciences, Cultures et patrimoines ». Paris Saclay explore en effet les relations entre arts, technologies et société et posent des questionnements aux frontières entre histoire de l’art, l’archéologie, les sciences expérimentales et les sciences de l’environnement. A noter par ailleurs que Sciences Po expérimente un diplôme Bachelor « Arts & Sciences ».
L’institut polytechnique de Paris a créé en 2022 l’unité SPIRAL qui est un centre interdisciplinaire “Sciences, Publics, Imaginations, Recherches, Arts, tous liés !”afin de réunir les arts et les sciences en un écosystème unique, reposant sur des chercheurs-créateurs hybrides, et catalyseur d’innovations technologiques et sociétales, pour former les ingénieurs à imaginer des futurs et des univers, avec et pour les citoyens. Dans l’esprit novateur du Media Lab du MIT, lancé en 1985 aux Etats-Unis à Boston, des artistes, les meilleurs enseignants et des étudiants internationaux sont engagés dans une pratique de recherche-création.
Concernant les programmes de recherche, deux programmes sembleraient toujours en cours :
- CEAC Centre d’étude des arts contemporains de l’Université de Lille : Arts, Sciences et expérimentations.
- IMERA, Institut d’études avancées en art de l’université Aix-Marseille : Arts et Sciences, savoirs indisciplinés.
Le CNRS des Hauts de France a lancé un festival “Arts & Sciences” en 2024 et au niveau national le CNRS lance ARTEX 2025, à Toulouse début octobre, qui est une Biennale d’Arts et Sciences des systèmes complexes.
Concernant les actions culturelles des services Culture des universités, elles sont orientées de plus en plus vers la promotion de résidences d’artistes dans un dialogue fécond avec les chercheurs comme en attestent quelques projets en cours :
- Université d’Aix-Marseille : arts, Cultures et Sciences.
- Université de Bordeaux : festival FACTS « Arts, Sciences et Sociétés » et l’UE transversale “Arts & Sciences”.
- Université Cote d’Azur : journées « Arts et Sciences.
- Université de Nantes : autour d’un axe de recherche commun, des artistes et des enseignants-chercheurs expérimentent de nouvelles formes de travail et de recherche en partenariat avec des structures culturelles du territoire et soutenus par la DRAC Pays de la Loire.
- Université de Rennes : « Nuit Art et Sciences » organisée en coproduction avec l’association Electroni[K] pour le festival d’arts numériques Maintenant.
- Université de Strasbourg : « Art on science : 26 études » est un projet d’échange artistique et scientifique entre Boston et Strasbourg. Treize binômes de chercheurs et d’artistes exposent leurs œuvres et les réflexions scientifiques.
Afin de pouvoir se tenir informé, le groupe de travail Arts et Sciences AUC s’intéresse aux projets d’hybridation et de croisement entre artistes et scientifiques dans le cadre des établissements supérieurs et de recherche. De plus, un colloque de recherche intitulé « Approches croisées des sciences sociales et des arts : du terrain à la production des savoirs » est prévu les 13 et 14 novembre 2025 à Clermont-Ferrand et organisé par le Centre d’Histoire « Espaces et Cultures » (CHEC) de l’Université Clermont Auvergne (UCA).
Des structures scientifiques proposent des dialogues entre artistes et scientifiques depuis de nombreuses années :
- CNES : “L’espace dans les arts”
- INRA avec la danse : “Danse avec les plantes”
- ARTYS avec la musique et la neurologie
Quelques publications de référence en ordre chronologique de parution :
Art et science. Sous la direction de Jean-Paul Fourmentraux, Paris, Editions CNRS, 2019 (Les essentiels d’Hermès).
Sciences et arts : transversalité des connaissances. Virginie Francoeur. Laval, Presses de l’université de Laval, 2019.
Entre arts et sciences, Revue Culure et Musées, n°19, Paris, Actes Sud, 2012.
Art + science now, Stephen Wilson, Londres, Thames & Hudson, 2010.
Quand l’art rencontre la science, Jean-Claude Ameisen, Yvan Brohard, Paris, La Martinière, 2009.
Eurêka, Le moment de l’invention : Un dialogue entre art et science, collectif sous la direction d’Ivan Toulouse et Daniel Danétis. Paris, Éd. L’Harmattan, coll. Arts 8, 2008.
Art et science, Eliane Strosberg, UNESCO, 1999.
]]>La relation entre sciences et arts s’avère plus profonde qu’il n’y paraît de prime abord : là où la science cherche à comprendre le monde à travers la rigueur, l’analyse et la méthode, l’art élargit notre connaissance du monde en mobilisant l’intuition, la subjectivité, les émotions. Certes, les moyens semblent – et sont – différents, mais l’art revêt, comme la science, une fonction épistémique et heuristique. En observant la réalité qui l’entoure, le scientifique élabore des hypothèses lui permettant d’expliquer un pan du réel alors que l’artiste, lui, explore des réalités invisibles et exprime ce que la science peine parfois à formuler. La relation entre science et art est donc plus entremêlée et moins antinomique qu’il ne semble.
L’équipe pédagogique Arts & Sciences de l’université de Bordeaux communique sur l’UE transversale « Arts & Sciences, le carnet de recherche » que nous avons proposée en L3 et en Master. Depuis trois ans, le service culture pilote le dispositif expérimental « Carnet de Recherche » dans le cadre l’accréditation ministérielle 2022 – 2026, en partenariat avec les Collèges Sciences de l’Homme, Droit, Sciences Politiques & Gestion, et Sciences et Technologies. Le service culture de l’université de Bordeaux adosse à l’offre de formation une action de dialogue « science et société » que fédère Alexandre HADADE, Responsable service Culture du Campus Pessac.
A partir d’une sensibilisation à la relation arts & sciences, via une méthodologie de projet couplée à l’initiation à une discipline d’expression artistique, l’équipe d’enseignants et d’artistes initie des étudiants de L3 et de Master au carnet de recherche créatif. L’expérimentation d’une recherche arts-sciences-société aboutie à la production d’une création artistique. Pour l’étudiant débutant sa recherche universitaire, il s’agit d’explorer le potentiel créatif et réflexif du carnet de recherche et de s’approprier un sujet de recherche. Il combine ressources et techniques afin d’aborder l’environnement social par le prisme interdisciplinaire de la relation Arts & Sciences et de faire dialoguer enjeux scientifiques, artistiques et sociétaux. En somme, les objectifs d’apprentissages sont centrés sur le développement, la stimulation et la valorisation de sa créativité (individuelle et collective) grâce à une initiation à une discipline d’expression artistique et son application autour d’un cas pratique de recherche Arts & Sciences. Le festival FACTS de l’université de Bordeaux soutient les enjeux de l’UE.
Notre recherche action appréhende les liens « Arts & Sciences » pour la formation et l’enseignement universitaire et pour les enjeux de transition globale et sociétale. A partir du témoignage d’un étudiant Doctorant ayant suivi l’UE, des artistes intervenants et d’une enseignante, nous aborderons la portée transversale et sociétale « Arts & Sciences », les intérêts pédagogiques, les compétences mobilisées, la formation du citoyen et de l’étudiant universitaire, futur chercheur. Au fil des trois ans, nous avons questionné les liens « Arts, Sciences et Sociétés » :
- Quelle est la démarche heuristique commune au scientifique et à l’artiste ?
- Comment changer de posture et donc partir du chercheur pour tendre vers l’artiste ?
- Comment la mise en projet artistique favorise-t-elle la recherche universitaire ?
- Comment un sujet de mémoire peut-il être porteur de questionnements artistiques et créatifs ?
- Comment tendre vers une mise en projet artistique à partir d’une problématique scientifique ?
- Que vit l’étudiant avec ce « pas de côté » ? Une rupture ou continuité de sa recherche ?
- Est-il plus disponible à sa recherche par l’ouverture et curiosité réinvesties ?
- En quoi la pratique artistique faciliterait-elle l’avancée du travail scientifique et la rédaction du mémoire ?
- Quelle place tient la créativité dans ce dispositif d’enseignement ?
Références bibliographiques :
Francoeur, V. (2019). Sciences et Arts. Transversalité des connaissances, Québec, Presses universitaires de Laval.
Lévy J., Sartoretti, I. (2018). Arts, sciences : le temps de l’hybridation, Espaces Temps.net
Magrin-Chagnolleau, I. (2023). Dialogues entre les arts et les sciences : vers une phénoménologie de la création. Sciences de l’Homme et Société. Université de Lorraine.
Oltra, V. (2020). De la liminarité des collaborations arts-sciences, HAL.
Stefanov, N. (2021). L’hypothèse d’une discipline Arts et Sciences : l’essor des pratiques artistiques contemporaines au sein des laboratoires scientifiques. Art et histoire de l’art. Université de Lille.
]]>Il récompense des carnettistes qui réalisent un carnet de voyage en lien avec « l’Aventure de la Terre » : nature, histoire, société, mythes, légendes ou tout autre sujet directement lié à la région concernée par le carnet proposé. Le ou la lauréat(e) de chaque édition se voit récompensée d’une bourse pour lui permettre de partir explorer une destination volcanique afin de créer un nouveau carnet, qui sera exposé à son tour à Vulcania puis au Rendez-vous International du Carnet de Voyage l’année suivante.
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Maéva BÉNARD, Au fil des saisons, culture nippone illustrée Jérémie BONAMANT TEBOUL, Paré pas paré ? (Île de La Réunion) Juliette CUENOT, Aux racines du Brésil Karine SAUNIER, Bolivie – Carnet d’altitude Adeline TERPO, Santo Antão, la basaltique du Cap-Vert |
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Ma communication a porté sur le cMOOC « Un carnet interculturel » sur COURSERA (https://www.coursera.org/learn/carnet-interculturel) et elle s’est intitulée « Narrer son voyage : du carnet de voyage au carnet interculturel ». La réalisation du cMOOC « Un carnet interculturel pour une mobilité internationale » sur la plateforme internationale COURSERA en 2022 a découlé du croisement du carnet de voyage et du récit de vie avec pour objectif formatif de mener une réflexion sur l’interculturel. Dans le cadre d’une formation hybride en Français Spécifique (suivi du cMOOC et atelier de pratique), les étudiants internationaux de l’INSPE Académie de Bordeaux initient la création d’un carnet interculturel qu’ils présentent à l’oral à leurs collègues. Ces carnets interculturels et de leur mobilité à Bordeaux constituent notre corpus d’analyse pour mener une réflexion sur l’enseignement des langues par l’expression du vécu, de l’authentique et des arts graphiques.
Quatre pistes de réflexion pédagogique ont été évoquées :
1- Les enjeux du cMOOC “Un carnet interculturel” publié sur la plateforme internationale COURSERA
2- La réflexion interculturelle à travers l’expérience du voyage, de la rencontre et du récit de vie.
3- La biographie au coeur du « carnet de voyage » comme narration d’une expérience : des mots, des impressions, la découverte sensorielle, les liens textes et images, cartes, mindmap..
4- L’enseignement du FLE ou FLS par l’expression du vécu, de l’authentique et de la pratique artistique ou médiatique.
L’intervention de Sílvia Melo-Pfeifer, Professeure titulaire de didactique du français et de l’espagnol, à la faculté d’éducation de l’université de Hambourg (en Allemagne), a été riche d’intérêt et croise mes pistes réflexives sur les méthodes visuelles en SIC. Son intervention s’intitulait « Dessins et visualisation de la matérialité des langues et du multilinguisme » : cette contribution explore la manière dont les dessins peuvent être utilisés pour illustrer et conceptualiser les aspects matériels des langues et du multilinguisme. Plus précisément, elle examine comment la matérialité des langues est représentée et comment les expériences multilingues, médiatisées par des artefacts, sont exprimées visuellement. La discussion est basée sur des dessins créés par des enseignants de langues en formation initiale et de jeunes apprenants d’allemand en tant que langue d’accueil et de portugais en tant que langue d’origine, en Allemagne.
De retour à l’INSPE, inspirée et motivée par des collègues plurilingues fort impressionnants (français, basque, espagnol et occitan), j’ai imaginé des consignes de dessins, croquis et sketchnotes que j’ai testées auprès de mes étudiants internationaux. En effet, cette promotion 2025 a « brillé » dans la réalisation de leur carnet interculturel numérique accompagné d’une présentation orale évaluative pour le Français langue spécifique. C’est avec ces étudiant(e)s Suisses allemand(e)s et francophones et Espagnol(e)s que je voulais expérimenter des méthodes visuelles originales pour le carnet interculturel, pour prolonger le cMOOC suivi et pour narrer sa biographie langagière et culturelle.
J’émets en effet l’hypothèse que la création d’images puisse permettre la réflexion et l’analyse sur l’interculturel et surtout sur notre propre interculturalité, celle que nous portons en nous et ne valorisons pas assez. Comment, lorsque l’on dessine, pourrait-on mieux réfléchir à son interculturalité, à son identité culturelle et langagière ? Comment la pratique des arts graphique et visuels facilite t-elle une prise de conscience de sa biographie langagière et de son identité pluriculturelle ?
Les premiers essais me donnent l’envie de continuer dès la rentrée et, à terme, de lancer une recherche dans le cadre de l’INSPE de l’Académie de Bordeaux. Les idées ne manquent pas, seule la course au temps déjoue mon énergie !
Le carnet interculturel est un outil pédagogique pour l’enseignement des langues afin de promouvoir le plurilinguisme et les langues minoritaires : de belles voies de recherche !
]]>Le carnet de voyage qui valorise les intelligences multiples prend deux formes :
- Un carnet papier mêle des récits dictés à l’adulte, où les enfants partagent leurs impressions et leurs souvenirs du voyage, ainsi que des productions artistiques comme des dessins, des collages et des créations en lien avec leurs doudous et l’univers médical.
- Un carnet de voyage numérique renforce l’implication des familles ; les parents peuvent y suivre toutes les étapes du parcours, découvrir les productions et traces des enfants et accéder aux différentes ressources pédagogiques utilisées en classe. Ce carnet numérique permet de valoriser le travail des élèves tout en créant un lien entre l’école et la maison.
Comme le souligne l’enseignante stagiaire Carla Drilhole, « l’Hôpital des Nounours permet à mes élèves de découvrir le monde médical de façon bienveillante et positive, tout en développant des compétences essentielles dans un cadre ludique, créatif et innovant. Il me semble que cinq aspects le démontrent »
- Une approche immersive et ludique : en reconstituant un hôpital au sein de la classe, il s’agit de transformer un univers souvent angoissant en une aventure positive et sécurisante.
- Un projet interdisciplinaire : il mobilise plusieurs domaines d’apprentissage : langage, sciences (hygiène et santé), arts visuels, exploration du temps et utilisation du numérique.
- L’implication émotionnelle des élèves : en soignant leur propre doudou, les enfants surmontent leurs craintes tout en développant leur empathie et leurs compétences sociales.
- La mascotte comme support : Max le Koala joue un rôle clé en rassurant les élèves et en les guidant tout au long du parcours.
Ce projet d’école s’inspire d’une pratique internationale existante “Hôpital des nounours ANEMF”, adaptée de manière pédagogique aux besoins de mes élèves et pourrait inspirer le dispositif transversal “Parcours éducatif de santé” pour promouvoir une éducation à la santé. Concernant ce genre “carnet de voyage – reportage” sur le thème de la santé et de la médecine, la carnettiste reporter Noëlle Herrenschmidt avait proposé en 2003 un carnet de voyage intitulé “L’Hôpital, à la vie, à la mort” publié par les éditions Gallimard et qui fait partie du patrimoine du genre “carnet de reportage”, ensuite l’artiste voyageuse Elsie Herberstein a publié en ligne un carnet intitulé “La Scoliose idiopathique de l’enfant et de l’adolescent”, suite à un premier “carnet de patients : le Myélome multiple” publié par Multipharma oncologie en 2016 (texte rédigé par le Pr Fermand, illustré par des aquarelles de patients et de proches, réalisées par Elsie Herberstein).
En effet une collection de vingt carnets, intitulée “Carnets de patients”, a été lancée en 2009 par HB Editions, Hugues Bardet Editions avec l’artiste carnettiste Elsie Herberstein.
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« Prenez la parole ! »
La Cité internationale de la langue française a été inaugurée en octobre 2023 au château Villers-Cotterêts. Or nous fêtons les 30 ans de la Semaine de la langue française à la mi-mars 2025 organisée par les ministères de la Culture et de l’Education nationale avec la 25e édition du concours scolaire « Dis-moi dix mots ». Je suis d’autant plus heureuse du renouvellement de ce concours que ma mère, en tant qu’universitaire linguiste et chercheuse en histoire de la langue française (membre de la Société Française d’Etude du Seizième Siècle) y a œuvré durant plusieurs années avec son enthousiasme qui emportait les Angevins à fêter la langue française lors Des rencontres des Lyriades de 1999 à 2016. Elle organisait un colloque de recherche à la thématique culturelle renouvelée chaque année (gastronomie, chanson française…) qui ont été publiés sous la forme d’Actes de colloque aux Presses universitaires de Rennes. L’engagement des Lyriades de la langue française a été récompensé par l’ouverture de la Cité internationale de la langue française.
Dans le cadre de l’UE « Pratique innovante » à l’INSPE Académie de Bordeaux, les enseignants stagiaires ont choisi de réaliser des projets de carnets de voyage qui portent sur les sciences. Ils ont découvert le concours scolaire « Dis-moi dix mots pour la planète ». Les dix mots choisis sont : « biome, butiner, canopée, conséconscient, débrousser, empreinte, glaner, palmeraie, solaire et vivant ». Nous avons proposé de tisser des liens avec le concours scolaire « Carnet de voyage » lancé par l’IFAV à Clermont-Ferrand, organisatrice du Rendez-vous du carnet de voyage.
Pour l’anecdote, nous avons été sur la « même longueur d’onde » durant l’année 1999, quand nous avons chacune, mère et fille, découvert notre ville d’épanouissement intellectuel : pour ma part Clermont-Ferrand avec le Rendez-vous du carnet de voyage et, pour ma mère, Angers avec les amis du musée Joachim Du Bellay à Liré car spécialiste de l’écrivain et poète (voir ses publications chez l’éditeur Droz). Nous avons été contraintes d’arrêter notre engagement la même année, en 2016. Quel curieux fil de vie entre mère et fille ! Pour poursuivre l’anecdote sur notre florissante année 1999, je découvrais le monde de l’édition des carnets de voyage au mois de novembre à Clermont-Ferrand alors que ma mère organisait pour l’université Bordeaux – Montaigne, les 10 et 11 décembre 1999, les Journées d’étude de Bordeaux sur « l’Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil (1578-1580) » de Jean de Léry, objet d’une publication au Presses universitaires de Bordeaux. Ce document historique de première importance sur l’implantation française au Brésil est un témoignage ethnologique majeur sur l’organisation d’une société primitive; en quelque sorte nous pourrions le définir comme le premier carnet de voyage à visée ethnographique.
De l’histoire de la langue française au carnet de voyage, il n’y aurait que quelques pas…ceux des grandes découvertes !
https://www.cepdivin.org/actu/parutions/voyage_aux_pays_du_vin.html
Hommage à Françoise Argod-Dutard (1940-2023)]]>
Deux numéros à lire !
Entre méthodologies audio-visuelles et création filmique
Postures et apports transdisciplinaires en Sciences humaines et sociales
https://journals.openedition.org/rfmv/670
Méthodes créatives : la part artistique des sciences sociales
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Comment scénariser un carnet de voyage sur les pas de cet illustre compositeur ? Faisons-nous le choix de lieux de vie au fil de sa biographie ? Choisissons-nous les premières scènes de ces dix opéras ou plutôt les situations narratives des opéras comme Le Far-West, La Louisiane, Paris, Rome, Nagasaki au Japon, Pékin en Chine ? A moins que ce soit les festivals contemporains qui guident un carnet de voyage – hommage à son centenaire dans le cadre de l’enseignement et l’éducation musicale ?
Le point de départ serait la Toscane en Italie avec la ville natale de Puccini et les lieux mémoriels du compositeur comme Torre de Lago, son refuge source d’inspiration : le musée Puccini à Lucques, la Villa Puccini à Torre de Lago qui organise le Festival Puccini depuis tant d’années et célèbre la 70e festival Puccini de Torre De Lago 1924-2024.
Les étapes du carnet de voyage musical pourraient être celles des opéras de Puccini et la consécration finale à la SCALA de Milan avec « Turandot » car dans ce temple de l’opéra, Maria Callas a chanté « La Tosca » en 1953. Si nous souhaitons revenir en France après un tour d’Europe, notre carnet de voyage pourrait avoir pour dernière étape la ville d’Aix en Provence pour son festival « Madame Butterfly ».
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Alors, pourrait-on proposer à des élèves de réaliser un carnet de voyage comme un tour d’Europe des philosophes ? Dans cette optique, quels philosophes pourraient choisir les élèves ? Quel itinéraire tracer ? Quelles escales envisager sur les pas des philosophes grecs ? Quels lieux seraient choisis pour les étapes d’un voyage sur les pas des philosophes allemands ?
Pour les philosophes grecs, le carnet de voyage pourrait partir de la capitale de la Grèce, Athènes, puis aller vers Milet, Chalcis, Samos et peut-être s’étendre au voyage de Platon pendant douze ans vers l’Égypte, la Cyrénaïque (une partie de l’actuelle Libye) et la Sicile.
- THALES de Milet, appelé communément Thalès, est un philosophe et savant grec, né à Milet vers 625-620 av. J.-C. et mort vers 548-545 av. J.-C. dans cette même ville.
- SOCRATE est un philosophe grec du Vᵉ siècle av. J.-C., né vers -470/469 et mort en -399 à Athènes.
- PLATON, né en 428 / 427 av. J.-C. et mort en 348 / 347 av. J.-C. à Athènes.
- ARISTOTE, né en 384 et mort en 322 av. J.-C. est un philosophe et polymathe grec de l’Antiquité, mort à Chalcis.
- ÉPICURE né à la fin de l’année 342 av. J.-C. à Samos ou au début de l’année 341 av. J.-C. et mort en 270 av. J.-C. à Athènes.
Pour les philosophes allemands, le carnet de voyage serait centré sur les trois grandes villes d’Allemagne que sont Stuttgart, Franckfort et Düsseldorf avec des étapes supplémentaires à Fribourg en Brisgau, Königsberg et Messkirch. L’itinéraire pourrait s’étendre vers l’Est avec Weimar et Berlin. Certains philosophes appréciaient découvrir les Alpes Suisses et d’autres préféraient le Midi de la France.
- Emmanuel KANT né en 1724 à Königsberg, une ville de Prusse orientale située au bord de la mer Baltique.
- Georg Wilhelm Friedrich HEGEL, né le 27 août 1770 à Stuttgart et mort le 14 novembre 1831 à Il part à la découverte des Alpes.
- Arthur SCHOPENHAUER né en 1788 à Dantzig, aujourd’hui Gdańsk (Pologne), et mort en 1860 à Francfort-sur-le-Main.
- Friedrich NIETZSCHE, né en 1844 à Röcken et décédé en 1900 à Weimar (Allemagne) mais il part s’installait à Vence sur la côte d’Azur. Sur les hauteurs de Nice naît le troisième tome de Zarathoustra.
- Martin HEIDEGGER, né en 1889 à Messkirch et mort en 1976 à Fribourg-en-Brisgau.
- Edmund HUSSERL, né en 1859 à Prossnitz (Autriche Moravie) et mort en 1938 à Fribourg-en-Brisgau fondateur de la phénoménologie.
- Theodor W. ADORNO, né Theodor Ludwig Wiesengrund en 1903 à Francfort-sur-le-Main et mort en 1969 à Viège (Suisse).
- Jürgen HABERMAS, né en 1929 à Düsseldorf, renommé en sciences sociales.
Carnet de tissus et de couleurs / carnet de voyage dans l’artisanat français
Une collection de documentaires diffusés par Public Sénat intitulée « Patrimoines de France » raconte la diversité de notre culture hexagonale, toujours vivante et revisitée par les jeunes générations. Parmi les séries proposées, deux sont particulièrement intéressantes travailler avec des classes sur le sensible et l’artisanat, sujets porteurs de projets de carnet de voyage : « Etoffes de France » et « Couleurs de France ». Ces documentaires confrontent deux régions emblématiques de la production de textile et celle de couleurs. La sériculture (vers à soie) pour la soie dans les Cévennes et la fabrication du lin dans le Nord de la Bretagne ont fait la renommée de la France comme la réalisation des couleurs avec le pastel dans la région toulousaine – Occitanie et les ocres du Roussillon dans le Lubéron. Tisser des liens entre ces deux artisanats dans un carnet de voyage historique en France permet de découvrir quatre régions françaises et leur patrimoine culturel : Cévennes, Bretagne, Occitanie et le Lubéron.
Carnet d’artiste sur la Côte d’Azur, terre des arts
Terre des arts comme des artistes, la Côte d’Azur sur la Méditerranée est un enchantement pour se plonger dans l’art. L’inspiration y a pris naissance pour tant de peintres, Picasso, Bonnard, Matisse, Chagall, Renoir, Staël qui s’y sont installés ou encore Cocteau à Menton. Mais n’oublions pas la sculpture, la céramique, l’architecture, le design, la couture et le cinéma à Cannes ou à St Tropez, le jazz à Juan-les-pins…Quelle richesse ! C’est à Nice que tout a commencé avec la naissance de la Riviera à la fin du 18e siècle; cette terre est devenue un lieu de villégiature luxueux pour l’aristocratie russe et anglaise (voir la série « Invitation au voyage » d’ARTE). A vous de réaliser votre carnet de voyage selon vos goûts artistiques et votre désir d’émerveillement et de sublime !
Afin de tracer votre carnet de voyage, trois ressources documentaires à découvrir : « Côte d’Azur sur les traces des grands peintres », « 10 coups de cœur artistiques sur la Côte d’Azur » et « Les 6 étapes sur les traces des peintres ».
Surtout ne pas oublier de visiter les villas époustouflantes de St Jean Cap Ferrat et la sublime Fondation Maeght qui les plus beaux lieux de toute la Côte d’Azur ! Des coup de coeur qui font battre celui qui a une âme d’esthète : Villa Ephrussi de Rothschild, Villa Kérylos de Théodore Reinach, Fondation Maeght,
plus loin, à admirer la villa E-1027 d’Eileen Gray à Roquebrune Cap Martin, la villa Noailles de Mallet-Stevens à Hyères, le Palais Bulles de Pierre Cardin à Théoule-sur-Mer (Cannes).
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